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11 octobre 2024

Abou Dhabi à l’assaut de l’immobilier français


31 octobre 2013
La France se vend au plus offrant comme les prostitué(e)s…
Le pays des lumières est devenu le pays de la honte.
Pas de souci, les veaux français sont couleuvrophages et ils ont un excellent appétit; ils digèrent tout…
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Abou Dhabi à l’assaut de l’immobilier français

Le Monde.fr avec AFP | 31.10.2013 à 12h49Vue d'Abou Dhabi.

 

 

Après le Qatar, c’est au tour de l’émirat d’Abou Dhabi de s’apprêter à frapper un grand coup sur le marché immobilierfrançais : il compte investir 750 millions d’euros pour acquérir de beaux immeubles à Paris et à Lyonaffirme jeudi 30 octobre Le Figaro.

« Le fonds souverain d’Abou Dhabi, Adia [Abu Dhabi Investment Authority] vadébourser près de 750 millions pour acquérir les actifs des Docks lyonnais, une société foncière appartenant à la banque suisse UBS », indique le journal, précisant que la signature est prévue mi-décembre.

L’appétit d’Abou Dhabi pour le marché de l’immobilier n’est pas nouveau mais, observe le quotidien, « le rachat des actifs des Docks lyonnais constitue une opération d’une tout autre ampleur : c’est tout simplement la plus grosse transaction en immobilier d’entreprise depuis le début de l’année ».

L’émirat deviendra notamment propriétaire d’un très bel immeuble de bureaux à Paris, situé au 6-8, boulevard Haussmann dans le quartier de l’Opéra et qui héberge la banque publique d’investissement BPIfrance.

« UN BESOIN URGENT DE CÉDER SES ACTIFS »

Parmi ses autres emplettes figure aussi le Capitole, un bâtiment de 65 000 mètres carrés à Nanterre, en région parisienne, dont l’équipementier télécoms Alcatel, l’Agence régionale de santé ou le papetier américain Kimberly Clark sont locataires, ainsi qu’un parc d’activité à Antony.

La transaction porte enfin sur « des pieds d’immeubles à Lyon, dans le quartier chic Grolée, où sont installés des commerces », poursuit Le Figaro.

Le fonds Adia, qui gère environ 630 milliards de dollars d’actifs, a besoin dediversifier ses placements et UBS, cherchait à tout prix àvendre ces immeubles, explique encore le journal, avant d’observer que la banque suisse, qui s’était laissé jusqu’à fin 2013 pour seséparer des Docks lyonnais, ne va pas faire une bonne affaire.

« La banque suisse avait acheté les Docks lyonnais, propriétaire de ses bâtiments, avec des fonds qui sont arrivés à échéance », explique un expert du secteur, cité dans le quotidien. « Pour payer ses clients, UBS avait donc un besoin urgent decéder ses actifs ».« Elle cède ces immeubles beaucoup moins cher qu’elle ne les a achetés car les prix de l’immobilier sont moins élevés aujourd’hui qu’au milieu des années 2000, au moment où elle s’est constitué ce patrimoine », affirme une source proche du dossier.

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