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25 novembre 2024

Les Etats-Unis ne combattent pas le terrorisme musulman ni même l’extrémisme, ils les fabriquent et les sèment partout


Resistance71 Blog
Résistance solidaire au Nouvel Ordre Mondial
« Résistance croissante au colonialisme: Nation Sioux Standing Rock contre l’industrie pétrolière
L’occident et ses états… Usine à fabriquer la terreur

Il n’y a pas de solutions au sein du système, il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais… La division politique très ancienne de la société qui a mené à l’avènement de l’État est l’outil oligarchique de la domination du vaste nombre par le plus petit nombre. La société humaine s’est épanouie durant des millénaires hors de toute contrainte coercitive de l’État. L’État n’est pas une « évolution » de notre société, il en est le cancer principal. Pour sortir du cercle infernal de la relation dominant/dominé, maître/esclave, nous devons rétablir l’égalité et sortir de la division politique de nos sociétés savamment entretenue pour le plus grand bénéfice du plus petit nombre, retourner au modèle de société où le pouvoir est dilué dans le peuple, là où il est très soluble et nous refonder dans un modèle adapté de société sans pouvoir, de société à chefferie sans pouvoir, c’est à ce prix que nous retrouverons paix et équilibre, tout le reste n’est que pisser dans un violon…

~ Résistance 71 ~

« L’histoire du terrorisme est écrite par l’État, elle est donc éducative. »

« Notre société est bâtie sur le secret, depuis les « sociétés-écrans qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants, jusqu’au « secret-défense » qui couvre aujourd’hui un immense domaine de liberté extrajudiciaire de l’État.. »

~ Guy Debord, 1988 ~

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Andre Vltchek

29 août 2016

url de l’article:

http://www.legrandsoir.info/les-etats-unis-ne-combattent-pas-le-terrorisme-musulman-ni-meme-l-extremisme-ils-les-fabriquent-et-les-sement-partout-global.html

Si l’Occident en général, et les États-Unis en particulier, pliaient bagages et fichaient la paix au monde arabe et musulman, nous n’aurions probablement jamais eu toutes ces attaques terroristes qui secouent le monde, de l’Indonésie à la France. Il n’y aurait pas eu de Moudjahidin puis sa mutation vers al-Qaida ; ni en Afghanistan ni ailleurs. Il n’y aurait jamais eu un semblant d’ISIS (ou ISIL ou EI ou Daesh ou quelque soit son nom) en Syrie, en Irak, en Libye ou ailleurs.

Et l’islam wahhabite super-conservateur, une version saoudienne rétrograde et monstrueuse, resterait cantonné aux écoles religieuses du royaume ultra-rétrograde au lieu de gagner du terrain partout dans les régions de l’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Mais l’Occident a choisi un chemin machiavélique et brutal : il a décidé de détruire l’Islam socialiste – cette version (historiquement) modérée, compatissante et progressiste. Il a détruit l’Egypte, jadis laïque ; il a renversé le gouvernement socialiste de l’Iran puis la quasi-communiste Indonésie, pour implanter dans tous ces lieux des concepts religieux terriblement dégénérés et totalement rétrogrades. Il a utilisé des extrémistes pour détruire le patriotisme bon teint et le socialisme. Comme les Britanniques au 19ème siècle ( « Vous pouvez contrôler le cerveau des gens, tant que nous contrôlons vos ressources naturelles »), l’Occident s’est rallié à l’enseignement wahhabite, parce ce dernier était en mesure de garantir une obéissance totale, une gouvernance dictatoriale (et pro-occidentale) et une féodalité oppressive .

Islam a été utilisé, manipulé et pratiquement dépouillé de son essence. Le processus est allé si loin que deux éminents spécialistes iraniens, lors de ma visite l’année dernière à Téhéran, m’ont déclaré : « Dans de nombreuses régions du monde, l’Occident a créé une religion absolument nouvelle. Nous ne la reconnaissons plus. Cela n’a rien à voir avec l’islam ».

Si l’Occident en général, et les États-Unis en particulier, pliaient bagages et fichaient la paix au monde arabe et musulman, nous n’aurions probablement jamais eu toutes ces attaques terroristes qui secouent le monde, de l’Indonésie à la France.

Exact. Comme un enfant gâté et méchant, l’Occident, après avoir détruit l’Union soviétique, a minutieusement construit son nouvel ennemi – « l’Islam militant » – afin de pouvoir continuer à se livrer à son activité préférée : le conflit perpétuel, les guerres sans fin et le pillage.

C’est aussi simple que ça.

Les plus grands oppresseurs des peuples musulmans, ceux de l’Arabie Saoudite, de Bahreïn et de l’Indonésie ont tous été étroitement liés à l’Occident. Les organisations terroristes « musulmanes » les plus terribles, d’Al-Qaida à Daesh, ont toutes été créées, armées et soutenues par l’Occident et ses acolytes.

En Europe et aux États-Unis, la « peur des terroristes » est pleinement exploitée par l’Occident. Le pouvoir y tient encore principalement grâce à une cette peur implantée dans le cerveau des « gens ordinaires ».

Et que dire de la « guerre contre le terrorisme » ? Oui, une telle guerre existe, mais ce n’est pas l’Occident qui la livre. Au moment d’écrire ces lignes, la guerre contre le terrorisme est livrée par la Russie, l’Iran, la Chine, la Syrie, le Hezbollah et leurs alliés.

***

L’Occident continue de collaborer étroitement avec les terroristes. Comme par miracle, il « rate ses cibles » lorsqu’il les « attaque » ; il finance les uns et dispense une formation aux autres. Il critique et s’oppose à ceux qui sont réellement en train de combattre les groupes militants extrémistes.

Les extrémistes ont été lâchés tels des Pitbulls de combat contre presque tous les gouvernements progressistes du Moyen-Orient, mais aussi contre la Chine et la Russie. Des extrémistes musulmans, mais également des extrémistes chrétiens et même des extrémistes bouddhistes !

En retour, les politiciens aux États-Unis sont régulièrement soutenus, financièrement, par les régimes (dont l’Arabie Saoudite, Bahreïn, etc.) qui diffusent, sans relâche, à travers le monde, les concepts religieux les plus intolérants et grotesquement violents.

En dépit de leur servilité et lâcheté intrinsèque, certains grands médias nord-américains discutent actuellement de divers programmes impliquant le financement de la Fondation Clinton par l’Arabie Saoudite (aux côtés de plusieurs grandes sociétés transnationales et les plus grandes banques de Wall Street).

Dès 2008, CNN avait rapporté, dans son émission « Breaking News » :

Les dons à la Fondation William J. Clinton comprennent des montants de $10 millions à $25 millions du Royaume d’Arabie Saoudite, de la Fondation Bill et Melinda Gates et du magnat de l’immobilier Stephen Bing, un ami personnel de Clinton.

Les Clinton ont subi une pression intense pendant la campagne de Hillary Clinton pour l’investiture démocrate pour révéler les noms des donateurs à la Fondation et à la bibliothèque présidentielle Clinton dans l’Arkansas.

Bill Clinton a finalement accepté de publier la liste après que le président élu Barack Obama ait nommé Hillary Clinton au poste de secrétaire d’État.

Les gouvernements du Koweït et du Qatar figurent également sur la liste, tout comme l’homme d’affaires saoudien Nasser Al-Rashid qui a des liens étroits avec la famille royale saoudienne. Le Saoudien Sheikh Mohammed H. Al-Amoudi, réputé pour être l’un des hommes les plus riches du monde, figure aussi parmi les bailleurs de fonds. Les deux Saoudiens ont contribué à hauteur de $1 million à $5 millions. Un groupe appelé les Amis de l’Arabie Saoudite et la Fondation Dubaï apparaissent également dans la même catégorie.

Aussi récemment que le 20 Août, 2016, le New York Times a écrit quelque chose de similaire, essentiellement reconfirmant la validité des articles précédents, tout en ajoutant beaucoup plus de détails et en ajustant les chiffres :

Le royaume d’Arabie Saoudite a fait don de plus de $10 millions. Ainsi que le beau-fils, par l’intermédiaire d’une fondation, d’un ancien président ukrainien dont le gouvernement a été largement critiqué pour corruption et l’assassinat de journalistes. Un homme d’affaires libano-nigérian avec de vastes intérêts commerciaux a contribué jusqu’à hauteur de $5 millions.

Pendant des années, la fondation de Bill, Hillary et Chelsea a prospéré en grande partie grâce à la générosité des donateurs et personnalités étrangères qui ont donné des centaines de millions de dollars. Mais maintenant que Mme Clinton est dans la course à la Maison Blanche, le financement de la philanthropie tentaculaire est devenu un « talon d’Achille » pour sa campagne et potentiellement aussi, en cas d’élection, pour son futur gouvernement.

Huma Abedin, qui fut longtemps la principale assistante de Clinton, (et qui a passé une partie de son enfance en Arabie Saoudite) a servi d’intermédiaire entre l’ancien secrétaire d’État et les intérêts pro-saoudiens. Elle a également négocié un soutien financier à Mme Clinton de M. Chagouri et d’autres individus, organisations et entreprises du Moyen-Orient.

Les accusations et les preuves continuent d’affluer, de différents médias, à gauche comme à droite. Le 1er Août, 2016, le conservateur Breitbart News a écrit :

Khizr Khan, le père musulman et médaillé de guerre « Gold Star » que les grands médias et l’ancien secrétaire d’Etat Hillary Clinton ont utilisé pour critiquer Donald J. Trump, a des liens étroits avec le gouvernement de l’Arabie Saoudite – et avec des investisseurs internationaux islamistes à travers son propre cabinet d’avocats. En plus de ces liens avec la riche nation islamiste, Khan a également des liens avec des programmes d’immigration controversés grâce auxquels des étrangers riches peuvent essentiellement acheter leur entrée aux États-Unis, et aussi des liens profonds avec la « Clinton Cash » à travers la Fondation Clinton.

La dépendance de Hillary Clinton envers ses sponsors saoudiens a fortement influencée sa décision de maintenir une politique étrangère au service de Riyad et de soutenir divers groupes terroristes contrôlés par l’Arabie Saoudite et le Qatar, et au-delà de la région du Moyen-Orient.

En réalité, Clinton représente tout simplement la « continuité » d’une tendance dangereuse préexistante. Le régime est en « évolution » depuis des décennies, mais surtout depuis les années Reagan. Républicains ou Démocrates, cela importe vraiment très peu. Les deux partis sèment la terreur partout dans le monde. Certes, George W. Bush a envahi l’Irak, mais des gens comme Bill Clinton sont des amis proches et des partisans de Paul Kagame, le « boucher du Congo » Rwandais, avec le sang de quelque 10 millions de personnes sur les mains. Le Démocrate et « modéré » Bill Clinton a également été responsable de l’agression criminelle et la destruction de la Yougoslavie socialiste. Et ainsi de suite…

Mais sous le règne de Barack Obama, le dernier espoir pour un Moyen-Orient indépendant et le monde arabe s’est pratiquement évaporé. La Libye a été détruite ; la guerre civile syrienne [guerre civile ? – NdE] a été lancée depuis Washington, Londres et Paris. Les Saoudiens ont noyé le Yémen dans le sang à l’aide d’armes fabriquées au Royaume-Uni et aux États-Unis. Pratiquement toutes les « révolutions du printemps arabe » ont été infiltrées et détournées. Et à Bahreïn, la majorité chiite a été littéralement violée par l’Arabie Saoudite et ses propres dirigeants impitoyables sous le regard bienveillant de conseillers britanniques.

Les États-Unis et l’Europe continuent de vendre des armes dans le Golfe, tout en construisant de nouvelles bases militaires et de soutenir les régimes les plus effroyables et sanguinaires.

L’« Ere Obama /(Hillary) Clinton » a considérablement « amélioré » la symbiose entre l’impérialisme occidental, les entreprises multinationales et les régimes fascistes pro-occidentaux dans le monde entier, mais particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique.

Cette étreinte mortelle s’est révélée fatale pour des millions de personnes dans ces deux régions du monde. Les espoirs d’auto-gouvernance ont été ruinés. Les cadavres continuent de s’empiler en Syrie, en Irak, en Libye, au Yémen, au Soudan du Sud, en Somalie, en République démocratique du Congo (RDC), et ailleurs.

L’Occident n’en a cure, tant qu’il reste aux commandes du « spectacle », et aussi longtemps que les fabricants d’armes gagnent des centaines de milliards de dollars. Même si des millions meurent, il y a encore un flux ininterrompu de matières premières vers l’Occident et le Japon. Par conséquent, c’est « business as usual ». La vie des « non-gens » ne vaut rien.

***

À un moment donné, la Russie, l’Iran, la Chine et d’autres se sont dit « ça suffit ; nous allons combattre les vrais terroristes ! Luttons contre Daesh et d’autres bigots ! Soutenons les patriotes dotés d’une conscience sociale et indépendants ».

Ce qui a provoqué une indignation totale à Washington, Londres et Paris (et Tokyo). La désobéissance et la rébellion contre l’ordre mondial (occidental) ne peuvent être tolérées ! Il faut les écraser, même au prix d’une nouvelle et meurtrière guerre mondiale.

L’OTAN, Washington, l’Europe, le Japon et la Corée du Sud se sont tous lancés dans une politique de confrontation directe avec la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord (RPDC) et d’autres membres de la « Coalition de ceux qui osent ». Le Brésil, un membre important du BRICS, a récemment été détruit par un coup d’état d’extrême-droite soutenu par l’Occident.

Même le candidat républicain Donald Trump, dans ses rares moments de lucidité, est clairement conscient du danger. Il ne veut pas affronter la Russie. A l’évidence, il n’est pas prêt à sacrifier des dizaines de millions de vies humaines pour des rêves grotesques de domination totale du monde par le fondamentalisme de marché soutenu par les dogmes blancs (ou occidentaux) de suprématie.

Mais les moments de lucidité de Trump sont qualifiés de « folie » par la propagande dominante. Sans surprise. Comme l’a dit à juste titre Arundhati Roy, il y a quelques années : « désormais la guerre est appelée la paix et le noir est appelé blanc ».

***

La campagne de Clinton tourne à plein régime. Elle tente de détourner l’attention de ses propres scandales de financement, en accusant les assistants de Donald Trump de recevoir un financement de l’étranger. Trump est maintenant décrit comme un « agent Russe ».

Ce n’est qu’un jeu égoïste, qui n’a rien à voir avec les intérêts du monde, ni même les intérêts des « américain ordinaires ».

Tant qu’il n’y aura pas de changement dans la ligne politique générale de l’Occident, ou tant que l’Occident ne sera pas arrêté par des forces extérieures, les guerres sans fin se poursuivront. Les génocides monstrueux en Afrique, la destruction d’Etats et de régions entières dans le Moyen-Orient, tout cela pourrait facilement se propager à d’autres parties de la planète.

Note de Résistance 71: Nous pensons que l’occident ne peut pas, ne doit pas être stoppé par des “forces de l’extérieur”, mais par son peuple, par la conscience politique retrouvée et la réappropriation du pouvoir par les peuples qui le dilueront en eux, comme l’humanité a fonctionné pendant des millénaires. Le pus grand terroriste est l’État, pas de solution tant que ce parasite des peuples subsiste.

Il est clair maintenant que s’ils sont provoqués et agressés, des pays comme la Chine, la Russie et l’Iran n’hésiteront pas à riposter. Ils peuvent aussi se battre pour d’autres – pour leurs alliés agressés.

Les implants et copains l’Occident, Moudjahidin / Al-Qaida et consorts, ont déjà détruit l’Afghanistan et l’Union soviétique. Daesh, un autre mutant crée par l’Occident et ses alliés, a dévasté l’Irak, la Syrie, la Libye et ce qui reste de l’Afghanistan.

Ces « mouvements » n’ont vraiment rien à voir avec l’Islam. Ils ont été fabriqués à Washington, Riyad, Londres et Doha (et très probablement même à Tel-Aviv), à plusieurs fins très concrètes, et toutes nauséabondes.

Ils veulent assurer la destruction de la nature socialiste de l’Islam, en insistant exclusivement sur des interprétations fondamentalistes rétrogrades.

***

La mère de Huma Abedin, le Dr Saleha Mahmood Abedin, est l’une des membres fondatrices de Muslim Sisterhood et présidente du International Islamic Committee for Woman and Child [Comité international islamique pour la femme et l’enfant – IICWC). Elle est aussi une écrivaine bien connue et éditrice basée en Arabie Saoudite. Son organisation (IICWC) a fait valoir à plusieurs reprises qu’il fallait abroger les lois qui interdisent l’excision, de même que les lois qui interdisent le mariage des enfants et le viol conjugal. Au cours de sa visite à KSA, Hillary Clinton a parlé au collège islamique de Dar El-Hekma (où le Dr Saleha Abedin a été vice-doyenne) aux côtés de son assistante préférée – Huma Abedin.

S’agit-il d’un simple épisode anecdotique ? A l’instar de ces millions de dollars de financement de l’Arabie Saoudite pour la fondation de Clinton ? A l’instar de la « politique étrangère » des États-Unis dans le Golfe et le Moyen-Orient, à l’instar de la propagation des groupes extrémistes musulmans aux quatre coins du monde, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et même en Chine ? A l’instar du déchaînement d’un l’islam conservateur contre les pays musulmans socialistes ?

Il y a trop d’ « épisodes anecdotiques » ! Trop de sang … Il est temps de dire ce qui paraît désormais évident : « L’establishment des États-Unis ne combat pas le « terrorisme musulman », ni même« l’extrémisme » ; il les fabrique et les sème partout.

Le seul véritable ennemi de Washington, de Londres et de Paris est, depuis des décennies, et même depuis des siècles, la lutte anti-colonialiste et le désir ardent des peuples du monde entier de mettre fin à la dictature mondiale de l’Occident.

Andre Vltchek

Traduction « on s’en lasse pas de remettre quelques pendules à l’heure, même s’il est trop tard » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Andre Vltchek est un philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert les guerres et les conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont : Exposing Lies Of The Empire et Fighting Against Western Imperialism. – Discussion with Noam Chomsky : On Western Terrorism. Point of No Return est son roman politique acclamé par la critique. Oceania – un livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur sur l’Indonésie : Indonesia – The Archipelago of Fear.
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