L’Ocam : cet organisme opaque au service du non-état belgicain
28 novembre 2015
LUCMICHEL.NETL’Ocam : cet organisme opaque au service du non-état belgicain qui plonge la Belgique dans une angoisse artificielleLuc MichelVendredi 27 novembre 2015 Luc MICHEL/ En Bref/ « C’est le gouvernement qui décide ou pas de faire redescendre le niveau, sur base de l’avis de l’Ocam. L’un et l’autre sont au courant de choses que le grand public ignore (sic). Ils décident entre eux et nous devons tout simplement leur faire confiance car ils sont compétents pour assurer notre sécurité (resic) » « Nous vivons dans un pays de vrais débiles où l’on prend des décisions sans se soucier le moins du monde de ce qui se passe en bas (a-t-il dit, faisant allusion à l’annonce lundi dernier par le gouvernement fédéral du maintien du dispositif de sécurité général à Bruxelles pour une semaine). Ces gens vivent dans des bulles, dans des bureaux… Comment l’Etat fédéral peut-il croire qu’il garde encore une ligne de crédit, qui plus est, après les déclarations à l’étranger d’un ministre des Affaires Etrangères pas très diplomate qui y annonce que la Belgique recherche activement dix djihadistes lourdement armés (…) non sans cibler au passage la ministre de l’Education Joëlle Milquet (cdH) qui ferait mieux de se taire que de foutre le bordel par ses initiatives et/ou sorties au cours des derniers jours » *** Caricature de l’excellent Dubus pour LLB, qui montre la perplexité du grand public vias-à-vis de l’OCAM. Sur la caricature un para déployé à Bruxelles et les deux grands manipulateurs de l’opinion publique, le ministre de l’intérieur Jan Jambon et le premier ministre fédéral Charles Michel … OCAM AVEC O COMME OPAQUE ! L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) est opérationnel depuis le 1er décembre 2006. Placé sous l’autorité conjointe des ministres de l’Intérieur et de la Justice, cet organe, dont le siège se situe rue de la Loi, à Bruxelles, a succédé au Groupe interforces antiterroriste (GIA). Il a pour mission d’effectuer des évaluations stratégiques et ponctuelles sur les menaces terroristes et extrémistes qui pèsent sur la Belgique. En bref, un organisme opaque, où les services spéciaux se sont autoproclamés experts, sans contrôle extérieur réel, aux analyses incohérentes, et qui façonne la vision du politique. A nouveau le « surréalisme belgicain » en action … LA LOURDE MACHINERIE REPRESSIVE BELGICAINE. Comptez le nombre de services policiers (sans oublier les mini services politiques, dits « sections ordre publique » créés par les bourgmestres des grandes villes comme Charleroi) dans un petit pays de onze millions d’habitants. Mais un pays clé pour l’OTAN qui y a son siège. Luc MICHEL Luc MICHEL /
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Source: Luc MICHEL |