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26 avril 2024

L’amiral Guillaud évoque une opération militaire internationale dans le sud de la Libye


L’amiral Guillaud évoque une opération militaire internationale dans le sud de la Libye
27/01/2014

L’opération Unified Protector, menée en Libye en 2011, aura été un succès militaire incontestable, le soutien à la rébellion ayant permis la chute du régime du colonel Kadhafi. Seulement, l’on sait ce que l’on perd, rarement ce que l’on gagne… Car depuis, le nouveau pouvoir en place à Tripoli a toutes les peines du monde à affirmer son autorité.

Bien sûr, des missions de conseil ont été mises en place par l’Union européenne et l’Otan. Mais, a priori, cela se révèle insuffisant. Les milices créées lors de l’insurrection libyenne (certaines l’ayant été quand le sort du colonel Kadhafi était scellé) refusent de rendre leurs armes, des réseaux criminels et jihadistes proliférent, les frontières, notamment dans le sud du pays, ne sont pas sécurisées, Benghazi et la Cyrénaïque sont le théâtre régulier d’attentats et d’assassinats contre des représentants de l’Etat libyens et des ressortissants occidentaux, des affrontements entre tribus rivales ont eu lieu à Sebha, les royalties liées à l’exploitation pétrolière n’entrent plus dans les caisses… Bref, la situation est très instable.

A plusieurs reprises, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué le sud de la Libye dans ses récentes interventions. La région tend à devenir un repaire pour les groupes jihadistes, comme l’est devenu la Cyrénaïque. Le 24 janvier, devant le le Center for Strategic and International Studies, il a ainsi affirmé que “la Libye représente un défi de premier rang” et que “nous serons obligés d’aider les pays voisins à se prémunir du chaos libyen”.

Encore chef d’état-major des armées (CEMA) jusqu’au 15 février prochain, date à laquelle il passera le témoin au général Pierre de Villiers, l’amiral Edouard Guillaud a abordé, ce jour, le cas libyen lors d’une rencontre avec l’association des journalistes de défense. Et selon lui, il faudrait faire davantage en Libye, en envisageant une intervention militaire internationale.

“L’idéal serait de pouvoir monter une opération internationale avec l’accord des autorités libyennes”, a-t-il en effet affirmé. “Mais quelles autorités”, a-t-il demandé. “Le problème du sud libyen, c’est qu’il faut d’abord qu’il y ait un État dans le Nord. Ensuite il y a plusieurs sud-libyen, il y a Koufra, à coté de la frontière égyptienne, et la zone de Sebha”, a-t-il ajouté, parlant de l’existence d’un “trou noir” susceptible de devenur le “nouveau centre de gravité du terrorisme”.

Selon l’amiral Guillaud, il n’est pas le seul à estimer nécessaire une telle intervention. Cette idée serait partagée par nombre de ses homologues étrangers, qui pensent en effet qu’il “va falloir que la communauté internationale y aille mais, pour cela, il faut d’abord que le Nord soit stabilisé”.
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Escalade armée en Libye : Des milliers de Libyens affluent vers la Tunisie 22/01/2014
Escalade armée en Libye : Des milliers de Libyens affluent vers la Tunisie

Des milliers de Libyens ont commencé à affluer vers la Tunisie, fuyant la dégradation de la situation sécuritaire dans leur pays, avec la recrudescence des affrontements armés entre les forces gouvernementales et les milices armées, rapporte UPI, citant radio Tatouine.
Le point de passage frontalier tuniso-libyen (Ras Jedir) connait une grande activité, avec l’afflux de Libyens désireux de regagner le territoire tunisien.

Selon radio Tatouine. , 3 mille Libyens sont arrivés audit point de passage jusqu’au lundi 20 janvier, un nombre qui est appelé à augmenter étant donné la file de voitures qui attend du côté libyen du passage frontalier.

Le point de passage frontalier de Ras Jedir est situé à près de 600 km du sud-est de la capitale Tunis.

Selon des familles libyennes qui ont réussi à entrer en Tunisie pendant les deux derniers jours, des milliers de Libyens attendent leur rôle pour rentrer au territoire tunisien à partir le deuxième point de passage frontalier Ouazen/ Dhiba.

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Le Congrès décrète l’état d’urgence après les violences au Sud 20/01/2014
Libye : Le Congrès décrète l’état d’urgence après les violences au Sud

Le Congrès général national (CGN, parlement), la plus haute autorité en Libye, a décrété samedi l’état d’urgence, après des heurts dans le sud et un flot de rumeurs sur l’implication de partisans de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi dans des violences.
Le Congrès a pris cette décision au cours d’une séance extraordinaire consacrée à la situation à Sebha, dans le sud, théâtre d’affrontements tribaux depuis plusieurs jours, a annoncé le chef du gouvernement, Ali Zeidan, à la télévision.

Des affrontements ont repris samedi à Sebha lorsqu’un groupe armé a pris le contrôle d’une base militaire, après plusieurs jours d’une relative accalmie, selon le gouvernement.
La semaine dernière, des combats entre des tribus locales y avaient fait une trentaine de morts.
Des sources locales affirment que le groupe armé est composé de partisans de l’ancien régime, qui tentent de profiter de la sécurité précaire dans la ville.

Dans la soirée, le porte-parole du ministère de la Défense, Abderrazak al-Chebahi, a annoncé que l’armée avait repris le contrôle de la base militaire de Tamenhant.
Il a ajouté que l’armée traquait les assaillants ayant pris la fuite dans le désert, faisant état de raids aériens de l’armée de l’air contre certaines cibles, sans autre détail.
M. Chebahi a confirmé que ce groupe était composé de partisans de l’ex-dictateur tué en octobre 2011.
Nous les connaissons et nous allons les traquer où qu’ils aillent, a-t-il ajouté.
Un flot de rumeurs circule par ailleurs sur les réseaux sociaux, faisant état de défilés de pro-Kadhafi dans certaines villes à l’ouest de Tripoli, en particulier à Ouercheffana et Al-Ajilet. Quelques photos ont été postées sur Facebook, sans qu’il soit possible de les authentifier.
Ces rumeurs sont également alimentées par des chaînes de télévision pro-Kadhafi, qui diffusent depuis l’étranger.

Ali Zeidan a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs qui visent, selon lui, à provoquer une crise dans le pays.

Il a également assuré que la situation était sous contrôle à Sebha, tout en annonçant l’envoi d’ex-rebelles en renfort dans cette ville.
En l’absence d’une armée professionnelle, les autorités font régulièrement recours à ces anciens rebelles, qui avaient combattu le régime kadhafiste, tombé en octobre 2011, pour rétablir l’ordre dans le pays.
Le sud libyen est régulièrement le théâtre d’affrontements meurtriers entre les tribus arabes et celle des Toubous. Les combats les plus meurtriers y ont eu lieu en 2012, faisant près de 150 morts, avant qu’un cessez-le-feu ne soit conclu.
Les Toubous, d’origine subsaharienne, vivent à cheval sur la Libye, le Tchad et le Niger, et dénoncent leur marginalisation au sein de la société libyenne.
Ils sont régulièrement accusés par les autres tribus de compter dans leurs rangs des combattants étrangers, venus notamment du Tchad. Les tribus arabes dénoncent l’inaction du gouvernement face à une invasion étrangère.

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