MamAfrika TV | Par Allain Jules
Le choc et l’effroi, après les attentats de Paris, balaient l’obsession morbide anti-Bachar, celui qui ne « mériterait pas de vivre », victime du « Front al-Nosra qui fait du bon boulot sur le terrain ». Que dire du sempiternel refrain « Assad doit partir », qui sonne, aujourd’hui, comme un mantra désuet ? Pas du tout adepte de numérologie, il est quand même surprenant que la déclaration de Laurent Fabius sur le Front al-Nosra ait été faite le 13 décembre 2012 et le journal Le Monde avait mis l’article en ligne à… 13 h.
image: http://www.mamafrika.tv/wp-content/uploads/2015/11/le-13.png
L’idéologie savamment orchestrée par les politiques et les médias, ces affres de la propagande, après les attentats de Paris, un certain 13 novembre, en prennent un sacré coup. Le pire ennemi du mensonge étant le temps, il a fallu du temps pour que la vérité éclore. Ah, Daesh ! N’en déplaise aux esprits chagrins, Daesh est une création et une perpétuation intentionnelle de la politique étrangère des USA. Je pèse mes mots. On assiste peu à peu, donc, à la démythification, voire la démystification de la presse mainstream, prisonnière de ses promesses et prise en flagrant délit constant de mensonge…
Hier, à Versailles, face aux élus (députés et sénateurs), François Hollande a enfin compris. Assad et Daesh ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas, d’un côté, la peste, et de l’autre, le choléra. Non. Que le mensonge cesse. Le président syrien n’est un danger pour aucun pays dans le monde. Aucun. Or, Daesh, je vous laisse deviner. L’image en dessous est parlante:
image: http://www.mamafrika.tv/wp-content/uploads/2015/11/daesh.png
La vérité est comme les fesses, on est obligé de s’asseoir avec. Bachar al-Assad avait dit: « Bientôt, d’autres pays arabes et d’autres pays de la région, ainsi que des pays occidentaux qui ont soutenu le terrorisme, auront à payer très cher, beaucoup comprendront, probablement avec retard pour certains, que le combat du peuple syrien pour la défense de sa patrie les concerne, dans la mesure où il défend aussi de nombreux autres peuples qui seront exposés tôt ou tard au même terrorisme. »