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19 avril 2024

Le petit journal de Chris


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Chers tous !
Voici plusieurs articles qui décrivent de façon plus ou moins pertinente la situation actuelle réelle.Il me semble qu’il est de plus en plus nécessaire de diffuser un peu de vérité si on veut éviter la noyade par ce tsunami de propagande médaitique qui déferle sur la population mondiale.
Nous avons toujours besoin d’un miracle pour nous en sortir, pour éviter par exemple la guerre mondiale et nucléaire préparée par l’empire et qui pourrait bien en finir avec la planète.ce qui nous réjouit, c’est que l’empire, même avec un miracle, ne peut s’en sortir. ce qui nous inquiète, c’est que dans sa chûte il est bien capable d’emporter toute l’humanité.
Mais en cette année 2016, il semble que de plus en plus de monde soit décidé à réagir..
la bise intifadisteChris
« La question n’est pas de savoir pourquoi il y a des gens qui jettent des pierres sur la police, mais de savoir pourquoi il y en a si peu. »Wilhelm Reich

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Un super clip de Karmel Japha qui parle des crimes de l’occupation en Palestine et de l’impunité des milices nazionistes en france :
https://www.youtube.com/watch?v=Arbp5eAd8QY

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Insurrection : voir les derniers messages  (à la fin de ce document)
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VENEZUELA :      Repenser notre démocratie
par Franco Vielma

Avec les élites économiques contre eux, les médias contre eux, les institutions contre eux et même l’Église (encore très puissante) contre eux, les gouvernements de la gauche latino-américaine vont aux élections et participent à l’exercice institutionnel de la démocratie, ceci au moment où celle-ci est prise d’assaut et utilisée comme recours par ceux qui ne sont pas parvenus pendant des années à s’imposer ni par des coups de force ni par le vote. Paradoxes de notre temps.
LIRE L’ARTICLE : https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/05/28/repenser-notre-democratie/


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La contre-offensive bolivarienne et la course contre la montre de la droite au Venezuela
Publié par Venezuela infos le 28 mai 2016

par Franco Vielma
https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/05/28/la-contre-offensive-bolivarienne-et-la-course-contre-la-montre-de-la-droite-au-venezuela/
Une vue d’ensemble d’abord : pour les droites vénézuélienne et transnationale, la stabilité politique est un vrai problème car elle permet au gouvernement élu (Maduro) de travailler et d’approfondir cette étape de la révolution. D’où la nécessité d’accélérer l’offensive de la pénurie économique, la confrontation politique, la construction du récit de “l’explosion sociale”, la confrontation des pouvoirs institués, la violation des normes du Centre National Électoral pour que celui-ci renonce aux délais légaux et organise de manière très rapide le référendum révocatoire, la propagation de la campagne internationale sur une “crise humanitaire” et les appels à une intervention extérieure.
Sur le plan économique, la contre-offensive du camp bolivarien amène des nouveautés qui, même si elles ne sont pas dûment visibilisées (par l’ensemble de la classe politique) préparent une nouvelle donne à moyen terme.
C’est dans l’économique que se trouve le noyau du malaise, au bout de trois ans d’une guerre économique dure aggravée par la chute mondiale des cours du pétrole. C’est donc en 2016 que les acteurs du putschisme espèrent enfin mener à bien leur coup d’État sur la base politique du mécontentement et de la fatigue.
De nouvelles perspectives d’amélioration de la situation économique apparaissent cependant, qui trouvent leur origine principale dans les actions du gouvernement Maduro. La droite comprend le risque de voir ces actions produire leurs effets. Voyons :
1. Le prix du pétrole : après les mois catastrophiques de février et de mars 2016, les cours du pétrole connaissent une remontée qui pourrait atteindre un niveau d’équilibre autour des 50 dollars par baril suivant les indicateurs Brent et WTI.
Bien que ce prix reste très bas, il marque une rupture avec le niveau de 10 ou 20 dollars auquel aurait pu stagner le baril cette année, ce qui aurait mis en faillite toute l’économie des hydrocarbures. Même dans les conditions instables du marché, c’est une bonne nouvelle pour le Venezuela.
Si ce niveau se maintient, l’impact de ce prix encore modeste se fera sentir au cours du second semestre lors de l’entrée des revenus générés par ce nouveau prix.
2. La gestion de la dette en devises : Le président Maduro a expliqué que dans les 20 derniers mois le Venezuela a honoré ses paiements de dette, pour plus de 35 milliards de dollars. Malgré ce respect strict des engagements, les agences de notation internationales continuent à élever de manière démesurée le “risque pays”, provoquant et générant de fait un blocus financier. Cependant le ministre Miguel Pérez Abad a déclaré à Reuters que le Venezuela a convenu de meilleures conditions de paiement et a signé de nouveaux contrats financiers avec la Chine.
Le Ministère des Relations Extérieures chinois a annoncé, mardi passé, qu’il est parvenu à un accord avec le Venezuela pour renforcer sa coopération financière. Sur cette alliance avec la Chine, Abad a précisé qu’elle est adaptée « aux nouvelles conditions, ce qui va insuffler au pays un oxygène très important pour avancer ». Le réaménagement de la dette n’est pas une situation totalement nouvelle : quand il était à la tête de la Banque Centrale du Venezuela Nelson Merentes avait déjà évoqué la possibilité de mettre en place des swaps en or ou tout autre instrument. C’est le cas avec les titulaires de bons émis par la compagnie pétrolière publique PDVSA. La recherche de nouvelles sources pour le paiement des engagements allègera la pression sur les liquidités très affaiblies cette année.
3. Certification et monétisation des réserves de l’Arc Minier : dans quelques mois seront rendues publics les résultats de l’évaluation des réserves de l’Arc Minier. Une fois certifiées, ces réserves pourront être monétisées, avec pour résultat immédiat l’attraction de nouvelles devises à travers les investissements étrangers.
Mais la Nation peut aussi mettre en œuvre l’émission de bons payables à terme en or (ou en autres minéraux), ce qui implique une entrée rapide de devises qui peuvent contribuer en grande partie à atténuer la chute des revenus en dollars suite à la chute du pétrole. Pour notre économie hautement dépendante d’importations de biens et de matières premières, la mise en route rapide de ces sources alternatives est une bonne nouvelle.
4. Investissements focalisés sur des leviers de la production nationale : Un des aspects favorables de la conjoncture est la conjugaison d’une politique pertinente et cohérente de substitution des importations et de la diversification des exportations, en partant de la capacité installée dans le pays. L’investissement « par acuponcture financière » vise à recapitaliser des secteurs comme l’alimentation et la santé, ce qui limite la pression sur les devises pour les importations (une variable de l’extraction de devises, de la spéculation et de la fraude dans le cadre de la guerre économique) et favorise la rotation de produits nationaux.
L’effort en faveur de la production nationale transversalise l’économie. L’usage des ressources financières se met en place de manière planifiée, de manière pragmatique, sur la base d’une méthodologie plus efficace, avec des accords directs entre l’État et certains acteurs économiques à toutes les échelles, des grandes entreprises privées jusqu’aux entreprises d’État ainsi que des entreprises du tissu communal.
On construit une administration de ressources sur la base de résultats. Le rôle de l’État étant de superviser et d’inspecter rigoureusement les secteurs concernés pour qu’ils remplissent les objectifs prévus de productivité. En plus de préserver des devises, la production nationale fait du bien en profondeur sur l’approvisionnement du marché avec beaucoup d’autres articles.
5. Contention de la tempête du dollar parallèle : Une partie des accords passés au sein du Conseil de l’Économie Productive est le rejet par certains acteurs économiques (pas les importateurs) de matières premières qui se basent sur le taux du DolarToday, ce qui limite la tendance à  la hausse, clairement spéculative, que ce taux a généré. Bien qu’il reste un marqueur important de la spéculation et des prix commerciaux et qu’il continue à affecter le pouvoir d’achat des vénézuéliens, le DolarToday stagne à 1000 bolivars pour un dollar et perd de sa force après avoir occasionné des dommages brutaux aux acteurs économiques.   6. Avec l’arrivée des pluies, viendront les grandes récoltes : La complexité de la conjoncture vénézuélienne provient également de deux années de grande sécheresse et de faibles pluies. Son impact le plus médiatisé sont les coupures d’électricité et les réductions d’horaire dans l’administration publique en vue d’économiser l’énergie générée par des barrages victime du faible étiage. Cette mesure sera levée dans quelques semaines et les pluies sont d’une énorme importance dans la production d’aliments stratégiques sur le plan national.
De nombreux produits au Venezuela sont soumis aux conditions d’irrigation, des céréales telles que le riz et le maïs dépendent des cycles hydriques et les grandes récoltes dépendent des pluies. Les pluies de cette année auront donc un impact positif sur ces productions dont la circulation se fera sentir dans la seconde moitié de l’année.
7. Nouveau système de prix : c’est un thème polémique et sujet à de longs débats. Il y a beaucoup de facteurs en jeu. Pour commencer admettons que l’actuelle conjoncture économique vénézuélienne met fin à une période de plus de dix ans de prix artificiellement bas maintenus grâce aux différentes subventions directes et indirectes de l’État. Beaucoup de produits sujets à de fortes baisses d’inventaire sont dérivés de matières premières importées au dollar préférentiel. Ce qui explique les prix de produits comme le fameux Pantène à 37 bolivars, ou le dentifrice Colgate à 40 Bolivars, ou le paquet de couches-culottes Huggies à 100 bolivars.
Pendant des années nous avons été nombreux à ne pas reconnaitre l’effort de l’État pour protéger la population avec ces subventions. La situation a changé. Nous ne disposons pas d’une réserve énorme de devises pour effectuer des achats massifs de matières premières et pour produire à grande échelle ces produits à des prix artificiellement bas, ce qui en a fait la proie d’aspects sanglants de la guerre économique tels que la contrebande, le méga-accaparement, le méga-détournement et la méga-revente liés à l’induction de la micro-revente, des files d’attente et des asymétries dans la distribution.
La « mise à niveau » réaliste des prix de nombreux produits (précisément ceux qui subissent le plus de pénurie organisée) implique que les nouveaux prix stimulent la production et la circulation de nombreux produits. Certains resteront subventionnés, leur prix sera plus élevé qu’avant, mais ils se verront favorisés dans leur circulation. Pérez Abad a dit que « le  second semestre de 2016 sera meilleur que le premier, tant en ce qui concerne les niveaux d’approvisionnement que de perception économique ».
8. Le nouveau modèle d’approvisionnement populaire : pour les acteurs de terrain du sabotage économique, la transformation de la nature du modèle de distribution est plus qu’une menace. Le renforcement des Comités Locaux d’Approvisionnement et de Production (CLAP) dans les secteurs populaires, à travers les conseils communaux, l’introduction de plus de produits et la régularisation de nouvelles formes de distribution vont s’accélérer et s’approfondir dans les prochains mois. Chaque semaine des milliers de tonnes supplémentaires de produits sont distribuées par les CLAP à seulement trois mois de leur naissance. Cette modalité a l’avantage de protéger la population face aux asymétries et aux irrégularités de la distribution, et limite la spéculation qui affecte des produits essentiels.
Dans la lutte contre trois ans de guerre économique, les CLAP ne sont pas la solution définitive et totale mais constituent un facteur d’un poids énorme comme réponse au chaos. Leur importance vient de qu’ils ont un impact au-delà de leur objectif économique. Ils relancent l’économie solidaire au service des gens, revitalise le tissu politique chaviste, surmonte la logique de l’économie cannibale de guerre, impose la gouvernance d’État en faveur de mécanismes participatifs pour la distribution et confère au peuple un rôle vital dans la contre-offensive.
Source: http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/acelerar-el-conflicto-y-propiciar-el-golpe-antes-que-la-economia-mejore
Traduction: Thierry Deronne
URL de cet article: http://wp.me/p2ahp2-2cd

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BRESIL :          Une interview de Dilma
Gilles Devers


Pas facile de trouver une interview de Dilma traduite en langue française. Voici donc un document rare, grâce à RT, qui a publié cette interview le 19 mai.
RT : Vous êtes désormais au palais Alvorada et d’une certaine façon bannie dans votre propre pays. Comment vous sentez-vous moralement ?
Dilma : Je suis assez positive. Je continue de me battre non pas juste pour conserver mon poste de présidente, mais surtout pour la démocratie dans mon pays.

Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/05/une-interview-de-dilma.html

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31 mai 2016 :Le Brésil trompé, humilié et pillé
http://arretsurinfo.ch/le-bresil-trompe-humilie-et-pille/

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Le rôle des médias et des journalistes dans la restauration conservatrice

Par J.C. CartagenaNadine Briatte le 04 juin 2016

Amérique latine Crises Désinformation

Propagande

L’actuelle offensive réactionnaire en Amérique Latine (AL) a été préparée par des campagnes de presse qui perdurent, en vue de désinformer la population et discréditer les gouvernements que l’orthodoxie néolibérale, composée de l’empire américain, de ses larbins locaux et de ses alliés occidentaux, met à l’index.

En AL les forces réactionnaires ont expérimenté toute une panoplie d’outils pour empêcher les peuples d’accéder à une véritable indépendance. L’incapacité des partis politiques de droite à contenir la lutte de ces peuples a abouti à la multiplication de coups d’État dans les années 70. La faillite de pratiquement toutes les dictatures imposées par Washington s’est accompagnée d’un discrédit des armées. Depuis le début du siècle, le seul pouvoir pratiquement intact des bourgeoisies locales subsiste dans les groupes de presse restés comme des îlots de résistance de la droite dans des sociétés qui n’ont pas cessé d’évoluer vers le rejet du néolibéralisme, à des degrés divers.

De ce fait, tous les gouvernements de progrès qui ont été élus en AL ont été violemment attaqués par ces groupes de presse, souvent monopolisés, qui ont appuyé les dictatures et milité pour leur maintien en devenant des acteurs (parfois des meneurs) politiques à part entière.

Au Venezuela en 2002, certains groupes de presse, tels que RCTV, ont allègrement applaudi le coup d’État. Par la suite, lorsque la concession de fréquence n’a pas été renouvelée à RCTV, une campagne mondiale a été déclenchée pour qualifier le gouvernement de Chàvez de liberticide, comme si le soutien à un coup d’État entrait dans les prérogatives de la presse. Ainsi des journaux français (1) se sont-ils indignés, accusant le Venezuela, où la presse privée représente 80 % des titres édités, de dictature, alors que ces mêmes médias trouvent normal que 90 % de la presse chilienne soient aux mains de deux personnes. Deux poids, deux mesures : une bien curieuse façon de défendre la diversité d’opinion et la liberté de presse !

Les propriétaires de groupes de presse, et les journalistes à leur solde, ne s’embarrassent pas de considérations éthiques. Les calomnies et les injures ont foisonné dans les colonnes du El Universal en Equateur pour vilipender le président Correa lors de la tentative de coup d’État organisé contre lui en 2009. Lorsque celui-ci a porté l’affaire devant la justice, la presse du système, y compris en France, l’a accusé d’attenter à sa liberté d’expression (2). Ainsi les journalistes pourraient se permettre de diffamer quiconque, y compris des chefs d’Etat, sans en porter aucune responsabilité. La déstabilisation d’un pays, nous l’avons vu dans toutes les dernières agressions occidentales (en Yougoslavie, Irak, Libye, ou Syrie), commence toujours par la déconsidération de ses responsables.

En Argentine les quotidiens La Nación et El Clarín ont constamment critiqué les politiques menées par Néstor Kirchner et Cristina Fernández. La campagne s’est intensifiée lorsque la loi sur les services de communication audiovisuelle, prévoyant une vraie diversité, a été votée au parlement.

Les journaux sont allés jusqu’à accuser C. Fernández de l’assassinat du juge Nissan, sans l’ombre d’une preuve bien sûr. Une des premières mesures prises par le gouvernement Macri fut l’abrogation par décret de la loi de presse, ouvrant ainsi la possibilité de pérenniser le monopole (3).

Au Brésil le rôle joué par le groupe O Globo grâce à de fausses accusations, aura été primordial dans le processus de destitution de Dilma Roussef (4). Même si elle est réintégrée dans sa charge, son image et son action sont irrémédiablement flétries. En discréditant Dilma Roussef, l’objectif à terme recherché par O Globo est de salir l’image de Lula et de déprécier aussi son action politique, afin d’assurer sa défaite aux prochaines élections présidentielles, dont il reste encore le grand favori. Toute alternative au système néolibéral, fut-elle minime, leur est insupportable.

Le cas le plus extrême est celui de El Mercurio au Chili, dont le propriétaire, Agustin Edwards, a entrepris un voyage express aux États Unis en 1970, quelques jours après l’élection d’Allende, pour demander à son ami Kissinger d’empêcher par n’importe quel moyen l’accession à ses fonctions du Président élu. Les États Unis ont mis trois ans pour honorer cette demande. Le régime étasunien a par la suite financé généreusement ce groupe de presse, lequel a non seulement appuyé la dictature mais participé activement à des campagnes d’extermination d’opposants à Pinochet. Et que dire des campagnes quotidiennes de diffamation, des insultes et menaces proférées à l’encontre de ces opposants ! En 2015 le Collège des journalistes, dirigé par une militante communiste depuis les dernières élections, a décidé d’en expulser Agustin Edwards, à cause de son rôle de conspiration avec les États-Unis dans la chute de Salvador Allende et de son active complicité dans la légitimation de crimes commis pendant la dictature (5). En 2006 déjà, des journalistes de ce groupe avaient été non seulement expulsés du Collège mais aussi condamnés par la justice pour leurs méfaits, certains ayant participé en tant qu’agents de la police de Pinochet, à des campagnes d’extermination de démocrates (6).

Le duopole existant au Chili (El Mercurio et Copesa), qui contrôle encore aujourd’hui 90 % des médias, n’a jamais reconnu sa responsabilité dans le drame qu’a vécu le peuple chilien, en perdant la démocratie et subissant 17 ans de dictature.

Récemment deux nouveaux pas dans l’escalade de la guerre médiatique contre les mouvements progressistes ont été franchis : le premier au Chili, le deuxième en France.

Au Chili, un hebdomadaire du groupe Copesa (Qué pasa ?) a accusé la présidente Michelle Bachelet de corruption. Devant le tollé provoqué par une telle accusation, la page internet a été retirée et de plates excuses ont été présentées par le directeur de la publication (7). Comme cette accusation s’apparente fortement, selon de nombreux observateurs (8), à une campagne de déstabilisation et de discrédit, Michelle Bachelet a porté l’affaire devant les tribunaux, en tant que citoyenne et non en tant que Présidente comme le lui permettait la loi de sécurité de l’État. Malgré cela, le propriétaire du groupe et les responsables des publications ont dénoncé une tentative d’atteinte à la liberté de la presse, annonçant qu’ils utiliseraient toutes les ressources et instances, tant nationales qu’internationales, pour s’opposer à de telles mesures. D’après eux, donc, injures et calomnies sont des prérogatives de la profession et ne constituent en aucun cas un manquement à l’éthique journalistique ou un délit.

Le Collège de journalistes du Chili s’est toute de suite désolidarisé de tels comportements qui ne respectent pas le code éthique et la déontologie de la profession. Comme l’a souligné le groupe de députés du Parti Communiste et de la Gauche citoyenne, « le propos était de porter atteinte à l’image de la Présidente et de son gouvernement, avec le but ultime de freiner les avancées démocratiques de son programme réalisées pendant cette dernière période » (9). La droite, en l’absence d’arguments, utilise ce qu’elle sait manier le mieux avec la violence : la désinformation, la calomnie et l’injure.

En France la campagne médiatique contre les gouvernements progressistes d’AL a été relayée par le journaliste François Lenglet de France 2. Celui-ci, suivant peut-être l’exemple de ses collègues chiliens, s’est permis de diffamer en direct le Président bolivien Evo Morales en le traitant de corrompu, et ceci sans la moindre preuve, puisqu’à ce jour la commission spéciale mise en place au sein du parlement bolivien et composée de membres de la majorité et de l’opposition a avoué ne disposer d’aucune preuve compromettant le Président. Notons ici la probable connivence de David Pujadas dans la préparation de cette séquence puisque la photo du président Morales est apparue en fond d’écran simultanément. Dans la réponse de François Lenglet à une lettre de protestation adressée par l’ambassadeur de Bolivie en France, il admet avoir employé des termes peu appropriés pour qualifier le président Morales, mettant ainsi en évidence son absence d’éthique dans le traitement de l’information (10). Mais rien de plus, pas d’excuse par exemple. En fait sa tâche était de discréditer, de manière urgente, un président qui met en oeuvre un processus non conforme à la pensée unique si chère aux journalistes et médias occidentaux.

Ces manœuvres sont sans doute des étapes indispensables avant l’organisation de révolutions colorées qui devraient mettre au pas les pays indociles qui ne répondent pas aux diktats de l’ordre occidental.

Dans cette perspective, quels rôles sont appelés à jouer F. Lenglet et ses collègues à l’avenir ?

J.C. Cartagena, Nadine Briatte

Notes :

(1) http://www.lemonde.fr/idees/article/2007/05/26/censure-a-la-chavez_915…

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/chavez-baillonne-la-derniere-ch…

http://observers.france24.com/fr/20100129-fermeture-rctv-etudiants-mus…

(2) http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/07/18/en-equateur-rafael-…

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/07/la-liberte-de-…

(3) http://www.acrimed.org/Medias-en-Argentine-Macri-droit-dans-ses-bottes

(4) http://www.telesurtv.net/news/Que-hay-detras-de-los-ataques-contra-el-…

(5) http://www.colegiodeperiodistas.cl/2015/04/comunicado-oficial-historic…

(6) http://www.legrandsoir.info/Les-journalistes-au-service-de-l-argent.html

(7) http://www.elmostrador.cl/noticias/pais/2016/05/31/copesa-despliega-to…

(8) http://www.elsiglo.cl/web/index.php?option=com_content&view=articl…

http://www.elclarin.cl/web/opinion/politica/19201-revista-que-pasa-no-…

(9) http://www.elsiglo.cl/web/index.php?option=com_content&view=articl…

(10) http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/des-paroles-et-des…

Source: Réseau International

http://arretsurinfo.ch/le-role-des-medias-et-des-journalistes-dans-la-restauration-conservatrice/

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PALESTINE :
La conférence française est « une attaque contre les droits des Palestiniens »mercredi 1er juin 2016 – 07h:33Khaled BarakatSuite aux informations sur la tenue d’une conférence ministérielle organisée par le gouvernement français pour discuter d’une « initiative » pour une « conférence de paix » sur la Palestine, le Front populaire pour la Libération du la Palestine a interrogé l’écrivain palestinien Khaled Barakat.
http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16061Khaled Barakat a déclaré : « Toutes les forces de la résistance palestinienne se tiennent opposées à la soi-disant ’initiative française pour la paix’ » quelle que soit la version proposée. Ils voient clairement [cette initiative] comme une tentative de liquider la cause et les droits du peuple palestinien. »L’écrivain palestinien Khaled Barakat« Le gouvernement français est, comme les États-Unis, un ’courtier malhonnête.’ La France a une longue histoire colonialiste dans la région et un programme impérialiste en cours, et elle soutient systématiquement l’État israélien d’apartheid et de colonisation. Un tel État ne pourra jamais conduire les efforts nécessaires pour une paix réelle », déclare Barakat.« Si vous lisez les différentes versions de cette ’initiative’ dont il est question depuis juillet 2015 et même avant, dans toutes les langues – français, anglais ou arabe – il apparaît clairement que c’est une recette pour liquider les droits nationaux palestiniens, et en particulier ’le droit au retour’ des réfugiés palestiniens », ajoute Barakat.Barakat note aussi que selon tous les rapports, l’initiative en question envisage « des échanges de terres, » la prise en compte des « besoins de sécurité d’Israël, » et la réponse au « problème des réfugiés » à travers, tout au plus, un mécanisme de compensation financière.« Quand le peuple palestinien prendra connaissance de cette initiative, il va tout simplement déchirer le papier sur lequel elle est imprimée. Nous nous opposons à la dite initiative française, non seulement pour son contenu politique, non seulement parce que la France joue un rôle colonialiste et réactionnaire dans la région, mais aussi en raison de la politique française en France. Ces politiques consistent à :
attaquer le mouvement de solidarité avec la Palestine,
criminaliser et poursuivre en justice les militants de la campagne BDS soutenant le boycott d’Israël
maintenir en détention le militant libanais pro-palestinien, communiste arabe : le camarade Georges Ibrahim Abdallah
pratiquer la ségrégation à l’égard de ses minorités, arabe, africaine ou autre.
Toutes ces politiques et pratiques discréditent le gouvernement français et sa volonté de se présenter comme une force pour la justice ou la paix », dit Barakat.Interrogé sur le rôle de l’Autorité palestinienne et la visite de Mahmoud Abbas en France, Barakat explique : « Cette ’initiative française’ est aussi dangereuse car elle survient à un moment où les capitalistes palestiniens s’imposent par la force [à la tête de l’Autorité palestinienne]. Il y a une volonté parmi les soi-disant ’dirigeants palestiniens’ d’accompagner cette tendance et de signer un nouvel Oslo. Cependant, nous ne sommes pas seulement confrontés à la menace de ’Oslo 2’, mais à une menace encore pire, puisque cet accord serait censé être ’permanent’ plutôt que ’temporaire’. »« La nature coloniale de la conférence se reflète dans l’exclusion des Palestiniens de la réunion prévue pour discuter de leur avenir. Je veux dire le peuple palestinien, et non pas l’Autorité palestinienne. Cela nous rappelle la partition de la Palestine contre la volonté du peuple palestinien, l’infâme accord Sykes-Picot, la déclaration Balfour, et d’autres divisions coloniales de la Palestine, de sa terre et son peuple », dit encore Barakat. « L’État colonialiste israélien est le seul bénéficiaire d’un tel projet en Palestine. »« Cela fait partie d’un ré-alignement de la région dans le cadre d’un projet impérialiste global », ajoute Barakat, qui note également le rôle des régimes arabes réactionnaires dans ce plan. « Les milliards fournis en armes par la France à l’Arabie Saoudite s’inscrivent dans l’implication du régime saoudien réactionnaire dans ce plan de liquidation de la cause palestinienne. »Nous demandons à Barakat comment faire face à ces projets. Il répond : « Nous appelons tous les mouvements révolutionnaires et populaires de France, les communautés palestiniennes et arabes, les mouvements internationaux pour la justice, à se mobiliser contre la conférence ministérielle organisée pour préparer la soi-disant ’conférence de paix’, et pour la défense de tous les droits du peuple palestinien : le droit au retour, à l’autodétermination et à la libération nationale ».Sur le même thème : Conférence de Paris : une sinistre comédie – 23 mai 2016
Israël mord la main qui le nourrit – 8 mai 2016

22 avril 2016 – FPLP – Vous pouvez consulter cet article à :
http://pflp.ps/english/2016/04/22/t…
Traduction : Info-Palestine.eu——————————————————-

PALESTINE : Omar Barghouti : « Le BDS, les droits des Palestiniens et les menaces de mort proférées par Israël »
* 24 mai 2016
« Je suis inquiet pour ma sécurité après les récentes menaces israéliennes, officielles et à peine voilées, de nuire physiquement à ma personne comme à celle de mes collègues palestiniens, israéliens et internationaux actifs dans le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) » alerte ici Omar Barghouti, le co-fondateur du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

LIRE L’ARTICLE : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/240516/omar-barghouti-le-bds-les-droits-des-palestiniens-et-les-menaces-de-mort-proferees-par

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Hillary Clinton confie dans un email avoir voulu renverser Bachar el-Assad, pour «aider Israël»
RT             
Publié par Wikileaks, un email envoyé par l’ex-secrétaire d’Etat apporte des détails sur les motivations qui ont poussé Washington à « aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad ».
« La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad », annonce d’emblée Hillary Clinton dans le document, révélé par l’ONG de Julian Assange, WikiLeaks, sur son site internet.
Lire la suite :  http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/06/hillary-clinton-confie-dans-un-email.html

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Lettre ouverte aux charlatans de la révolution syrienne. Par Bruno Guigue Par Bruno Guigue le 13 mai 2016 Crises Dissidence Droit international Syriehttp://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-aux-charlatans-de-la-revolution-syrienne-par-bruno-guigue/Au moment où un dirigeant historique de la résistance arabe libanaise, en Syrie, vient de mourir sous les coups de l’armée sioniste, j’adresse cette lettre ouverte aux intellectuels et militants de « gauche » qui ont pris parti pour la rébellion syrienne et croient défendre la cause palestinienne tout en rêvant de la chute de Damas.Vous nous disiez, au printemps 2011, que les révolutions arabes représentaient un espoir sans précédent pour des peuples subissant le joug de despotes sanguinaires. Dans un excès d’optimisme, nous vous avons écoutés, sensibles à vos arguments sur cette démocratie miraculeusement naissante et à vos proclamations sur l’universalité des droits de l’homme. Vous aviez presque réussi à nous persuader que cette protestation populaire qui emporta les dictateurs tunisien et égyptien allait balayer la tyrannie partout ailleurs dans le monde arabe, en Libye comme en Syrie, au Yémen comme à Bahreïn, et qui sait où encore.Mais cette belle envolée lyrique laissa rapidement paraître quelques failles. La première, béante, apparut en Libye. Adoptée par le conseil de sécurité pour secourir des populations civiles menacées, une résolution de l’ONU se transforma en chèque en blanc pour la destitution manu militari d’un chef d’Etat devenu encombrant pour ses partenaires occidentaux. Digne des pires moments de l’ère néoconservatrice, cette opération de « regime change » accomplie pour le compte des USA par deux puissances européennes en mal d’affirmation néo-impériale aboutit au désastre dont la malheureuse Libye continue de payer le prix. L’effondrement de ce jeune Etat unitaire livra le pays aux ambitions effrénées des factions et des tribus, sciemment encouragées par les convoitises pétrolières des charognards occidentaux.Il y avait pourtant de bonnes âmes, parmi vous, pour accorder des circonstances atténuantes à cette opération, comme il y en avait, davantage encore, pour exiger qu’un traitement analogue fût infligé au régime de Damas. Car le vent de la révolte qui soufflait alors en Syrie semblait valider votre interprétation des événements et donner une justification a posteriori au bellicisme humanitaire déchaîné contre le potentat de Tripoli. Pourtant, loin des médias « mainstream », certains analystes firent observer que le peuple syrien était loin d’être unanime, que les manifestations antigouvernementales se déroulaient surtout dans certaines villes, bastions traditionnels de l’opposition islamiste, et que la fièvre sociale de couches paupérisées par la crise n’entraînerait pas pour autant la chute du gouvernement syrien.Ces avertissements de bon sens, vous les avez ignorés. Comme les faits ne correspondaient pas à votre narration, vous les avez triés comme bon vous semble. Là où des observateurs impartiaux voyaient une polarisation de la société syrienne, vous avez voulu voir un tyran sanguinaire assassinant son peuple. Là où un regard dépassionné permettait de discerner les faiblesses, mais aussi les forces de l’Etat syrien, vous avez abusé de rhétorique moralisante pour instruire à charge le procès d’un gouvernement qui était loin d’être le seul responsable des violences. Vous avez vu les nombreuses manifestations contre Bachar Al-Assad, mais vous n’avez pas vu les gigantesques rassemblements de soutien au gouvernement et aux réformes qui emplirent les rues de Damas, Alep et Tartous. Vous avez dressé la comptabilité macabre des victimes du gouvernement, mais vous avez oublié celles des victimes de l’opposition armée. A vos yeux, il y avait de bonnes et de mauvaises victimes, des victimes qui méritent qu’on en parle et des victimes dont on ne veut pas entendre parler. Délibérément, vous avez vu les premières, tout en vous rendant aveugles aux secondes.Au même moment, ce gouvernement français, dont vous critiquez volontiers la politique intérieure pour entretenir l’illusion de votre indépendance, vous a donné raison sur toute la ligne. Curieusement, la narration du drame syrien qui était la vôtre coïncidait avec la politique étrangère de M. Fabius, chef d’œuvre de servilité mêlant l’appui inconditionnel à la guerre israélienne contre les Palestiniens, l’alignement pavlovien sur le leadership américain et l’hostilité recuite à l’égard de la résistance arabe. Mais votre mariage ostensible avec le Quai d’Orsay ne sembla pas vous gêner. Vous défendiez les Palestiniens côté cour, et vous dîniez avec leurs assassins côté jardin. Il vous arriva même d’accompagner les dirigeants français en visite d’Etat en Israël. Vous voilà embarqués, complices, pour assister au spectacle d’un président qui déclare qu’il « aimera toujours les dirigeants israéliens ». Mais il en fallait plus pour vous scandaliser, et vous avez repris l’avion avec le président, comme tout le monde.Vous aviez condamné à juste titre l’intervention militaire américaine contre l’Irak en 2003. La vertu roborative du bombardement pour la démocratie vous laissait froids, et vous doutiez des vertus pédagogiques des frappes chirurgicales. Mais votre indignation à l’égard de cette politique de la canonnière version « high tech » s’avéra étrangement sélective. Car vous réclamiez à cor et à cri contre Damas, en 2013, ce que vous jugiez intolérable dix ans plus tôt contre Bagdad. Une décennie a suffi pour vous rendre si malléables que vous voyiez le salut du peuple syrien, désormais, dans une pluie de missiles de croisière sur ce pays qui ne vous a rien fait. Reniant vos convictions anti-impérialistes, vous avez épousé avec enthousiasme l’agenda de Washington. Sans vergogne, non seulement vous applaudissiez par avance aux B 52, mais vous repreniez la propagande US la plus grotesque, dont le précédent irakien et les mensonges mémorables de l’ère Bush auraient dû vous immuniser.Pendant que vous inondiez la presse hexagonale de vos inepties, c’est un journaliste américain, enquêteur hors pair, qui mit en pièces le pitoyable « false flag » destiné à rendre Bachar-Al-Assad responsable d’une attaque chimique dont aucune instance internationale ne l’a accusé, mais que les expertises du Massachussets Institute of Technology et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en revanche, ont attribuée à la partie adverse. Ignorant les faits, les travestissant au besoin, vous avez joué à cette occasion votre misérable partition dans cette cacophonie de mensonges. Pire encore, vous continuez de le faire. Alors qu’Obama lui-même laisse entendre qu’il n’y a pas cru, vous vous obstinez à réitérer ces sornettes, comme des chiens de garde qui aboient après la disparition de l’intrus. Et pour quel motif ? Pour justifier le bombardement, par votre propre gouvernement, d’un petit Etat souverain dont le tort principal est de refuser l’ordre impérial. Pour venir en aide à une rébellion syrienne dont vous avez sciemment masqué le véritable visage, accréditant le mythe d’une opposition démocratique et laïque qui existe seulement dans les salons des grands hôtels de Doha, de Paris ou d’Ankara.Cette « révolution syrienne », vous l’avez donc exaltée, mais vous avez pudiquement détourné les yeux de ses pratiques mafieuses, de son idéologie sectaire et de ses financements troubles et douteux. Vous avez soigneusement occulté la haine interconfessionnelle qui l’inspire, cette aversion morbide pour les autres confessions directement inspirée du wahhabisme qui en est le ciment idéologique. Vous saviez que le régime baassiste, parce qu’il est laïque et non confessionnel, constituait une assurance-vie pour les minorités, mais vous n’en aviez cure, allant même jusqu’à qualifier de « crétins » ceux qui prenaient la défense des chrétiens persécutés. Mais ce n’est pas tout. A l’heure du bilan, il restera encore cette ultime ignominie : vous avez cautionné la politique d’un Laurent Fabius pour qui Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaida, « fait du bon boulot ». Tant pis pour les passants déchiquetés dans les rues de Homs ou les alaouites de Zahra assassinés par les rebelles : à vos yeux, ils ne sont que du menu fretin.Entre 2011 et 2016, les masques tombent. Vous vous réclamez du droit international, mais vous applaudissez à sa violation contre un Etat souverain. Vous prétendez promouvoir la démocratie pour les Syriens, mais vous êtes devenus les fourriers du terrorisme qu’ils endurent. Vous dites que vous défendez les Palestiniens, mais vous êtes dans le même camp qu’Israël. Lorsqu’un missile sioniste s’abat sur la Syrie, n’ayez crainte : il ne frappera jamais vos amis. Grâce à Israël, grâce à la CIA, et grâce à vous, ces courageux rebelles vont continuer à préparer l’avenir radieux de la Syrie sous l’emblème du takfir. Le missile sioniste, lui, va tuer un des dirigeants de cette résistance arabe que vous avez trahis.Bruno Guigue | 13 mai 2016Bruno Guigue est un haut fonctionnaire, essayiste et politologue français né à Toulouse en 1962. Ancien élève de l’École Normale Supérieure et de l’ENA. Professeur de philosophie et chargé de cours en relations internationales dans l’enseignement supérieur. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident(L’Harmattan, 2002).Source: http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-aux-charlatans-de-la-revolution-syrienne-par-bruno-guigue/

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Les liens entre les Afro-Américains et les Palestiniens prouvent que les vaincus eux aussi écrivent l’Histoire
AMIRA HASS
http://www.pourlapalestine.be/les-liens-entre-les-afro-americains-et-les-palestiniens-prouvent-que-les-vaincus-eux-aussi-ecrivent-lhistoire/

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La Bête Noire de l’establishment françaispar Diana Johnstonehttp://www.voltairenet.org/article181662.htmlCet article, initialement publié aux États-Unis, entend expliquer aux étrangers la vindicte hystérique du gouvernement français contre l’humoriste le plus populaire du pays, Dieudonné. Pour Diana Johnstone, c’est l’occasion de montrer pourquoi et comment la classe dirigeante française abandonne toutes les valeurs républicaines dont elle se réclame.RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) | 5 JANVIER 2014 

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À Chris

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