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14 décembre 2024

HILLARY CLINTON : This woman is dangerous !


 

COMAGER
 

http://comaguer.over-blog.com

Au fil des jours et des lectures n°203

30.10.2015

 

This woman is dangerous !


L’élection à la présidence des Etats-Unis commence à occuper massivement l’espace médiatique français (et mondial simultanément). Il donne l’occasion à tous les commentateurs officiels de se répandre sur les différences entre les Démocrates et les Républicains (les leurs pas les nôtres ! il ne faudrait d’ailleurs pas croire que le nouveau nom que s’est donné la droite française fait que ce parti est plus pro-américain que le PS, le président Hollande ayant probablement été le plus pro-américain de tous les présidents de la 5° République )


Un grand classique du commentaire sur les deux partis politiques étasuniens qui fournissent les présidents – il y en a d’autres mais ils sont éliminés de cette compétition – consiste à considérer les Démocrates comme un peu plus progressistes et surtout comme moins bellicistes que les républicains.

 

Il n’en est rien.

La lecture du nouveau livre de la journaliste étasunienne indépendante DIANA JOHNSTONE permet de mieux comprendre qui est réellement Hillary Clinton. Ce livre très documenté et qui démonte bien les rouages de l’establishment US relate toute l’activité politique impérialiste, dangereuse, mensongère et anti-diplomatique de cette personne que ce soit dans l’ombre de son mari à la Présidence principalement dans la destruction de la Yougoslavie et ensuite à son poste de Secrétaire d’Etat dans la première présidence OBAMA. Il souligne enfin que le discours convenu sur « UNE FEMME A LA PRESIDENCE » qui serait plus pacifiste est un attrape-nigauds de grande taille démenti par tous les faits gestes et discours d’Hillary Clinton
 

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EXTRAITS DU DERNIER CHAPITRE DU LIVRE DE DIANA JOHNSTONE

 

 

HILLARY CLINTON

La reine du chaos

 

Editions DELGA Aout 2015

 

 

LA NATION AMÉRICAINE est prisonnière de l’illusion qu’elle est «la nation exceptionnelle» appelée à «façonner» le monde. Cette illusion est maintenue par les efforts conjoints des médias, des « intellectuels de défense », de l’industrie du divertissement et de sa branche à Washington, les politiciens et les commentateurs. Tous bénéficient plus ou moins des mêmes sponsors.

 

Pour savoir qui ils sont, jetez un œil à la liste des donateurs de la Fondation Clinton qui ont contribué à coups de millions de dollars, prétendument par charité, ce genre de charité qui commence par soi-même. Ce sont des philanthropes qui donnent pour recevoir. Les donateurs à 8 chiffres comprennent l’Arabie saoudite, l’oligarque ukrainien pro-israélien Victor Pintchouk et la famille Saban. À sept chiffres apparaissent le Koweït, Exxon Mobil, les « Friends of Saudi Arabia », James Murdoch, le Qatar, Boeing, Dow, Goldman Sachs, Walmart et les Émirats arabes unis. Les radins qui payent leurs cotisations à Clinton avec des contributions de seulement plus d’un demi-million de dollars sont la Bank of America, Chevron, Monsanto, Citigroup et l’inévitable Fondation Soros. Qi est-ce qui séduit l’Arabie Saoudite chez les Clinton?

 

Avec des amis comme ça, vous avez besoin d’ennemis. Et Hillary sait où les trouver, dans ces pays que les donateurs amis n’aiment pas.

Dans son ambition lancinante de devenir la première femme présidente des États-Unis, Hillary Rodham Clinton s’est approprié le rôle de meilleure VRP de l’oligarchie dirigeante.

Elle a changé son intérêt pour les droits de l’enfant, un domaine dépourvu de grands bailleurs de fonds, pour s’investir dans la promotion de la puissance militaire, aussi connue comme « le seul langage qu’ils comprennent ».

 

Elle a répandu le message selon lequel 1 ‘ingérence américaine dans d’autres pays est motivée par une impulsion généreuse de répandre « nos idéaux» jusque dans les coins les plus reculés.

Elle parle des chefs d’État étrangers avec un mépris déshumanisant, les décrète «sans âme», ou « sans conscience», et les traite comme de viles créatures qui « doivent partir ».

Elle « fait des lapsus» mais n’y voit aucun problème. C’est le privilège des politiques, qui n’en fait pas ? Elle n’est pas là pour dire la vérité, mais pour raconter une histoire.

Elle peut encore se présenter comme une femme dont la seule aspiration est de « briser le mur de verre» au bénéfice. De toutes les femmes, qui pourront accéder ensuite à tous les postes de haut niveau du pays, grâce à Hillary !

Bref, elle a utilisé tous les clichés stéréotypés de la fable de « l’Amérique exceptionnelle» comme autant d’échelons vers le sommet.

La performance d’Hillary Clinton comme secrétaire d’État fut un grand succès sur un point. Elle s’est faite la candidate favorite du Parti de la guerre. Il semble que c’était son principal objectif. Mais Hillary Clinton est loin d’être tout le problème. Le problème fondamental c’est ce parti de la guerre et son emprise sur la politique américaine.

 

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L’élection présidentielle américaine est essentiellement un événement de divertissement populaire. Des sponsors milliardaires envoient deux prétendants soigneusement sélectionnés dans l’arène, sûrs de gagner de toute façon. Le niveau intellectuel de la confrontation entre républicains et démocrates rappelle de plus en plus les partis qui existaient au début de l’Empire byzantin, qui était sélectionnés sur des courses de char par équipes bleues et vertes. Dans l’élection présidentielle 2016, le parti du bon flic et le parti du mauvais flic seront en désaccord sur des questions de politique intérieure, avant que tout ne soit bloqué au Congrès. Mais le problème le plus important de tous

Puisque le Parti de la guerre domine les deux branches du système bipartisan, l’histoire récente suggère que les républicains vont désigner un candidat suffisamment mauvais pour qu’Hillary paraisse meilleure.

 

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