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18 avril 2024

Affaire Dieudonné Mballa : Un règlement de compte des autorités françaises?


Cest quoi cette société qui muselle ses humoristes ? C’est la liberté d’expression façon Vals ?

ginette

Affaire Dieudonné Mballa : Un règlement de compte des autorités françaises?

Détails Publication : 15 janvier 2015

 

Au motif d’« apologie du terrorisme » l’humoriste Camerounais Dieudonné Mballa a été mis en garde à vue ce mercredi 14 janvier 2015. L’homme qui est poursuivi cette fois pour une message posté sur son compte facebook, « je me sens Charlie Coulibaly », sera jugé le 4 février prochain jugé au tribunal correctionnel de Paris.

Dans la lutte contre le terrorisme les têtes commencent a tomber et les règlements de compte semblent prendre le pas sur la justice. Après l’alcoolique de Valenciennes et le cas de Toulouse, c’est au tour de Dieudonné Mballa le camerounais, de se faire rappeler à l’ordre par la justice française au motif d’ « apologie du terrorisme ». L’humoriste est en garde à vue depuis mercredi 14 janvier et devrait en principe être jugé le 4 février prochain. Au soir de la marche pour la liberté d’expression, l’homme estimant que Charlie venait de consacrer encore sa liberté d’expression, avait lancé via son compte facebook  « je me sens Charlie Coulibaly ».

Bernard Cazeuneuve, le premier, s’était insurgé contre ces propos qu’il rangeait alors dans le grand placard d’apologie du terrorisme, la nouvelle infraction française. Le 12 janvier, Dieudonné s’était défendu d’avoir publié ce message pour faire rire son public. L’humoriste avait parlé des quatre-vingt procédures judiciaires dont il a été l’objet au cours de l’année écoulée et avait rappelé qu’il se fatiguait d’être qualifié d’ennemi public par les autorités françaises qui ne perdent jamais une occasion de détourner ses propos pour le mettre dans le viseur des juges.

Dieudonné Mballa est-il finalement pris au piège après des lynchages médiatiques qui ont tourné toujours à son avantage, des interdictions de spectacles, des mises en examen sans grande raison ? C’est presque certain et dans ce cas il pourrait écoper d’une peine pouvant aller jusqu’à 7 ans de prison et d’une amende pouvant atteindre 100 000 euros. Cette façon de procéder est peut-être la plus belle leçon de liberté d’expression. AFPmag.

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