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19 avril 2024

«Israël» et les takfiristes, un même combat


Solidarité Palestine
Alahed

«Israël» et les takfiristes, un même combat

Samer R. Zoughaib


Photo: D.R.

Mardi 21 octobre 2014

Le ministre «israélien» de la Guerre, Moshé Yaalon, a reconnu que son «pays» soutenait les «rebelles» syriens, notamment sur le plateau du Golan.

Dans des interviews accordées la semaine dernière à plusieurs médias israéliens, le général Yaalon souligne que «des groupes liés à l’Armée syrienne libre contrôlent l’autre côté de la frontière (dans le Golan occupé, ndlr)».

Il ajoute que des tronçons de cette frontière sont sous le contrôle du «Front al-Nosra», qu’il n’hésite pas à qualifier de «courant le plus modéré de l’organisation Al-Qaïda».

Et le ministre sioniste de poursuivre: «Il n’est pas un secret que nous leur fournissons des soins médicaux, du lait et de la nourriture pour les nouveau-nés, des équipements et des couvertures pour se protéger du froid de l’hiver.

Mais tout cela sous la condition qu’ils empêchent les organisations les plus extrémistes d’arriver à la frontière». Bien entendu, aux yeux du ministre, Al-Qaïda ne fait pas partie de ces «organisations extrémistes».

Bien qu’édulcorés, les déclarations de Yaalon constituent un aveu on ne peut plus clair de la connivence et de la complicité qui existent entre les groupes terroristes en Syrie et «Israël».

Ses propos sur l’aide en «couvertures, en nourriture et en lait» font sourire, et rappellent ceux du député libanais Okab Sakr, qui était en charge par l’ancien Premier ministre Saad Hariri de coordonner l’aide fournie par le Courant du futur aux rebelles syriens, dès le début de la crise… jusqu’au jour où des enregistrements sonores prouvent que le député livrait, en fait, des armes et des munitions.

Un soutien militaire direct

En réalité, le soutien fourni par les «Israéliens» aux soi-disant «révolutionnaires» syriens est bien plus important et va au-delà de l’aide humanitaire. Les groupes terroristes coordonnent étroitement leur action sur le terrain avec «Israël», qui est réfléchie de manière à servir directement les intérêts de l’entité sioniste.

On se souvient tous du rôle déterminant joué par «Israël» dans la contre-offensive lancée par les rebelles dans la Ghouta orientale de Damas, à l’automne 2013, et qui a«Israël» et les takfiristes, un même combat. tourné à la déroute. Lors de cette bataille, les systèmes électroniques «israéliens» avaient brouillé les télécommunications de l’armée syrienne, pour la priver d’yeux et d’oreilles et faciliter, de la sorte, l’attaque des rebelles.

Le rôle «israélien» était encore plus visible lors de l’offensive des terroristes sur le plateau du Golan, en septembre dernier. L’artillerie de l’entité sioniste a pilonné les positions de l’Armée arabe syrienne dans la région, avant que les rebelles ne les prennent d’assaut.

Le 23 septembre, la «DCA» israélienne a même abattu un appareil syrien qui bombardait des colonnes de combattants d’«Al-Nosra».

Dans le Golan occupé, les groupes terroristes sont en train d’exécuter à la lettre le plan d’«Israël», qui consiste à établir une «ceinture de sécurité», à l’instar de celle qu’il a mis en place au Liban-Sud, pendant ses 22 ans d’occupation.

Les pseudo-révolutionnaires syriens sont, en fait, une copie conforme de la milice supplétive d’«Israël», l’Armée du Liban-Sud, dirigée par Saad Haddad puis par Antoine Lahd.

En observant ces faits, on réalise à quel point le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, dit vrai lorsqu’il affirme que les takfiristes et «Israël» sont les deux faces d’une même médaille. Combattre les groupes terroristes devient, dès lors, une mission aussi sacrée que la lutte contre l’occupation israélienne. En écrasant les takfiristes, où qu’ils se trouvent, les résistants infligent une défaite à «Israël».

Source: french.alahednews

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