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10 octobre 2024

ADDIS ABEBA. UA vs CPI: non aux nègres de maison Démon Tutu et Kofi Ananas


 

ADDIS ABEBA. UA vs CPI: non aux nègres de maison Démon Tutu et Kofi Ananas

Publié le oct 12, 2013 @ 17:24

Allain Jules

 

Démon Tutu et Kofi Ananas

Démon Tutu et Kofi Ananas

ADDIS ABEBA, Éthiopie – Réunis pour un sommet extraordinaire depuis ce matin, l’Union africaine doit examiner une résolution demandant l’ajournement des procédures ouvertes par la Cour pénale internationale (CPI) contre des dirigeants en exercice. En réalité, depuis le début, il s’agissait surtout d’un retrait collectif de ce machin onusien, que veulent quitter les Africains au sein de l’Union africaine (UA). Hélas, depuis 2002, ce truc-machin-bidule s’est révélé comme étant un tribunal pour nègre. Hélas, la réunion s’est ouverte avec une substance vide, les Africains craignant qu’ils ne soient soupçonnés de viser l’impunité. Or, la vraie impunité est celle des Occidentaux derrière cette arnaque…Démon Tutu et Kofi Ananas ont donc gagné, au grand dam de la majorité… 

Plus le mensonge est gros, plus on y croit , plus il passe, ce qui semble être désormais plus le comportement chronique de certains dirigeants et/ou leaders africains dont la seule expression est celui de leurs maîtres. Quand Démon Tutu, un prélat respecté voire adulé se perd en conjectures pour demander aux Africains de rester dans cette chose, il faut craindre le pire. En revanche, on peut comprendre l’autre, Kofi Ananas, qui, ayant servi à l’ONU, monte au créneau pour remercier ceux qui l’ont placé à l’endroit adéquat où, il a mieux terni l’image de l’Afrique. Qu’il garde ses salmigondis pour lui…

L’incongruité du cas kenyan est assez criard pour le relever. En effet, Kenyatta et Ruto, respectivement président et vice-président, élus à la tête de l’Etat kényan sur un ticket commun en mars dernier, sont inculpés depuis 2011 de crimes contre l’humanité par la CPI pour leurs rôles présumés dans les violences sur lesquelles avait débouché la précédente présidentielle de fin 2007, au cours de laquelle ils appartenaient à deux camps opposés. Au nom de quoi la CPI dit-elle le droit au nom du Kenya ? L’alliance de ces deux et leur plébiscite ne montrent-ils pas que les Kenyans sont passés à autre chose ? Pourquoi donc chercher à déstabiliser ce pays ? Quelle question, c’est le rôle de cette institution, violer les Etats africains.

Pour mieux servir leur envie de prédation, quoi de plus normal de mettre à la tête du truc, une…africaine ? Bensouda est l’archétype même de la folie douce africaine et enfreignera toujours la souveraineté des pays africains. Il y a nombre d’Africains qui disent aimer leur continent et ne reste qu’au stade des jérémiades, sans action concrète. Pour les Africains donc, un président en exercice n’a pas à être jugé par la CPI. Comment expliquer que dans toute les Constitutions du monde, à moins d’un impeachment, ne peut être jugé pendant qu’il est encore en fonction. En France, le statut juridictionnel est précisé dans la Constitution, aux articles 67 et 68, dont la rédaction actuelle date de 2007. Le président de la République jouit d’une irresponsabilité pour tous les actes qu’il a accomplis en cette qualité.

Il est toute fois précisé que, seulement après ses fonctions, l’irresponsabilité est tout de même limitée par les compétences de la Cour pénale internationale (en cas de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre), et par une possibilité de destitution votée par les parlementaires réunis en Haute Cour (« en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat »). Pourquoi donc la CPI ne poursuit pas Nicolas Sarkozy après ses opérations libyennes qui présentent la quintessence même des inculpations probables de la CPI mentionnées plus haut ? Cherchez l’erreur ! Pourquoi Bush, sans mandat de l’ONU, a attaqué l’Irak, pays devenu un champ de ruines, n’est pas poursuivi par la CPI ? On devrait interroger sur ces deux cas, les nègres de maison que sont Démon Tutu et Kofi Ananas.

Hélas, l’Afrique s’est encore couchée et, il est probable que la CPI poursuive son oeuvre macabre contre les Africains…

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