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24 avril 2024

Qui est Bernard Squarcini ?


Bernard Squarcini est né en décembre 1955, à Rabat, au Maroc qui était encore sous protectorat français. Il a été haut fonctionnaire français, commissaire de police et préfet.
Une fois Nicolas Sarkozy élu à la présidence de la république, le voici nommé, le 27 juin 2007, à la DST (Direction de la Surveillance du Territoire). Le 1er juillet 2008, la fusion de la DST et de la DCRG (Direction Centrale des Renseignements Généraux) étant réalisée, dès le lendemain, 2 juillet, Bernard Squarcini est chargé de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur), spécialisé notamment dans le renseignement antiterroriste… sur l’« Islam radical ». Il va occuper ces hautes fonctions du 2 juillet 2008 au 30 mai 2012.
En France où il y a – fort heureusement pour elle – une diversité d’êtres humains provenant d’autres pays du monde, aux langues et aux cultures qui l’enrichissent… le pauvre directeur Squarcini n’a jamais connu, durant ces quatre années, et ne connaîtra jamais personne pratiquant la langue arabe. Mais comment a-t-il donc rempli ses fonctions en tant qu’il était chargé de veiller sur l’« Islam radical » ?
Malgré sa méconnaissance de la langue arabe, l’ancien haut fonctionnaire de la DCRI, Bernard Squarcini, a tout de même déclaré à un hebdomadaire que le document libyen, publié par Mediapart, était un « faux grossier » : sur quoi s’appuyait-il donc pour faire cette affirmation ? Selon l’ex-président de la république française, Nicolas Sarkozy, qui est juge et partie dans cette affaire concernant le financement de sa campagne présidentielle, ces documents libyens « sont faux » : sur quoi s’appuie-t-il pour faire cette déclaration dans un journal ? Sur le fait qu’il ne bénéficie plus, depuis sa chute en 2012, de l’immunité présidentielle ? Et c’est ce pitre qui veut se représenter devant l’électorat pour retrouver une immunité qui risque de lui faire cruellement défaut si les enquêtes judiciaires qu’il traîne à ses fesses avancent plus vite que prévu ?
Le 29 juillet 2014, arguant, une nouvelle fois, de sa méconnaissance de la langue arabe pour parler d’un document dont la reconnaissance de l’authenticité pourrait avoir une valeur essentielle, l’ex-directeur à la DCRI, qui ne se risque plus à parler « ni sur le fond ni sur la forme » de ces documents, fait appel à de vagues souvenirs : « les couleurs » des « documents libyens » qu’il a pu voir. Les enquêtes sur l’Islam radical, sans une connaissance sûre de la langue arabe, ne devaient pas être tristes dans les services de la DCRI…

Comment donc la DCRI pouvait-elle trouver, pour enquêter sur l’« Islam radical », « les compétences techniques, notamment linguistiques » qui lui faisaient tant défaut « pour analyser ce document » libyen ?
Aussi nuls soient-ils ces individus ont tout de même réussi à briser la structure économique et politique de base de l’Afrique du Nord de ces quarante-deux années, de 1969 à 2011, et à semer le chaos dans la Libye de Muammar Gaddhafi. Se reporter à :
http://francoisepetitdemange.sitew.fr

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