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25 décembre 2024

Guerre civile, coup d’Etat, révolution? En Algérie, il suffirait d’une étincelle…


Guerre civile, coup d’Etat, révolution? En Algérie, il suffirait d’une étincelle…

Publié par Gilles Munier sur 8 Novembre 2015,

Catégories : #Algérie

Guerre civile, coup d’Etat, révolution? En Algérie, il suffirait d’une étincelle…

Par Gilles Munier/

Depuis l’élection du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandant, l’Algérie est gouvernée par une maffia militaire et affairiste occulte dirigée par son frère Saïd, soutenue par la France de François Hollande.

Abdelaziz Bouteflika, malade et handicapé, vit reclus dans un appartement médicalisé, ne recevant que des membres de son gouvernent sélectionnés en fonction de leur degré de fidélité à « Monsieur frère », ou des dirigeants étrangers complices du régime. La retransmission des audiences est conçue de façon à donner un semblant de vie au Président.

En septembre dernier, interviewé par Radio M – Maghreb Emergent, le général à la retraite Hocine Benhadid a accusé Saïd Bouteflika d’être un « malade mental » ambitionnant de se faire élire président de la République. L’Algérie, a-t-il ajouté, est dirigée par une bande de « malfaiteurs », de « voyous », et de « menteurs» qui pillent les richesses du pays (interview ci-dessous).

Le général – 70 ans, ancien commandant de la prestigieuse 8e Division blindée – a été aussitôt arrêté et jeté en prison comme un malpropre.

Ces derniers jours, 19 personnalités algériennes ex proches du système, parmi lesquelles des anciens ministres, des historiques de la guerre d’indépendance et des intellectuels, ont écrit au Président Bouteflika pour le rencontrer d’urgence et lui faire part de leur « profondes inquiétudes quant à l’avenir du pays ». Dans leur courrier, confirmé par une conférence de presse, elles estiment le pays en danger, miné entre autre par « la substitution d’un fonctionnement parallèle, obscur, illégal et illégitime au fonctionnement institutionnel légal ».

On attend la réponse de « Monsieur Frère» et de ses sbires.

Photo : Le président Abdelaziz Bouteflika

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