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28 mars 2024

Yémen : La coalition saoudo-sioniste massacre des migrants somaliens


P.A.S.

Yahia Gouasmi

Lundi 27 mars  2017

A trop tirer sur la corde elle finit par casser !

Le 17 mars dernier, au large des côtes du Yémen, à Hodeïda en mer rouge, une embarcation de migrants somaliens a été prise pour cible, faisant plus de 40 morts, dont des femmes et des enfants.

L’origine de cette attaque n’a pas encore été élucidée mais l’agence Saba, contrôlée par les résistants Houthis, a annoncé que « ces réfugiés avaient été attaqués en mer Rouge par l’aviation légère de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite ».

Par la suite, Mohamed al-Alay, responsable des garde-côtes, a affirmé lors d’une interview à l’agence allemande « Reuters » que « les réfugiés se dirigeaient du Yémen vers le Soudan, quand leur bateau a été attaqué par un hélicoptère Apache ».

Dans un communiqué publié après ce drame, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a déclaré :

« Beaucoup de questions restent sans réponse sur les circonstances de cet horrible incident. Nous appelons toutes les parties du conflit à mener des enquêtes appropriées pour établir les responsabilités et empêcher que cela ne se reproduise ».

Puis d’ajouter : « les civils subissent de façon disproportionnée le conflit et la crise humanitaire au Yémen», et que « seule une solution politique [pouvait] mettre un terme aux souffrances et à la misère actuelles ».

La coalition saoudo-sioniste a demandé à l’ONU de superviser le port de Hodeïda, ce que les Nations-unies ont refusé lundi 20 mars. Il faut savoir que ce port stratégique est actuellement sous le contrôle de l’armée yéménite et du mouvement de résistance Houthi, Ansarullah.

Le porte-parole des Nations unies, Farhan Haq, a estimé que « les deux camps avaient la responsabilité de protéger les civils et les infrastructures », en ajoutant que « ces obligations ne pouvaient pas être passées à d’autres », faisant allusion à l’armée yéménite renforcée par les forces d’Ansarullah d’une part, et les forces du président démissionnaire, Abed Rabbo Mansour Hadi, soutenu par la coalition américano-saoudo-sioniste.

« La communauté humanitaire délivre l’aide au Yémen uniquement sur la base de ses besoins et non sur des considérations politiques, et continuera de faire cela », a ajouté Farhan Haq à l’AFP.

Cette guerre, acharnée et injustifiable, contre le peuple du Yémen par l’Arabie saoudite dure depuis plus de deux ans et a déjà fait plusieurs milliers de morts parmi les civils.

En effet, selon l’ONU, dont les chiffres sont probablement bien au-dessous de la réalité, le conflit a fait près de 7 700 morts et plus de 42 500 blessés depuis mars 2015, date de l’intervention de la coalition militaire arabe conduite par l’Arabie saoudite et dirigée en sous-main par Washington et Tel Aviv.

 

Le pays est actuellement confronté à la « pire crise humanitaire au monde » et à « un grave risque de famine », mettent en garde les Nations-unies.

Les forces yéménites ainsi que les forces populaires d’Ansarullah sont bien décidées à résister et défendre leur pays coûte que coûte contre l’agresseur et leur détermination ne faiblit pas.

Cette résistance acharnée continue de donner du fil à retordre aux forces d’agression, comme en témoigne la récente opération de l’unité balistique de l’armée yéménite, associée à Ansarullah, qui a permis le tir, lundi 20 mars dernier, d’un nouveau missile balistique de moyenne portée contre la cité militaire d’al-Fayçal à Jīzān au sud de l’Arabie. « C’est avec précision que le missile a atteint sa cible », a fait savoir une source militaire, sur la chaîne Al-Masirah. Cette nouvelle attaque intervient moins de 48 heures après un tir de missile Borkane-2 contre la base aérienne du roi Salman à Riyad.

Il est à noter que les forces yéménites se sont emparées de la totalité des chaines montagneuses donnant sur le Sud de la province de Najran, au Sud du pays. De plus, les combattants de l’armée et d’Ansarullah ont conquis de vastes territoires frontaliers saoudiens, dont le mont Al-Doud à Jīzān, et les chaines montagneuses donnant sur les villes et les villages de Zahran Asir. Malgré cela, aucune balle n’a été tirée en direction des maisons de civils saoudiens. Les forces yéménites respectent les règles d’engagement et l’éthique de la guerre, la bataille étant uniquement contre les militaires.

Le Parti Anti Sioniste condamne ce nouveau massacre d’innocents qui ne sont d’ailleurs même pas concernés par cette guerre.

Il est temps que l’ONU condamne cette coalition saoudienne dirigée par les USA et l’entité sioniste, qui mène une guerre contre une population sans défense, et dont le bilan en pertes civiles est effrayant.

Il devient urgent de mettre un terme à ce carnage et il est grand temps pour l’ONU de prendre ses responsabilités en le faisant cesser.

Combien va-t-il encore falloir de morts pour arrêter ce massacre ?

Nous présentons notre soutien et nos sincères condoléances aux familles des victimes, en espérant de tout cœur que cette guerre finisse bientôt et que le peuple du Yémen retrouve la paix à laquelle il aspire.

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Source: Parti Anti Sioniste
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