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29 mars 2024

ETAT ISLAMIQUE. Syrie: le témoignage hallucinant d’une britannique, femme de terroriste


ETAT ISLAMIQUE. Syrie: le témoignage hallucinant d’une britannique, femme de terroriste

C’est l’histoire abracadabrantesque d’un « Syrien »…noir. Combattant avec Daesh, ce Britannique a donné son âme au diable. Après, ils nous diront que le peuple syrien lutte contre le président Bachar al-Assad. Combien de Syriens sont dans des groupes terroristes ? D’après des chiffres officiels, plus de 700 Britanniques seraient partis combattre dans les régions de Syrie et d’Irak contrôlées par l’EI, parmi lesquels près de 300 seraient rentrés au Royaume-Uni.

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Shukee Begum, 33 ans,  s’est rendue en Syrie avec ses cinq enfants à la recherche de son mari, un musulman converti, Jamal al-Harith, né  Ronald Fiddler (photo en une), un ancien détenu de Guantanamo Bay. Parti 18 mois plus tôt combattre aux côtés des jihadistes de l’EI, selon la chaîne britannique Channel 4, l’homme avait été innocenté de jihadisme par les Américains. Diplômée de droit, Mme Begum s’est uniquement rendue en Syrie pour convaincre son époux de rentrer au Royaume-Uni, a-t-elle assuré. Mais pourquoi se rendre sur place avec tous ses enfants ? Pour elle, c’était pour mieux amadouer son mari, qui, dit-elle, est un homme bon qui pouvait penser à l’avenir des enfants…

«Je voyais aux informations que le groupe EI allait de mal en pis (…) J’ai donc décidé d’essayer de lui faire entendre raison», a-t-elle déclaré à Channel 4. Elle a d’abord été hébergée dans une maison contrôlée par l’EI dans la ville syrienne de Raqqa, la capitale de l’EI, avec des dizaines d’autres femmes et enfants. «Il y avait comme une mentalité de gangster parmi ces femmes seules. Des conversations violentes, à propos de guerre et de meurtre», a détaillé Mme Begum. «Elles s’asseyaient ensemble, se rassemblaient derrière leurs ordinateurs pour regarder des vidéos de l’EI (…) Ce n’était pas ma tasse de thé».

begumDès son entrée en Syrie dit-elle, son sac contenant ses téléphones et ses passeports a été volé. Du coup, elle a été piégée. Après avoir retrouvé son mari, qui a refusé de l’aider à quitter la Syrie, des dirigeants du groupe terroriste EI se sont opposés à son départ. Elle contacte un groupe de passeurs. S’ensuit alors un parcours du combattant, entre la prison durant 86 jours dans un sous-sol à Alep, elle a finalement été libérée grâce à un journaliste américain du nom de Bilal Abdul Kareem, avant de se retrouver à Azaz, à la frontière turque.

Mme Begum veut que les femmes souhaitant se rendre dans les territoires contrôlés par l’EI soient conscientes «qu’on ne peut pas en partir facilement». Elle a finalement réussi à s’échapper et vit désormais près de la frontière turque, d’où elle espère pouvoir regagner le Royaume-Uni.

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