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14 décembre 2024

Islamisme, islamophobie, terrorisme, migrants : l’impérialisme joue sur tous les tableaux.


4 octobre 2015

Tout s’éclaire.

Islamisme, islamophobie, terrorisme, migrants : l’impérialisme joue sur tous les tableaux.

 

 

L’intervention militaire russe contre les terroristes en Syrie suivie des protestations véhémentes de l’impérialisme aura eu le mérite de clarifier la situation et de commencer à dévoiler qui est l’Etat islamique (Daesh) qui est Al Nosra, se disant Al Qaïda ainsi que d’autres groupes liés au wahhabisme ou aux frères musulmans. Pourquoi l’impérialisme proclame combattre certains qualifiés de terroristes et pas d’autres qualifiés de rebelles et comment démêler cette apparente confusion de l’impérialisme et de ses affidés (France, UK, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite) tous réclamant à grand cri que la Russie cesse son intervention.

 

Il apparaît aujourd’hui, à nombre d’observateurs, que les USA et ses satellites, états, politiciens et journalistes se doivent de gérer une contradiction. D’une part entre l’islamophobie répandue à grand coup de propagande depuis le 11 septembre 2001 et d’autre part, leur soutien politique, au wahhabisme et aux frères musulmans. Ces deux idéologies similaires et ultra conservatrices étant l’idéologie politique de tous les groupes de mercenaires ayant combattu la Jamahiriya libyenne et maintenant l’état anti impérialiste syrien, Daesh compris avec l’aide militaire de l’impérialisme et de ses satellites. .

 

1- Développer l’islamophobie.

 

D’ abord la guerre au terrorisme, un petit rappel sur cette « guerre » initiée par les USA au lendemain des événements du 11 septembre 2001.

 

Ce que nous en dit Wikipedia :

La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », (GWOT)) est le nom donné par l’administration américaine du président George W. Bush à ses campagnes militaires faites en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n’est plus employé dans l’administration américaine depuis l’entrée en fonction de l’administration Obama en 2009.

La notion, déjà utilisée au début de la présidence Reagan, refait surface dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du terrorisme international et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l’année suivante.

La guerre contre le terrorisme consiste en plusieurs actions policières, politiques et militaires du gouvernement des États-Unis, appuyé par différents alliés dont l’OTAN, contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste, en premier lieu desquelles Al-Qaïda. Ces opérations antiterroristes sont appuyés par une coordination au niveau de l’ONU de divers comités créés par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui par la résolution 1373 du 28 septembre 2001 oblige tous les États membres de l’ONU à prendre des mesures législatives contre le terrorisme.

Cette campagne se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger, un interventionnisme actif, le fait qu’elle s’oppose non à un État (définition d’une guerre en droit international public) mais à des groupes non étatiques (Al-Qaïda en premier lieu), et qu’elle n’ait pas de terme défini, ce qui a conduit un certain nombre de commentateurs à critiquer la mise en place d’un « état d’exception permanent ». Elle débouche sur la théorisation du concept de « guerres préventives » contre les États accusés d’abriter des groupes terroristes ou susceptibles de leur fournir des « armes de destruction massive », cause de l’invasion de l’Irak en 2003 qui s’est juxtaposée à la guerre d’Afghanistan entamée dès octobre 2001. Outre une lutte directe (démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, etc.), la guerre contre le terrorisme signifie aussi des enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. Elle comprend aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération policière internationale ainsi que de la coopération entre services de renseignement (mise en place d’Alliance Base, dont le siège est à Paris), les tentatives de réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l’administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs).

 

Nous voyons ici, par cette explication, validée par la communauté internet, que ce sont bien USA qui ont initié et entrepris ce qu’ils appellent la « guerre au terrorisme », terroristes  qualifiés par eux d’islamistes c’est à dire liés à une religion, l’islam qui pourrait être dangereuse. Certains essayistes occidentaux vont également s’appuyer sur les ouvrages de Samuel Huntington sur le « Choc des Civilisations », pour bien préciser que la civilisation dite islamique serait intrinsèquement l’ennemie de de la civilisation chrétienne occidentale.

 

En conséquence, médias, politiciens, essayistes, journalistes, ne cessent, depuis le 11 septembre 2001 de montrer un Al Qaïda avec Ben Laden, terroriste et infernal, étendant partout ses ramifications, ourdissant dans l’ombre, nombre de rééditions d’horribles « attentats», aidés en cela par une communauté musulmane de plus en plus nombreuse et envahissante. Depuis, ce que l’on appelle l’islamophobie, s’est répandue dans toute la société occidentale. Puis, pour donner corps à cette théorie d’une conspiration musulmane sur le monde occidental qualifié de « libre », de nombreux attentats régulièrement organisés seront attribués à des « islamistes ».

 

Évidemment tous ces attentats attribués bruyamment à des musulmans ont tous présenté, comme celui du 11 septembre des zones d’ombre, des incohérences et des impossibilités techniques, dévoilant qu’ils avaient été perpétrés sous faux drapeau. Mais les médias de service étaient toujours présents pour faire résonner l’événement, passant en boucle des images bien choisies pour faire peur au bon peuple, insistant sur l’origine religieuse des prétendus terroristes et fustigeant les incrédules, les qualifiant de complotistes.

 

Derrière, les politiciens prenaient le relais, chacun dans son registre, le Front National rajoutant toujours une couche dans l’islamophobie tandis que la néo gauche pro impérialiste enjoignait de ne pas faire d’amalgame avec les immigrés, validant ainsi mais sournoisement l’origine musulmane  de l’action bien entendu sans contester la véracité des faits.

 

Cette fabrication de la peur du musulman terroriste s’est accompagnée aux USA comme dans tous les pays qui lui sont soumis d’une forte restriction de libertés publiques, d’une accentuation de l’espionnage des citoyens et des mesures de contrôle notamment dans les aéroports, sans effet technique, mais destinées à frapper les esprits et de susciter la peur.

 

Avec l’afflux de migrants et d’immigrés soigneusement organisé, la peur du musulman ne cesse de s’accentuer dans les pays soumis à l’impérialisme.

 

2- S’allier au pire du monde musulman : le wahhabisme et les frères musulmans.

Mac Cain sénateur US et Al Baghdadi chef de Daesh

 

Cette « guerre au terrorisme » menée par les USA ne les a pas empêché de composer une politique d’alliance très étroite avec les monarchies wahhabites comme l’Arabie saoudite principalement ou avec la Turquie, membre de l’OTAN soumise à la secte des « Frères Musulmans ».

 

Il faut en premier lieu faire remarquer que l’ennemi Al Qaïda dont les USA prétendent qu’il ourdit tous les complots et attentats du monde, fut à l’origine une organisation wahhabite crée par la CIA avec l’aide des services pakistanais et saoudiens et destinée à recruter des mercenaires pour le bien de l’impérialisme. Cette organisation avec son chef saoudien Ben Laden officia en Afghanistan contre les soviétiques et dans l’ex Yougoslavie pour démanteler ce pays.

 

On pourrait s’étonner de cette alliance étroite avec un pays dont l’idéologie officielle est exactement celle de ceux dont on prétend qu’ils organisent le terrorisme. Une contradiction qui serait schizophrénique si on donnait le moindre crédit à la légende Al Qaïda Ben Laden croquemitaine d’un terrorisme agité par les médias. Mais comme pour les divers attentats dits «islamistes» cette organisation ou pseudo telle fut fabriquée et contrôlée par les USA et l’est toujours comme nous pouvons le constater avec l’organisation Al Nosra qui combat l’état syrien, qui affirme haut et fort son appartenance à Al Qaïda, dont M. Fabius a dit qu’il faisait du « bon boulot » et qui suscite de véhémentes protestations quand l’aviation russe bombarde ses milices maintenant qualifiées de « rebelles ».

 

Le wahhabisme et ses divers rejetons salafistes et takfiris ont déjà été instrumentés dans l’histoire par les britanniques, cette idéologie est particulièrement conservatrice et prône un islam ossifié et rétrograde, il prône la charia comme seule loi, fustige les nationalismes arabes et surtout les lois démocratiques qui seraient issues d’une volonté populaire. Pour le wahhabisme les femmes sont mineurs voir réduites à des objets sexuels et peuvent être possédées comme un cheptel. Les monarchies wahhabites sont de droit divin et particulièrement éloignées des standards prétendument « démocratiques » proclamés par les USA et ses soumis.

Ici encore le soutien sans failles et sans critiques de ces USA, prônant la « démocratie » à tout vent, à ces régimes rétrogrades pourrait sembler schizophrénique si nous accordions là également crédit à cette pseudo démocratie à l’étasunienne qui n’est en fait qu’un pouvoir oligarchique dont la réalité est peu éloignée du pouvoir oligarchique des monarchies du golf.
Donc autant que pour Al Qaïda ennemi déclaré, mais fabriqué que pour le wahhabisme anti démocratique, mais soutenu, il ne serait pas nécessaire de faire soigner les dirigeants impérialistes pour cette maladie du dédoublement de la personnalité, car dans la réalité il n’y a aucun dédoublement mais jeu conscient et voulu sur deux tableaux.

Il en est de même pour la secte des « Frères Musulmans » dont le siège est à Londres et qui fut depuis toujours un instrument entre les mains des anglo-saxons pour être utilisée contre le nationalisme arabe anti impérialistes ils furent jetés notamment contre Nasser après sa nationalisation du canal de Suez et contre l’état syriens sous Afez Al Assad. L’idéologie promue par ces « frères » est strictement identique à celle des wahhabites mais en ajoutant encore un aspect agressif prétendant vouloir étendre un califat musulman sur le monde.

Les « Frères Musulmans » furent les acteurs du faux « Printemps Arabes » qui a consisté pour les USA de les mettre au pouvoir dans nombre de pays car étant considérés comme des alliés fidèles. Le Qatar et la Turquie furent les opérateurs de ces coups d’états ou tentatives de coups d’état souvent sanglants et destructeurs pour les états qui y furent soumis.

On s’aperçoit finalement que l’idéologie rétrograde des Frères Musulmans et des wahhabites, ne reconnaissant aucune loi civile, aucun état, aucune nation, s’accorde parfaitement à la fois avec l’idéologie impérialiste anglo-saxonne du free-trade avec sa promotion du mondialisme, mais également avec l’idéologie d’essence trotskyste de la néo gauche qui prône la fin des états-nation.

Il y a donc dans cette alliance une parfaite cohérence politique.

3- Libye, Syrie : « terroristes » ou rebelles ?

 

 

 

Daesh

 

Al Nosra même drapeau, ceux du « bon boulot ».

Je mets le terme de « terroristes » entre guillemets, car nous savons qu’en Europe et aux USA les actes terroristes quand ils ne furent pas seulement du théâtre avec sauce tomate et balles à blanc, furent organisés par les différents services secrets occidentaux et il n’y eu au pire que des musulmans jeunes et fragiles manipulés. Ces actes furent justement fabriqués pour créer de la peur, technique de manipulation des masses classique et efficace.

Ces groupes armés qualifiés alternativement de terroristes ou de rebelles qui opèrent en Libye et en Syrie ne sont en fait que des mercenaires suivant en cela ce qu’avaient réalisé les USA en Afghanistan avec Al Qaïda ces mercenaires sont recrutés dans tous le monde arabo-musulman sur la base de leur soumission à l’idéologie wahhabite ou à celle des Frères Musulmans ce qui est identique.

 

Cependant, après être drogués ces groupes se livrent régulièrement à des atrocités, massacrant, égorgeant coupant des têtes, découpant des prisonniers vifs à la scie à ruban, défenestrant de présumés homosexuels et soumettant les zones qu’ils contrôlent à une stricte charia ou les femmes ne peuvent sortir qu’accompagnées d’un mâle de leur famille.

 

Ces mercenaires sèment la terreur partout ou ils prennent le pouvoir alors oui, selon leur comportement on peut les qualifier de terroristes.

Mais voilà, recrutés par les séides des USA formés par la CIA armés financés par les gouvernement français et britanniques, ils font du « bon boulot » comme le dira Fabius alors ils se transforment parfois en rebelles.

 

Pris dans une apparente contradiction aux yeux du monde, l’impérialisme dut inventer une autre légende pour donner corps à sa « guerre au terrorisme » qui lui est absolument nécessaire pour tenir les peuples encore soumis. Cette légende après celle d’Al-Qaïda fut celle de l’Etat Islamique ou Daesh d’après l’acronyme en arabe. L’impérialisme décida donc de proclamer qu’il faisait la guerre à Daesh, à cet effet il fallut séparer sur le papier, les soit- disant modérés que l’on continuait ouvertement à soutenir militairement et d’autres qualifiés de terroristes que l’on faisait semblant de combattre mais que l’on continuait à soutenir avec les services secrets. Dans la réalité des combats en Syrie et des comportement terroristes des uns et des autres il n’y a aucune différences tous ces gens sont alliés et coordonnent parfaitement leurs actions. Les USA forment et arment les modérés qui vont derechef offrir leurs services et leurs armes neuves aux pires.

 
4 – La Russie

 

 

Frappes russes de précision.

 

La Russie mais aussi la Chine ont pris conscience subitement de la duplicité des USA après l’affaire libyenne, ils se sont abstenus au conseil de sécurité sur la résolution 1973 en 2011 qui permettait d’organiser une zone d’exclusion aérienne au dessus du territoire libyen mais qui fut outrepassée pour bombarder lourdement les infrastructures civiles de ce pays ce qui était un crime de guerre. Russie et Chine jurèrent qu’ils ne réitéreraient plus la même erreur.

 

Avec l’afflux de tchétchènes et de ouïghours dans les rangs des mercenaires au service des USA en Libye mais surtout en Syrie, la Russie et la Chine prirent également conscience qu’après la Syrie, il seraient également assaillis avec des hommes bien armés et aguerris au combat.

 

La Russie, à la demande du gouvernement légitime syrien décida d’intervenir le 30 septembre 2015 après une longue période de préparation et d’observation.

 

Les russes prirent au mot les USA dans leur prétendue « guerre au terrorisme » et déclarèrent qu’ils souhaitaient y participer et proposèrent une alliance aux USA. Mais toute alliance fut refusée et les russes ne possédant pas les critères étasuniens de séparation entre Daesh, Al Nosra et autres s’attaquèrent à tous ces groupes mercenaires se conduisant identiquement en Syrie en terrorisant les populations.

 

La terrible efficacité des première frappes jeta la panique au sein des groupes mercenaires mais également chez les USA et leurs affidés voyant que leurs troupes avaient durement à pâtir des frappe russes ceci en avant garde d’une contre offensive de l’Armée Arabe Syrienne pourvue maintenant d’armement moderne et efficace.

 

Le gouvernement russe et son chef Vladimir Poutine savait parfaitement que son action s’attaquait directement aux mercenaires de l’impérialisme et à ses intérêts, il savait parfaitement que Daesh n’était qu’une légende fabriquée aux USA et qu’il n’y avait aucunes différences avec d’autres groupes se réclamant de la même idéologie.

 

La réaction violente et véhémente de l’impérialisme et de ses médias démontre à elle seule la complicité existante entre tous ces groupes et que les soi-disant frappes aériennes menées depuis un an par les USA n’étaient que poudre aux yeux car depuis un an tous ces groupes n’ont fait que progresser car n’ont eu à pâtir réellement d’aucune frappe.

 

En Europe nous savons parfaitement que le développement de l’islamophobie avec faux attentats et flux tendus de migrants est parfaitement organisé par l’impérialisme pour créer le chaos et la guerre civile afin de mieux tenir des peuples accablés mais qui commencent à entrevoir qui les accablent et comment.
Alors maintenant tout est claire, la Russie se défend en défendant la Syrie ce faisant, elle s’oppose militairement et non par proxy mais directement aux USA et à l’impérialisme notre devoir de patriote français est donc de la soutenir.
Une page se tourne l’ère des faux semblants et du double jeux est terminé.

A. Benajam

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