Alors qu’Obama attise les tensions contre la Russie en vue du sommet de l’OTAN qui s’ouvre demain à Varsovie, les Américains en Russie redoublent d’activité.

Le mois dernier, Daniel Van Dyken, officier de la CIA en poste à Moscou sous la couverture de « troisième conseiller politique » est arrivé à se réfugier in-extremis à son ambassade après une mission de recrutement, malgré une tentative désespérée du FSB pour l’interpeller à l’entrée de l’ambassade. Ceci a d’ailleurs été l’occasion pour les USA de protester une fois de plus contre la Russie… (Vidéo de la tentative d’arrestation)

Dans l’optique d’un conflit militaire avec la Russie, les Etats-Unis préparent en effet l’organisation d’incidents à Moscou et St.Peterburg, dans le but évident de déstabiliser le pays de l’intérieur. Cette fois, il ne s’agira pas directement de renverser le gouvernement russe, mais d’ouvrir un front intérieur en synchronisation avec les attaques de l’OTAN.

Depuis plusieurs semaines, le territoire de l’ambassade américaine à Moscou est en voie de fortification: barbelés, plots, filins d’acier, et même des installations permettant de déployer très vite des rampes de missiles sur les toits des bâtiments! On y construit par ailleurs des structures permettant d’abriter jusqu’à 1500 personnes. Tout ceci dans l’optique de manifestations violentes à Moscou. Par ailleurs, Washington a ordonné à ses structures consulaires l’actualisation des « plans d’évacuation » des citoyens américains en Russie. Les « wardens » américains (citoyens américains installés en Russie, et volontaires pour organiser l’évacuation de leurs compatriotes sur ordre de l’ambassade) ont reçu ces derniers jours des instructions pour mettre à jour leurs plans permettant d’acheminer à l’ambassade les compatriotes dont ils sont en charge.

Sur le plan politique, selon certaines informations, Alexey Navalny, jusqu’alors chouchou des Occidentaux ayant bénéficié du support très concret des Américains dans ses activités d’ »opposition », n’a plus la côte à Washington qui cherche donc de nouvelles figures. Telle était semble t-il la mission de Van Dyken. La tâche est dure, les candidats ne sont pas légion, et surtout peu pressés d’être envoyés en première ligne alors que Vladimir Poutine bénéficie d’un soutien de plus de 80% de ses concitoyens. Il ne fait par ailleurs aucun doute qu’en cas de conflit avec l’OTAN, la population Russe ne sera pas encline à soutenir des agitateurs internes et règlera elle-même très vite le problème!

Jusqu’à récemment encore la majorité de l’Etat Major Russe se disait que notre potentiel de dissuasion nucléaire remplit son rôle et met le pays à l’abri d’une attaque. Alors que les Américains face à l’échec de leur politique de « sanctions » et face aux victoires de la « force tranquille » de Vladimir Poutine (Crimée, Novorossya, Syrie)  envisagent de plus en plus ouvertement une attaque directe contre la Russie, chaque jour plus nombreux sont ceux qui révisent leur position. Et le dicton « La meilleure défense, c’est l’attaque » revient en force au plus haut niveau à Moscou. La tolérance s’arrête là où commence l’intérêt de la Nation.

source: https://jeanfouche.wordpress.com/2016/07/08/hyper-activite-americaine-en-russie/

Envoyé par Catherine Lieutenant