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28 mars 2024

Coupe du monde 2022 : des « esclaves » népalais morts au Qatar sur les chantiers



Le Datar seulement ?

Bien sûr, LieMonde se découvre un courage vis à vis de la monarchie absolutiste qatariote usuraire quand les USA ont changé leur fusil d’épaule en soutenant le clan concurrent des Saoud, tout aussi « démocratique » et tout aussi intégriste à la mode anglo-siono-saxonne puritaine avec « islamic touch » adapté aux traditions tirées des réserves indiennes.

Et que l’opinion a commencé à avoir quelques doutes sur les « révolutions » télécommandées par Al Jazeera en Libye, au Mali, en Syrie et ailleurs. …Au vu des brillants résultats en Libye ..Dont personne ne parle.

A quand un reportage du Monde dans la ville pillée de Tawargha vidée de sa population et des massacres de Libyens noirs par les « révolutionnaires » ? A quand une enquête impartiale sur l’opinion du Libyen moyen envers ses « libérateurs » venus de loin ? A quand un récit sur l’effondrement de son niveau de vie depuis sa « libération » ? A quand un article sur la disparition de l’Etat ?

Et le pillage du pays par des intérêts oxydentaux ?

BD

http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/09/26/des-esclaves-nepalais-morts-au-qatar-sur-les-chantiers-de-la-coupe-du-monde_3484869_3242.html

Coupe du monde 2022 : des « esclaves » népalais morts au Qatar sur les chantiers

Le Monde.fr | 26.09.2013 à 11h09 •

D’après des documents confiés par l’ambassade du Népal à Doha auco journal britannique The Guardian, au moins 44 ouvriers népalais employés sur des chantiers de construction des sites de la Coupe du monde 2022 au Qatar sont morts entre le 4 juin et le 8 août. Jeunes pour la plupart, ils ont été victimes d’attaques et insuffisances cardiaques ainsi que d’accidents sur leur lieu de travail. Tous exerçaient dans des conditions d’exploitation qui s’apparentent à de l’esclavage moderne.

L’émirat affiche la part de travailleurs migrants rapportée à sa population la plus importante au monde. Plus de 90 % de la main-d’œuvre est composée d’immigrés et, d’après The Guardian, « 1,5 million d’ouvriers supplémentaires doivent être recrutés pour construire les stades, les routes, les ports et les hôtels nécessaires au bon déroulement du tournoi » de football. Les Népalais comptent pour 40 % d’entre eux, et plus de 100 000 se sont rendus au Qatar l’an passé. Ils constituent la main-d’œuvre principalement employée pour l’organisation du Mondial.

UNE « PRISON À CIEL OUVERT »

L’enquête du Guardian évoque des éléments qui démontrent une vaste exploitation des ouvriers étrangers, du travail forcé – parfois par 50 °C –, un refus d’accès à l’eau potable – pourtant gratuite – et des violations multiples des normes internationales en matière de droit des travailleurs. Dans des conditions sanitaires alarmantes, certains de ces ouvriers étrangers dorment à douze dans une chambre d’hôtel insalubre, en proie aux maladies.

Le voyage depuis le plateau himalayen jusqu’aux déserts de la péninsule arabique coûte une fortune aux migrants, obligés de s’endetter pour payer les agences qui prennent en charge leur transfert. Les taux d’intérêt de leurs emprunts sont exorbitants – le journal parle de 36 %. Sur place, ils sont souvent payés avec plusieurs mois de retard, et leurs salaires retenus pour les empêcher de fuir. Certains ont vu leurs passeport ou pièces d’identité confisqués.

Un jeune ouvrier de 27 ans, Ram Kumar Mahara, raconte au quotidien britannique qu’il a gardé le ventre vide pendant vingt-quatre heures, après douze heures de travail et une nuit entière : « Quand je me suis plaint, mon chef m’a chassé du camp de travail. J’ai dû mendier la nourriture des autres travailleurs parce qu’il refusait de me payer. »

Le corps d’un garçon de 16 ans a été renvoyé à sa famille seulement six semaines après que le jeune homme fut arrivé dans l’émirat pour travailler.D’après l’ambassadeur népalais à Doha, le Qatar est une « prison à ciel ouvert ». Une trentaine d’ouvriers ont trouvé refuge dans la représentation diplomatique.

Le Comité suprême Qatar 2022, structure chargée de préparer la Coupe du monde, s’est dit « profondément préoccupé par ces allégations visant certains prestataires et sous-traitants du site de construction de Lusail City et considère la question avec le plus grand sérieux ». Selon un des ses porte-parole, la FIFA va« entrer en contact avec les autorités du Qatar, et la question sera également discutée lors de la réunion du comité exécutif sur le point Coupe du monde 2022 au Qatar les 3 et 4 octobre 2013 à Zurich. » Les autorités, assure-t-on, ont lancé une enquête.

Lire : « Ce ‘Qatargate’ qui ébranle la FIFA »

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