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19 avril 2024

LA GRANDE DEBANDADE. Syrie: un jihadiste jordanien de 17 ans se fait exploser à Damas.


LA GRANDE DEBANDADE. Syrie: un jihadiste jordanien de 17 ans se fait exploser à Damas.

Publié le déc 15, 2013 @ 18:54

Allain Jules

 

Abdullah Siddeh (AP Photo / Manu Brabo)

Abdullah Siddeh (AP Photo / Manu Brabo)

Mohammed Siddeh, 52 ans, croyait que son fils Abdullah (photo), 17 ans, avait disparu. Il appris par la suite qu’il était parti faire son jihad en Syrie. Ce commerçant du quartier de Russeifa, à l’extérieur d’Amman, en Jordanie, a été surpris que son fils se soit fait exploser à Damas cette semaine. Une histoire banale de ces jeunes que la presse mainstream endoctrine outrageusement tout en accusant Internet et les imams des caves. Abdullah Siddeh s’était engagé auprès du Front Jabhat al-Nusra. 

Abdullah avait quitté son domicile au mois de décembre 2012, sans en parler à ses parents. Il avait refait surface en Syrie quelques jours plus tard, où il avait rejoint Jabhat al-Nusra. Malgré les appels de ses parents, il n’était plus rentré en Jordanie. Ses parents avaient alors cru qu’il était kidnappé par les terroristes. L’annonce de sa mort, lors de l’attaque d’un cheick-point de l’armée arabe syrienne à Damas, montre bien que ces gens n’ont plus que ça pour exister, tuer aveuglement mais, ils seront vaincus.

Des rebelles lors d' affrontements avec les forces pro-gouvernementales, mercredi, à Alep.
 

Après le fameux « Assad doit partir », petit à petit, on s’achemine vers un « Assad doit rester ». la défaitye est réelle, dans le camp occidental mais Paris, avec le patron du quai d’Orsay, refuse de s’avouer vaincu. Or,  la défaite  de Washington et Londres, qui ont décidé de cesser leur aide militaire aux insurgés, après que l’état-major de l’Armée libre ait été dévalisé de ses stocks d’armes, est bien la preuve qu’il n’y a aucune opposition en Syrie. Ce sont les terroristes qui combattent sur le terrain, et rien d’autre. Alors, quand on entend le chef du CNS dire qu’il faut protéger ses combattants, on se demande lesquels.

Le général Idriss est un chef sans armée ni arme. Et pourtant, c’est lui l’interlocuteur de l’Occident. Cherchez l’erreur. Ce qui est sûr, la défaite est cuisante mais, les derniers soupirs, notamment français, sont l’arbre qui cache la forêt…Il n’y a pas de doute possible, c’est la grande débandade du côté de la soi disant opposition syrienne, qui ira à poil pour les pourparlers de Genève II. Cet rude hiver risque de sonner le glas de cette horde de barbares et de sauvageons…

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