Aller à…
RSS Feed

28 mars 2024

Les prévenus de Pontoise appellent à amplifier, développer la campagne BDS


Boycott de l’Israël, état raciste, guerrier, militariste et belligène

ginette

Les prévenus de Pontoise appellent à amplifier, développer la campagne BDS

vendredi 20 décembre 2013

Les militants du procès de Pontoise, poursuivis depuis trois ans mais finalement acquittés vendredi, appellent, dans le communiqué ci-dessous, à étendre et amplifier la campagne de Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) visant l’Etat d’Israël.

Communiqué

Le tribunal de Pontoise confirme la légalité des appels au boycott d’Israël

Les militants de la Campagne BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions) poursuivis pour avoir appelé au boycott des produits israéliens dans un hypermarché du Val d’Oise en 2010 se félicitent de la relaxe générale prononcée vendredi par le tribunal de Pontoise.

Ils relèvent en particulier que le tribunal a clairement considéré que l’appel au boycott d’un Etat, Israël dans cette affaire-ci, relève de la liberté d’expression, et ne saurait donc être réprimé, dès lors que les limites à cette liberté n’ont pas été dépassées.

Cette décision courageuse, prise par des magistrats indépendants ne peut qu’encourager les amis du peuple palestinien, lequel en a plus que jamais besoin, à poursuivre et amplifier la campagne BDS.

Fait à Pontoise le 20 décembre 2013, les prévenus presents : Laurent Alcini (PCF- Front de Gauche) Sylvette Amestoy (EELV) Alima Boumedienne Thiery (FASE) Sylvain De Smet (EELV) Nicolas Shahshahani (Europalestine) Omar Slaouti ( ex NPA) http://www.europalestine.com/spip.php?article8888

CAPJPO-EuroPalestine

«Un sujet à risque» : Christiane Taubira embarrassée par la «question hyper-sensible» du boycott d’Israël 
«Un sujet à risque» : Christiane Taubira embarrassée par la «question hyper-sensible» du boycott d'Israël
« On ne boycotte pas L’Iran? » Taubira…
Elle devrait rassurer les salariés de Peugeot!
Ne savait-elle pas que L’Iran est soumise à un Embargo sous sa tutelle? 

BDS : une intervention face à Taubira longuement applaudie à Paris 8

 

A l’occasion de sa venue à l’Université de Paris 8 à Saint-Denis ce mercredi, Christiane Taubira a été clairement interpellée au sein d’un amphithéâtre sur le caractère scélérat de la circulaire Alliot-Marie qui criminalise les personnes appelant au boycott des produits israéliens, et qu’elle n’a toujours pas abrogée. Intervention acclamée par tout l’amphithéâtre.

Vendredi 20 Décembre 2013

 

BDS : une intervention face à Taubira longuement applaudie à Paris 8

La ministre de la justice, venue à la rencontre des étudiants pour parler de « Liberté, de Justice et de Citoyenneté », en vantant les mérites de « la créativité et de la vitalité associative » a tout de même pris soin de faire écarter par un dispositif policier démesuré (policiers en uniforme et en civil dans tous les coins) le « Collectif Palestine Paris 8 », souhaitant l’accueillir. Les militants pour le droit et la justice ont néanmoins distribué plusieurs milliers de tracts dans l’université pour dénoncer d’une part le maintien en prison depuis 30 ans de Georges Ibrahim Abdallah, alors que la justice française a demandé sa libération, et d’autre part le maintien de la circulaire Alliot-Marie, qui criminalise les femmes et les hommes de conscience qui appellent au boycott des produits israéliens tant que durent l’occupation et la colonisation illégales de la Palestine.
Dans l’amphi X où avaient pris place des centaines de personnes, la ministre n’a toutefois pas pu éviter une interpellation très argumentée d’une participante, invitée à s’exprimer au micro.
Aïda a en effet pris la parole pour s’étonner que Christiane Taubira, favorable à l’auto-détermination des peuples opprimés, n’ait toujours pas abrogé une circulaire qui ordonne à tous les parquets de faire condamner les citoyens qui appellent au boycott des produits israéliens pour faire respecter le droit international.
« Cette circulaire a pourtant été vivement critiquée tant par de nombreux responsables politiques, que par des magistrats et plus généralement par tous ceux qui sont attachés à la liberté d’expression et au combat anticolonialiste toujours nécessaire », a-t-elle souligné en reprenant les propos énoncés dans le tract diffusé à l’entrée par le Collectif Paris 8.
« Quand la ferez-vous abroger, vous qui parlez de justice et de liberté, et qui savez que c’est en vertu de cette circulaire que des poursuites pénales ont été engagées sur tout le territoire contre des militants associatifs pacifiques appelant à ne pas acheter des produits israéliens, afin que l’Etat d’Israël respecte le droit international et les droits des Palestiniens ? », a demandé Aïda, sous un tonnerre d’applaudissements de l’amphi X, où n’avaient pourtant pas pu pénétrer les militants du collectif, écartés par la police.
La ministre s’est alors sentie obligée de faire une longue réponse, reconnaissant que de nombreux magistrats étaient opposés à cette circulaire et admettant, de manière fort intéressante que « ce n’est pas la loi qui est en cause, mais son interprétation ».
Christiane Taubira a ainsi admis publiquement, en quelque sorte, qu’aucune loi ne permettait de condamner l’appel au boycott par les citoyens dans ce contexte, mais « seule une interprétation de cette loi était en cause ».
Elle a conclu en faisant savoir qu’une réflexion était en cours à ce sujet, et a invité Aïda à y contribuer.

———- Message transféré ———-

Partager

Plus d’histoires deLibye