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28 mars 2024

Agrobisness, accaparement des terres contre souveraineté alimentaire et droits démocratiques


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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<h3 «  »= » » id= »yui_3_13_0_ym1_1_1388151763885_5141″>[Nouvel article] Agrobusiness, accaparement des terres contre souveraineté alimentaire et droits démoc

Entre les lignes entre les mots

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Nouvelle publication sur Entre les lignes entre les mots

Agrobusiness, accaparement des terres contre souveraineté alimentaire et droits démocratiques

by entreleslignesentrelesmots

9« les campagnes des pays du Sud sont traversées par des dynamiques soutenues de résistances, aux formes, identités et revendications renouvelées ».

Laurent Delcourt rappelle les impasse du modèle néolibéral, les menaces à la fois sur les systèmes agroalimentaires et sur les équilibres environnementaux.

« Quels sont les profils de ces acteurs contestataires ? Sur quels enjeux se mobilisent-ils ? Quelle est la portée concrète de leurs luttes et quelles sont les contraintes à la fois internes et externes qui pèsent sur leur développement ? Telles sont les questions auxquelles s’efforcent de répondre les contributions nationales rassemblées dans cette livraison d’État des résistances dans le Sud ».

Intégration croissante des marchés (mondialisation), expansion territoriale des modèles agro-exportateurs au détriments des cultures vivrières, exode rural, libéralisation des prix agricoles, au seul bénéfice des exportateurs des pays du « Nord » (« invasion de denrées alimentaires à bas prix »), déréglementation et privatisation des régimes fonciers, spécialisation agricole, appropriation des terres avec des effets de délocalisation de production alimentaire, etc.

Partout, les économies rurales sont restructurées par l’intervention directe de l’État qui organise son repli au seul bénéfice des marchés.

L’auteur souligne que la « nouvelle ruée sur la terre éloigne d’autant la perspective de réformes agraires dignes de ce nom ».

Laurent Delcour présente les forces et les faiblesses des mobilisations, l’importance de la souveraineté alimentaire, la place de la Via Campesina, la place des nouvelles alliances à construire avec d’autres secteurs sociaux , « syndicats ouvriers, mouvements indigènes, écologistes, de migrants, associations de consommateurs, réseaux de producteurs agro-écologique, instituts de recherche… ».

Une invitation à connaître les différentes dynamiques de mobilisation.

Editorial

Les dynamiques contestataires dans le monde rural au Sud par Laurent Delcourt

Afrique

Afrique du Sud : les travailleurs agricoles entre négociation et lutte des classes par Ronald Wesso

Burundi : résistances paysannes à l’accaparement des terres par Aymar Nyenyezi Bisoka

Égypte : protestations paysannes et émergence d’une nouvelle force politique ? par Tor Hakon Tordhol, Alia Gana

Éthiopie : accaparements de terres tous azimuts dans l’ère post-Zenawi parYohannes Woldemariam

Madagascar : conflits « glocaux » autour des projets extractifs et agraires parVahinala Raharinirina

Niger : dynamiques revendicatives des organisations paysannes parMohamadou I. Magha

République démocratique du Congo : le défi de la structuration à l’échelle nationale par Grégoire Ngalamulume Tshiebue

Sénégal : mouvements paysans et lutte pour la survie de l’agriculture familiale par Demba Moussa Dembélé

Tunisie : les oubliés de la révolution – Protestations et conflits dans le monde agricole par Alia Gana

Amérique latine

Argentine : l’option du soja, contre les paysans et les indigènes par The Oakland Institute et la Coordination nationale des organisations paysannes, Darío Aranda

Brésil : le conflit agrobusiness vs paysannat, un obstacle pour quel développement ? par Bernardo Mançano Fernandes

Bolivie : paysans et indigènes, deux points de vue opposés par Roxana Liendo

Colombie : défis du mouvement paysan face aux inégalités par Carlos Ramírez Chaves

Guatemala : résistance indienne et paysanne à l’agro-industrie de la canne et de la palme par Alberto Alonso-Fradejas

Haïti : terre de résistance à la recherche d’une nouvelle émancipation populaire par Franck Saint Jean

Mexique : des mobilisations rurales à la recherche d’une alternative nationale par Guillermo Almeyra

Paraguay : criminalisation des luttes paysannes et expansion de l’agrobusiness par Marielle Palau

Pérou : nouveau cycle de mobilisation paysanne et indigène par Ramón Pajuelo Teves

Asie

Cambodge : des paysans forcés de quitter leurs terres par Abby Seiff

Chine : héritage de la réforme agraire et effets de l’agro-industrialisation parErebus Wong

Inde : enjeu foncier et résistances sociales contemporaines par Praveen Jha, Avinash Kumar

Indonésie : hauts et bas des luttes pour la terre par Dianto Bachriadi

Népal : origine politique, évolution et acquis de la résistance paysanne parShanker Thapa

Philippines : antécédents et défis des mouvements paysans contemporains par Saturnino M. Borras Jr, Jennifer C. Franco

Sri Lanka : géopolitique de l’accaparement des terres par Jude Lal Fernando

Les analyses des situations dans les différents pays ou régions du monde font ressortir des similitudes et des différences. Similitudes liées aux grandes évolutions de la mondialisation capitaliste et aux politiques excluantes impulsées par la Banque mondiale et le FMI, entre autres à travers les Plans d’ajustement structurels. Ce qui nécessiterait de faire le procès public de ces deux institutions, de leurs dirigeants et de leurs donneurs d’ordres.

Différences quant aux degrés de mobilisation, de construction d’organisations, disparités liées à l’histoire, à la place des groupes «indigènes », à la prise en compte du buen vivir par les autres organisations sociales ou aux politiques institutionnelles.

Il faut faire connaître ces réalités, ces luttes, ces débats.

De ces mouvements de résistance, de leurs popularisations et de l’aide que les organisations sociales dans les pays du « Nord » pourront leurs apporter (en luttant, entre autres, contre les subventions à l’exportation de « leurs » produits alimentaires ou contre l’industrie agroalimentaire européenne et étasunienne), dépendra la conquête, non de la « sécurité alimentaire » néolibérale, mais d’une vraie souveraineté alimentaire, la construction de modèles de développement socialement et écologiquement efficients et respectueux des choix démocratiques des populations.

Je note, une fois de plus, l’absence d’analyses sur les contradictions à l’œuvre dans l’agriculture familiale, et en particulier sur la place des femmes, sur les rapports sociaux de sexes. Trop peu d’auteur-e-s dans ce livre prennent en compte les dimensions genrées de l’agriculture.

En complément possible :

Alternatives Sud : Pressions sur les terres. Devenir des agricultures paysannes (2010) Terres non privées d’habitant-e-s

Alternatives Sud : Emprise et empreinte de l’agrobusiness (2012) Un modèle de développement socialement excluant et écologiquement destructeur

CETIM : Terre et Liberté. A la conquête de la souveraineté alimentaire(2012) La souveraineté alimentaire, un axe transformateur du modèle économique et social dominant

Appel : (Jakarta, le 2 mars 2012) Le 17 avril a été déclaré “Journée internationale des luttes paysannes Stop aux accaparements de terres : La terre est à celles et ceux qui la travaillent !

Via Campesina: Une alternative paysanne à la mondialisation néolibérale CETIM (2002) Quiconque meurt de faim, meurt d’un assassinat

Alternatives Sud : État des résistances dans le Sud – Les mouvements paysans

Centre Tricontinental et Editions Syllepse (Editions Syllepse – Les mouvements paysans), Louvain-le-Neuve (Belgique) 2013, 225 pages, 13 euros

Didier Epsztajn

entreleslignesentrelesmots | 27 décembre 2013 à 8 h 16 min | Catégories: Alternative Sud | URL:http://wp.me/pRE4U-3nK
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