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29 mars 2024

Immigration : 400 personnes secourues dans le canal de Sicile


Tous ces malheurs et drames en Méditerranée ne s’arrêteront que lorsque la Libye aura retrouvé sa stabilité après l’agression de l’OTAN et le retour d’un des Kadhafi.  Il faut  libérer Saïf al Islam, afin de mettre en place un processus de réconciliaton

ginette

Immigration : 400 personnes secourues dans le canal de Sicile

 

 

 

Immigration : 400 personnes secourues dans le canal de Sicile

 

Environ 400 immigrés ont été secourus dans la nuit de lundi à mardi dans le canal de Sicile au cours de trois opérations distinctes. Ce nouvel épisode du drame de l’immigration clandestine survient au lendemain de la décision de Rome de renforcer son dispositif militaire et humanitaire en Méditerranée.

 

Lors de la première opération, un canot pneumatique a été secouru par un navire marchand dérouté sur les lieux par le quartier général des capitaineries de port italiennes. L’embarcation transportait 80 personnes et se trouvait dans les eaux libyennes.

 

Les deux autres opérations ont impliqué deux navires militaires italiens, la frégate Espero et le patrouilleur Vega. Ces deux navires ont secouru, avec l’aide des vedettes des garde-côtes, un premier groupe de 80 immigrés qui se trouvaient en difficulté à plus de 100 km au sud de Lampedusa et un second groupe de 210 personnes, à environ 80 km au sud de la petite île italienne, selon un communiqué.

Devant l’afflux de migrants, et le souci d’être plus « efficace pour les accueillir », la région Sicile, dont dépend administrativement Lampedusa, a proclamé l’état d’urgence. Selon son président, Rosario Crocetta, elle souhaite ainsi fournir « le maximum d’outils à la protection civile locale ».

 

Ces sauvetages sont intervenus au lendemain de la décision du gouvernement d’Enrico Letta de lancer l’opération « Mare nostrum ». Il veut renforcer le dispositif militaire en Méditerranée pour éviter que ne se reproduisent des drames comme les deux naufrages qui ont fait dernièrement environ 400 tués.

 

Derres Araia, le président de la communauté érythréenne d’Italie a quant à lui demandé mardi à la ministre italienne de l’Intégration, Cécile Kyenge, l’autorisation de rapatrier les corps des victimes du naufrage du 3 octobre – en majorité d’Erythrée – dans leur pays.

 

 

Un million et demi par mois

 

 

L’Italie a d’ores et déjà déployé 12 vedettes des garde-côtes et de la police financière qui opèrent dans un rayon approximatif de 40 milles (environ 75 kilomètres) autour de l’île de Lampedusa, principale porte d’entrée en Europe des migrants arrivant d’Afrique.

 

Quatre bâtiments militaires – deux patrouilleurs et deux frégates, soit une de plus qu’à présent – doivent opérer en dehors de ce rayon de 40 milles.

 

« Le dispositif actuel nous coûtait 1,5 million par mois. Avec ce nouveau plan, nous dépenserons encore plus », a affirmé lundi soir le ministre de la Défense Mario Mauro, sans donner davantage de précisions.

 

« Un navire amphibie, opérationnel à partir de vendredi, sera utilisé pour la première fois », tandis que « la capacité d’hospitalisation des réfugiés, ainsi que leur accueil, seront amplifiés », a simplement ajouté M. Mauro.

 

La police italienne a par ailleurs annoncé mardi la mise sous séquestre au large des côtes calabraises, d’un « bateau-mère ». Ce navire est soupçonné de traîner les embarcations de réfugiés depuis les côtes nord-africaines jusqu’aux eaux italiennes, ainsi que l’arrestation des 17 membres d’équipage.

(ats / 15.10.2013 22h45) 

 

 

 

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