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25 avril 2024

Mélenchon au secours de la Françafric et de l’uranium …


Editions Démocrite

dimanche 22 décembre 2013 11:08

Mélenchon au secours de la Françafric et de l’uranium …

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas qualité à intervenir ou d’autoriser à intervenir dans les affaires intérieures d’un pays. Il ne peut agir qu’en réponse à une agression contre un (ou plusieurs États) afin de préserver la paix. Le crime contre la paix et le pire des crimes selon les Nations Unis.

Là nous avons une nouvelle manifestation de colonialisme caractérisé qui dure depuis bien longtemps.

Voter Parti de gauche c’est voter pour le colonialisme.

A.M.

 

Le Samedi 21 décembre 2013 10h14:

Décidément, il n’inspire aucune confiance, cet homme.

 

 

Après la Libye, Mélenchon soutient l’intervention en Centrafrique…

mardi 17 décembre

 

Chassez le naturel il revient au galop. Mélenchon était parfaitement solidaire de Mitterrand quand ce dernier avait envoyé l’armée française en Irak et nous comprenons à la lumière de cet uranium qui nous intéresse tant, ce sein énergétique que nous feignons de ne pas vouloir voir, que le dérapage Libyen du candidat des communistes aux présidentielle n’était pas le fruit d’une incompréhension dans la lecture des demandes de vote faite par le parlement européen sur la réalité de la révolution qu’un méchant dictateur réprimait mais bien un assentiment aux objectifs fixés : la déstabilisation et la destruction d’un état souverain pour le livrer aux affidés d’Al Kaïda et aux grands pétroliers.Qu’allions-nous faire sur ses galères ?

Gilbert,

Nous découvrons avec stupéfaction le texte de François Delapierre, Secrétaire national du Parti de Gauche sur l’intervention française en Centrafrique :

 

La Centrafrique et l’Armorique

Lundi 9 Décembre 2013

François Delapierre, Secrétaire national du Parti de Gauche

From Wikimedia Commons, the free media repository

Le gouvernement a-t-il tort d’intervenir au Centrafrique ? Non. A la différence de précédentes opérations militaires dans lesquelles la France a été hélas engagée, celle-ci s’inscrit pleinement dans le cadre du droit international puisque le conseil de sécurité de l’ONU a donné unanimement le mandat à notre pays d’appuyer la force africaine de la Misca chargée de protéger les civils et « stabiliser » le pays. La situation humanitaire désastreuse en Centrafrique plaide également pour une intervention. Pour autant, n’oublions pas que la politique étrangère est de la politique concentrée. Dès lors qu’un ou plusieurs Etats interviennent au-delà de leurs frontières, fut-ce au nom du droit international ou de l’urgence humanitaire, c’est toujours de politique qu’il s’agit. Et même de politique intérieure. La France n’y fait pas exception. L’actualité a télescopé l’intervention en Centrafrique avec le « pacte d’avenir » pour la Bretagne. Bingo ! Ce que fait Hollande à Bangui n’est pas indépendant de ce qu’il fait à Brest. Je mélange tout ? On va voir que non.

L’Etat centrafricain s’est effondré. On ne peut pas dire qu’il était bien solide. Les régimes qui s’y sont succédé ont tous vécu à l’abri de la puissance française, qui a légitimé ou empêché divers coups d’état pour garder le contrôle du gouvernement. Mais tout ceci ne fonctionne plus pour la raison que la France contrôle des gouvernements… qui ne contrôlent plus rien. L’idée que l’on pourrait se contenter d’un petit tour conclu par l’installation de personnages plus performants que ceux en place est donc une vue de l’esprit. Il faut reconstruire un Etat ce qui ne se fera pas en quelques mois. Ceci ne se fera pas surtout sans affronter les causes de sa destruction : les politiques néolibérales et leur terrible cocktail de privatisations et libre-échange. Bref le drame centrafricain n’est pas une fatalité locale mais le résultat d’une logique globale, qui affleure plus vite et violemment aux endroits les plus fragiles. Mandela que tous célèbrent désormais avait dénoncé les ravages du libre-échange sur l’Afrique. Dès lors que les barrières douanières ont été abattues, les paysans locaux ont été ruinés par les exportations de l’agro-business. L’industrie est trop fragile pour prendre le relais. Alors toute la société se défait. La Centrafrique est donc malade du modèle agricole qui vacille aujourd’hui en Bretagne. Et on ne peut aider l’Afrique tout en continuant à défendre les aides à l’exportation pour les poulets bretons comme le fait le pacte présenté par Ayrault.

C’est légitime, le gouvernement n’interviendrait pas si nos intérêts nationaux n’étaient pas en jeu. En l’espèce, il s’agit notamment de l’uranium. L’alimentation énergétique de notre pays dépend de cette ressource que notre sous-sol ne produit guère. La Centrafrique dispose du gisement de Bakuma et de frontières stratégiques avec des voisins dotés du précieux minerai. Tant que le nucléaire restera la première source de production d’électricité dans notre pays, la France devra contrôler des gouvernements qui détiennent la clé des mines africaines. Bien sûr nous pourrions faire autrement : organiser la transition énergétique pour nous passer d’uranium. Il faudrait pour cela développer les énergies renouvelables et notamment celles tirées de la mer. Cela ouvrirait pour le coup un vrai avenir à la Bretagne, région qui compte un tiers des côtes françaises. Relocalisation de l’économie et planification écologique, deux ruptures qui permettraient une autre politique en Afrique… et en Armorique.

François Delapierre, 
Secrétaire national du Parti de Gauche

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« La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain » 
> « La justice est la sanction des injustices établies »

Anatole France

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