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29 mars 2024

LA POLITIQUE MILITAIRE DES ÉTATS-UNIS ET DE L’OTAN (LA GUERRE DES OLÉODUCS)


 

LA POLITIQUE MILITAIRE DES ÉTATS-UNIS ET DE L’OTAN

(LA GUERRE DES OLÉODUCS)

Bibeau.robert@videotron.ca

31.11.2014

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-politique-militaire-des-etats-unis-et-de-lotan-la-guerre-des-oleoducs/

Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents. La guerre est la continuation de la politique entre les classes sociales au sein d’un même État (guerre civile). Dans une société de classes, la guerre  manifeste la violence réactionnaire de l’ancien régime de classe qui s’accroche au pouvoir. Selon la théorie marxiste, la guerre est la poursuite des activités économiques, politiques et diplomatiques par des moyens drastiques et violents entre les États concurrents (guerres de conquêtes). L’expression « État de droit » est une fumisterie bourgeoise. Tout État constitué est un État régi par des lois (le droit bourgeois), des ententes, des accords, des principes codifiés et imposés par la classe dominante à toutes les classes de cette société. Le IIIe Reich allemand était un État de droit bourgeois. La République américaine est un État de droit bourgeois de type autoritaire où les corps policiers répressifs ont pour mission de réprimer les révoltes et d’imposer la domination de la classe capitaliste monopoliste sur l’ensemble de la société avec le soutien idéologique d’un appareil de propagande sophistiqué proclamant la « liberté des riches » d’exploiter et d’opprimer la classe laborieuse.    

D’après l’idéologie marxiste, la guerre, la politique et la diplomatie sont les fruits des contradictions économiques qui secouent le mode de production. Le mode de production capitaliste à son stade impérialiste détermine la politique, la diplomatie et la politique militaire d’un État, ou  d’une alliance impérialiste d’États. Selon ces principes, il est requis d’analyser et de comprendre le développement économique d’un pays, ou d’une alliance de pays impérialistes, afin d’expliquer la politique militaire de ces États. Dans un texte précédent, nous avons présenté l’analyse marxiste de la présente crise économique systémique qui secoue l’impérialisme (1). Nous allons maintenant présenter la politique militaire des États-Unis d’Amérique, de l’OTAN et de l’Alliance atlantique pour la région du  Moyen-Orient.

La guerre et les moyens militaires

Selon des généraux de l’état-major de l’Armée populaire de Chine la guerre et l’armement militaire contemporain « n’est plus l’usage de la force armée pour obliger un ennemi à se plier à sa propre volonté », mais l’utilisation de « tous les moyens, dont la force armée ou non armée, militaire ou non militaire et des moyens létaux ou non létaux pour obliger l’ennemi à se soumettre à ses propres intérêts » (sic). « Toute la difficulté des guerres nouvelles est de savoir combiner armes classiques et armes nouvelles, et les auteurs appellent les états-majors, et principalement et paradoxalement l’état-major américain, à ne pas surestimer le pouvoir des armes militaires traditionnelles » (2).

D’après ces généraux le coût des armes classiques et la crainte de la guerre ultime (nucléaire) entrainent d’importantes recherches, dans le même temps où s’épuisent les armes de conception nouvelle, de nouveaux concepts d’armes émergent. De fait, « il n’est rien au monde aujourd’hui qui ne puisse devenir une arme » soutiennent ces généraux (3).

Depuis l’apparition du mode de production capitaliste, la puissance militaire conventionnelle d’un État correspondait à sa puissance économique et industrielle. Ainsi, le Japon n’avait aucune chance de battre les États-Unis d’Amérique dans un conflit conventionnel si l’on compare les moyens de production totalement disproportionnés que possédait chaque belligérant. Ce fut l’immense surprise de l’Allemagne Nazi que de découvrir que l’URSS avait en moins de vingt ans développée une industrie lourde de calibre international ce qui lui permit de battre l’Allemagne et de conquérir l’Est de l’Europe. Par contre, si l’on en juge par la performance de l’armée américaine en Somalie, où elle se trouva désemparée face aux forces d’Aïdid, on peut conclure que la force militaire la plus moderne n’a pas la capacité d’écraser un soulèvement partisan. Il en fut de même pour l’armée américaine au Vietnam, au Cambodge, en Afghanistan et en Irak et pour l’armée Russe en Afghanistan.   

Pour ces généraux chinois « un  krach boursier provoqué par l’homme, une seule invasion par un virus informatique (ou par le virus Ébola. NDLR), une simple rumeur ou un simple scandale provoquant une fluctuation du taux de change d’un pays ennemi […], toutes ces actions peuvent être rangées dans la catégorie des armements de conception nouvelle. […] Nous croyons qu’un beau matin les hommes découvriront avec surprise que des objets aimables et pacifiques ont acquis des propriétés offensives et meurtrières » (4). Analysons maintenant la politique militaire – guerrière – du clan impérialiste occidental face à ses concurrents impérialistes.

L’énigme du Moyen-Orient dans la politique américaine et de l’OTAN

L’impérialisme occidental dans son affrontement avec la puissance chinoise et l’alliance de Shanghai (Chine, Russie, Kazakhstan, Biélorussie, etc.) déploie d’intenses tactiques alambiquées et planifiées. La mission de désinformation des médias à la solde consiste à enfumer ces agressions ainsi que les tactiques militaires des divers camps impérialistes, et à présenter ces manigances meurtrières comme la mise en œuvre d’une stratégie du chaos ou de guerres féodales, intertribales, interethniques, interreligieuses et nationalistes démocratiques (sic). Ce sont des mensonges auxquels adhère avec enthousiasme la gauche bourgeoise.

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Le dessous des cartes avec les talibans d’Afghanistan

Le premier acte de la plus récente séquence des guerres d’agression américaines a débuté après l’attentat du 11 septembre 2001. L’attaque de l’OTAN qui suivit cibla l’Afghanistan. Cette offensive visait soi-disant à abattre Ben Laden et à exterminer Al-Qaïda, groupuscule terroriste que les services secrets occidentaux avaient eux-mêmes créer, armer, équiper et payer dans la phase précédente de la succession de guerres d’agression pour occuper ce pays et stopper l’avancée impérialiste soviétique dans cette contrée. Depuis, le monde aura appris que les amis des États-Unis dans les services secrets pakistanais (SIS) dissimulaient Ben Laden sur leur base militaire où les Américains sont allés l’assassiné afin de l’empêcher de parler, mais aussi pour faire un exemple, afin que les futurs chefs terroristes stipendiés sachent ce qu’ils en coûtent de renier leur allié (5).

LA SUITE DE L’ARTICLE »»  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-politique-militaire-des-etats-unis-et-de-lotan-la-guerre-des-oleoducs/

POUR SE DÉSINSCRIRE : BIBEAU.ROBERT@VIDEOTRON.CA

POUR UN COMPLÉMENT D’ANALYSE : http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520

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Les talibans furent alors présentés comme les Belzébuth de l’humanité. Les bombardements des villages afghans furent présentés comme la première croisade moderne pour la libération des femmes afghanes des mains des satyres. Treize années plus tard, suite à des centaines de milliers
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