Lettre ouverte de Françoise Petitdemange à ceux qui ont appelé la guerre sur leur pays, la Libye
4 novembre 2014
Lettre ouverte de Françoise Petitdemange à ceux qui ont appelé la guerre sur leur pays, la Libye
Que la honte retombe sur vous, esclaves made in CIA, qui avez appelé les bombes françaises, britanni- ques, états-uniennes – financées en grande partie par la mule du Qatar qui a vendu son âme au diable tandis que la mule qui lui succède achète la France et d’autres pays endetté(e)s jusqu’au cou – sur votre propre pays, la Libye, pour le remettre, comme avant la Révolution du 1er Septembre 1969, sous le joug étranger.
Que la honte retombe sur vous, esclaves qui avez profité de la Révolution du 1er Septembre 1969 et de tout ce qu’elle a apporté aux habitants et aux habitantes de la Libye, à vos grands-parents, à vos pères, à vos mères, à vos frères, à vos sœurs, aux familles, aux clans, aux tribus, durant 42 années : savez-vous, esclaves asservis par le fric que vous a filé ce service secret comme à des prostitué(e)s, que le roi Idriss 1er était un roi fantoche, que le peuple libyen vivait dans des bidonvilles et était analphabète.
N’est-ce pas, grâce aux douze jeunes hommes et à la centaine de civils et de militaires qui, au péril de leur vie, avaient fait la Révolution, sans effusion de sang, que vous avez pu avoir un vrai toit, apprendre à lire, à écrire, à compter, en arabe, dans votre propre langue et non pas dans la langue des colonisateurs !
Vous, vous n’avez été capables, en 2011, que de faire une contre-révolution avec l’appui des armes étrangères bazardées sur une population de six millions d’habitant(e)s. Vous n’avez été capables que de faire une contre-révolution dans le sang et les larmes. Vous n’avez jamais eu aucune perspective d’avenir pour votre pays : trois ans après votre contre- révolution doublée d’une guerre coloniale, vous voici avec votre pays détruit, avec une population qui vous fuit comme la peste. Vous vous croyez les nouveaux maîtres mais vous n’êtes, sans vous en rendre compte, que des esclaves armés jusqu’aux dents par les ennemis de votre pays et de votre religion qui pillent les principales richesses que le sol libyen renferme encore : les hydrocarbures ! Vous êtes dans l’Imaginaire. Lorsque vous reviendrez à la réalité, il sera trop tard !
Savez-vous ce que fait le Polichinelle français (BHL), Bernard-Henri Lévy, qui affiche son sionisme ? Il se rit des Arabes, il se rit de vous ! Après avoir poussé Nicolas Sarkozy à faire la guerre contre votre pays natal pour le détruire, il se moque de vous comme il se moquait, en 2011, des traîtres Mustapha Abdel Jalil, Abdul Hafiz Gogha, etc., lorsqu’il les rencontrait à Paris ou ailleurs. Le général Abdelfattah Younes, qui a trahi les idées de sa jeunesse en se laissant entraîner dans cette guerre coloniale, a été très vite identifié par Polichinelle aidé par le Mossad. À propos, où donc est-il ce traître à son pays, Mustapha Abdel Jalil, le petit monsieur qui croyait jouer dans la cour des grands et qui, sans s’en rendre compte, se faisait flouer, duper ? le petit monsieur qui est à l’origine de combien d’hommes, de femmes, d’enfants tué(e)s en Libye ? Où donc est-il ce président fantoche du congrès national général de la Libye, Mohammed Youssef el-Megaryef, l’assoiffé de pouvoir qui a déguerpi au bout de neuf mois ?
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Jamais ces Révolutionnaires de 1969 n’auraient traité le roi et sa famille comme vous avez traité Muammar Gaddhafi ; vous avez traité le Guide révolutionnaire, qui a tout donné à son pays, jusqu’à sa vie, jusqu’à ses fils, comme vous avez traité Abou Bakr Younis Jaber, Khouildi El Hamidi et sa famille, et tant d’autres… qui avaient fait passer la Libye du pays le plus pauvre de la planète au pays le plus riche du continent africain…
En décembre 2010, la Libye était le pays le moins endetté du monde. Qu’avez-vous fait, esclaves, du respect que Muammar Gaddhafi avait su inspirer pour votre pays ? Savez-vous qu’en France, les médias, qui vous tendaient leurs micros, n’ont plus rien à faire de vous : dorénavant, ils cherchent d’autres pays, d’autres populations à détruire. Au nom des droits de l’homme !
Votre seul salut ? Le retour de la Libye verte !
Françoise Petitdemange
Vendredi 31 octobre 2014, 15 heures 30