Quand le pays est en danger, entre ses enfants, on a besoin de stéréoisomérie car, nous sommes tous différents. L’amour de la Patrie chevillé au corps, opposants ou pas, la plupart des Camerounais font corps pour que la vermine terroriste regroupée au sein de la secte Boko Haram cesse, enfin, de tuer nos frères du nord, de l’extrême-nord et au-delà. La question est nationale et non LE problème d’une personne. Suivez mon regard ! Peut-on accepter que des islamo-fascistes tenant en joue les institutions du Nigeria le fassent aussi au Cameroun ? Que nenni.
Il y a certains, ayant la haine comme seul moyen d’expression, des voltigeurs du mensonge, qui se permettent encore de nous narguer avec des sorties aussi hasardeuses que criminelles. Ils n’ont de Camerounais que les papiers. Avec des arguments foireux et fallacieux, ils vous diront que critiquer ne veut pas dire détester or, ils ne critiquent nullement, au contraire, ils veulent remettre en cause l’action gouvernementale, qui est pourtant entrain de porter ses fruits au fil des jours. Ce que l’armée nigériane n’est pas parvenue à faire durant des années, la camerounaise est entrain de le réaliser. D’autres, après avoir critiqué vertement le déploiement de l’armée camerounaise dans les zones frontalières, sont subitement devenus prudents avec les succès militaires constatés. Ils préfèrent donc « prendre les sissongos », et ne s’expriment plus. Quant à d’autres, téméraires, ils veulent changer de sujet à chaque post sur Facebook, ou à défaut triturer le trait en parlant d’une guerre qui ne nous concerne pas et par conséquent, n’étant pas la notre, nous jetons l’argent par les fenêtres. Pour appuyer ses dires, ce gugusse affirmait même qu’il n’y a plus de carburant à Yaoundé à cause de ça. Visiblement, il ne sait pas ce que signifie une « mobilisation générale ». Quelle folie !
Les serviles laquais de l’Occident et ennemis du Cameroun savent-ils de quoi Boko Haram est-il le nom ? A force de regarder, que dis-je, de lorgner le Cameroun sous le schème d’un seul homme dont l’ubiquité ne saurait exister, ils se perdent en conjectures ridicules. Le chapelet des méfaits de ce groupe, ses crimes, ne suffisent-ils pas à convaincre même les plus sceptiques ? Soit, ils sont aveugles, soit, ils sont simplement de mauvaise foi. Nous optons, ici, pour le second exemple, celui de la mauvaise foi. Il suffit d’entendre les témoignages des jeunes filles de Chibok, enlevées par ces meurtriers, qui se sont évadées pour comprendre. Le discours de l’inénarrable chef de Boko Haram Shekau Abubakar selon lequel les filles allaient être vendues est faux. En effet, selon ces filles, elles ne servaient leurs geôliers que pour le sexe. Battues, humiliées et parfois violées 15 fois par jour, comme l’a révélé le site NigeriaWatch, ce matin. C’est dire. C’est cette barbarie que les thuriféraires de ce gang de barbares veulent pour nos filles ? Oladimeji Thompson, du Réseau Omoluabi, l’un des conseillers qui a travaillé avec les filles échappées a dit que trois d’entre elles ont révélé qu’il y avait des viols massifs commis par des combattants de Boko Haram. Des voix s’élèvent au Nigeria pour critiquer l’action du Gouvernement nigérian qui veut négocier avec ce groupe, en la personne du pasteur Thompson, qui a parlé avec les filles violées.
Que ceux qui prétendent être Camerounais et s’habillent d’oripeaux élogieux envers leur pays le prouvent par des faits et non par des imprécations et des incantations puériles. Savent-ils que l’action de l’armée camerounaise à fait bouger les lignes au Nigeria ? Ainsi, il a été démontré que des officiers nigérians étaient des traîtres. Aujourd’hui, la cour martiale a commencé à juger ces derniers, qui étaient en collusion avec les membres du groupe Boko Haram, qui a vu ces terroristes prendre le dessus. Au cours des 10 dernières années, l’armée nigériane avait pourtant engagé une lutte incessante contre Boko Haram mais, ces derniers temps, la secte terroriste a pris le meilleur sur l’armée. A plusieurs reprises, les soldats ont été pris dans des embuscades. Hélas, la secte avait été avertie des opérations militaires par des terroristes infiltrés dans les services de sécurité. Je ne sais pas si la peine de mort est d’actualité au Nigéria mais, je crois que la prison ne leur sera pas douce…Non, mes frères, nous allons lutter fermement contre Boko Haram, et ceci, jusqu’à notre dernière goutte de sang…
Publié le juin 7, 2014 @ 20:00 Allain Jules