Le monde arabe et musulman se renforce dangereusement en Afrique !
28 février 2014
Le monde arabe et musulman se renforce dangereusement en Afrique !
le 26 février 2014
La prétendue générosité des pays du Moyen-Orient et Maghreb, à l’endroit de l’Afrique subsaharienne, s’accompagne de la prise de contrôle brutale d’activités culturelles et économiques dans des efforts poursuivant d’influence à l’avilissement des populations aux différents courants théologiques divisant le monde musulman.
Depuis la chute du guide libyen, Mouammar Kadhafi en 2011, notoire rempart aux immixtions brutales du Moyen-Orient et des conquistadors musulmans sous l’alléchant de financement divers ; ce dont sa munificence mémorable générosité à destination des États et peuples d’Afrique caractérisait un écueil aux aventuriers, ne s’accompagnait guère de propagande théologique et encore moins s’investissant ardemment à l’endoctrinement à la formation d’adeptes à l’islam fut-il présenté modéré, comme l’entrevoit et mène le Maroc au Mali… Depuis la chute de Kadhafi, avec la surprenante complicité du monde arabe du Moyen-Orient et le refus d’obstruction du monde musulman du Maghreb africain, une prétendue rivalité mais plus certainement une sibylline entente de partage d’influence se tramerait entre les États du Moyen-Orient et ceux du Maghreb sur le dos des populations africaines subsahariennes : aux États du Maghreb le Nord de la partie subsaharienne d’Afrique, et à ceux du Moyen-Orient le sud !
Tel serait en sourdine le feu animant de fioriture l’épopée d’aller à la rencontre des États subsahariens du Roi marocain, Mohammed VI, dont le royaume n’est membre des institutions internationales africaines notamment l’emblématique Union Africaine ! Et l’escompte que manifeste l’hardiesse à la concession de prêt et participation aux financements de projets d’infrastructures dont se dévouent le Moyen-Orient (tel le Koweït par le biais du Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA), qui signa une convention de prêt de 5 milliards de francs CFA destinés à la construction et à l’équipement d’un lycée professionnel à Yaoundé, participe à hauteur de 4 milliards de francs CFA à la réalisation de la route Sangmélima-Djoum devant déboucher sur le ville de Ouesso, au Congo).
Il ne devrait pas être méconnu que l’emploie de la force déstabilisatrice accompagne favorablement des intentions avilissantes et esclavagistes, ce que conforte allègrement les différentes nébuleuses contestataires et factieuses, en prolifération en Afrique, sous le criard et revendication de l’islam, financées par des forces obscures dont l’ombre se révèle de toujours du côté du Moyen-Orient et les bases arrières au Maghreb : des Sbebabs en Somalie à Boko-Haram au Nigéria, en passant par la Séléka en Centrafrique et les différentes forces armées sévissant au Nord du Mali et du Niger, etc.
L’Afrique subsaharienne en démultipliant les coopérations avec des acteurs dont le prosélytisme religieux est âme : ne s’ouvre telle pas un peu plus en contradiction assassine à ses vœux d’indépendances et d’émergences ?
La croisade africaine de Mohammed VI
Un esprit rétrograde et vieillot, suranné et réfractaire à l’évolution, narcissique et totalitaire, peut-il s’ouvrir favorablement au respect et à l’avantage des autres !?
Il est de mauvais augure et de profond non sens, au regard des avancées humaines et sociétaires de part le monde, que soient maintenues des formes de gouvernance et direction des aspirations des peuples sous l’étreinte successorale d’une famille ! Et consternant que de telle manifestation de gouvernance sociétaire, sanglant d’endoctrinement (cultuel) et d’abrasion du libre arbitre les masses populaires, puissent être vecteur de saine coopération avec d’autres modèles sociétaires ! Au point de laisser prospérer à son pas de porte (frontière) des esprits éclairés !
L’aventure africaine dans laquelle se lance le Roi du Maroc, Mohammed VI, dont le pays ne ménage guère ses efforts à espérer rejoindre l’Union Européenne et ses institutions à défaut de possibilité actuelle de rattachement territorial, au mépris des institutions africaines, ne saurait être perçue d’un altruisme débonnaire voire bénéfique aux populations subsahariennes…mais bien plus d’un puant maléfique relent d’extension d’influence par le truchement de distribution de prébende produisant et entretenant des obligés…et ce, sous saillant et malsain objectif de tractation future d’avec l’Europe de plus en plus dominatrice des évolutions des sociétés africaines : à l’exemple du Mali, carrefour de l’Afrique de l’Ouest, où aucune décision d’importance sur l’essor du pays et impactant la sous région africaine ne puisse être instiguée sans l’aval et matérialisée sans l’adoubement européen sécurisant la sous région.
L’encombrante sécurité captée de force par l’Europe, manifestée de déploiement sans cesse de troupes armées, supposant geindre d’à venir un fléau (dévastateur) de revendication multiple en liberté, notamment le libre arbitre dont s’horrifie les esprits et sociétés totalitaires, favoriserait de prévention et d’anticipation l’ouverture de la boîte à pandore de l’immixtion dans le quotidien des sociétés africaines subsahariennes.
Nul doute qu’au départ inéluctable, quel qu’en soit l’étendue de la présence sécuritaire européenne en Afrique et dont la durée suscitera la cristallisation des mécontentements au risque de légitimer la contestation, le principal danger aux portes du Maghreb et dont le Maroc colonisateur du peuple sahraouis, soit que les populations subsahariennes s’ouvrent plus hargneusement de solidarité sur le sort des populations noires malmenées d’esclavage et méprisées au Maghreb et dans le monde Arabe….l’anticipation en serait alors à se présenter en bienfaiteur auprès des populations subsahariennes, quitte à user de la division en incubant et inoculant les tensions confessionnelles de l’islam (chiite, sunnite, wahhabite, malékite, etc.), au profit d’assistance de pacotille avec l’appui neutralisant de l’endoctrinement cultuel.
L’important restant à découvrir de l’intérêt des États et des populations d’Afrique subsaharienne à donner corps à des manifestations inamicales ?
Joseph TAPA