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19 novembre 2024

Nicolas Sarkozy, profession : président de la France, escroc et criminel contre l’humanité


Algérie

Mohsen Abdelmoumen

Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi. DR.

Dimanche 25 mars 2018

English version here

Elle est belle la République française ! L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, est empêtré dans un scandale d’État sans précédent qui marquera l’histoire de la France. Un scandale de plus car, en effet, Sarkozy collectionne les affaires troubles depuis celle de Betancourt jusqu’à l’affaire Kadhafi en passant par Bygmalion ou l’affaire Paul Bismuth, etc. et montre à quel point la politique française est sale. Habitué aux gardes à vue, le Berlusconi français vient d’être mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et pour recel de détournement de fonds publics libyens. Effarés, l’establishment, les journalistes chiens de garde du CAC40 et les salonnards parisiens paniquent, ne sachant plus à quel saint ou à quel diable se vouer. Tous crient au complot, Sarkozy en tête. Les éléments troublants ne manquent pas dans cette affaire. Par exemple, Claude Guéant, nommé secrétaire général de la présidence de la République française à l’investiture de Sarkozy, avait loué un vaste coffre-fort de la taille d’un homme juste avant la campagne présidentielle 2007 sous prétexte d’y enfermer les discours de Sarkozy. Mais les enquêteurs soupçonnent qu’il a servi à contenir des liasses d’argent liquide en provenance de Libye. Autre fait étrange, l’ancien ministre du Pétrole sous Kadhafi, Choukri Ghanem, exilé à Vienne et qui aurait pu en dire long sur l’argent versé à Sarkozy, a été retrouvé noyé dans le Danube en 2012. La justice française a mis la main sur le carnet dans lequel il consignait son emploi du temps et dans lequel il avait noté trois versements pour un total de 6,5 millions d’euros destinés à la campagne présidentielle de Sarkozy.

Il s’agit sans conteste d’un événement marquant dans un pays où les dirigeants politiques de tous bords n’arrêtent pas de donner des leçons de morale et de démocratie à la planète entière, à longueur de journée et sur toutes les chaînes de télé mainstream nauséabondes. Cette mise en examen révèle ce qui s’est vraiment passé lors de l’intervention française en Libye en 2011, intervention qui a causé et qui continue à causer des milliers de morts et qui a déstabilisé le Sahel et toute l’Afrique du Nord. Depuis, la Libye est devenue un sanctuaire pour les terroristes qui se sont emparés de l’arsenal militaire libyen et des hommes continuent à mourir, dont des soldats algériens, suite à  ce désastre. La guerre contre la Libye instiguée par Sarkozy avec l’aide de son comparse, le sioniste notoire et prétendu « philosophe » Bernard-Henri Lévy toujours en quête de coups fourrés, devait permettre au président voyou  d’éliminer tous les témoins concernant l’argent que Mouammar Kadhafi lui avait donné pour sa campagne électorale de 2007 et qui s’élèverait à 50 millions d’euros. Non content de provoquer la mort de dizaines de milliers de Libyens, Sarkozy est allé jusqu’à faire assassiner le chef d’État libyen pour effacer les traces de son forfait.  À l’époque déjà, nous avions eu des informations précises établissant l’implication de Sarkozy dans l’assassinat de Kadhafi, opération qui avait été supervisée par un agent français.

Qui finançait, entraînait et armait les soi-disant « insurgés » et « rebelles », tous des djihadistes, si ce n’est la France et ses alliés, le Qatar, la Grande-Bretagne, l’Arabie saoudite et bien sûr les USA ? À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler et ces derniers ont perdu leur ambassadeur à Benghazi, J. Christopher Stevens, par leurs manœuvres et leur incompétence. Aujourd’hui, le sang des victimes refait surface et met à nu tout le régime français dans son ensemble avec ses relais politiques et médiatiques. L’affaire a été révélée par le site Médiapart et les derniers rebondissements sont venus du côté d’Alexandre Djouhri, homme d’affaires français d’origine algérienne ami de Claude Guéant, ministre de Sarkozy, et Bechir Saleh Bechir, diplomate libyen et argentier de Kadhafi, Djouhri étant hospitalisé à Londres suite à une crise cardiaque survenue bien à propos et placé dans un coma artificiel, et Saleh Bechir ayant été victime d’un attentat en Afrique du sud et ayant reçu six balles dans le thorax, dans le coma lui aussi. Les deux témoins-clés de cette affaire sont donc dans l’impossibilité d’être auditionnés et ce serait par le plus pur des hasards ? Connaissant la tradition française d’activer les barbouzes pour régler des affaires délicates, on peut se poser des questions sur l’opportunité de ces « accidents ». À propos de barbouzeries, pourrait-on nous expliquer les liens qui existent entre Salah Bechir, Djouhri et Bernard Squarcini, ancien chef de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur devenue DGSI = Direction générale de la Sécurité intérieure) ? Pourquoi le patron des services secrets français Squarcini s’est-il retrouvé le 3 mai 2012 sur le Champ-de-Mars, près de  la tour Eiffel, avec Alexandre Djouhri et Bachir Saleh, juste avant que ce dernier, recherché par Interpol, ne prenne la clé des champs dans le jet privé de Djouhri pour la destination de son choix ? Dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi, il y a beaucoup de zones d’ombre et les placards sont remplis de cadavres qui n’ont pas été frappés par la foudre. Plus on ouvre les placards, et plus on tombe sur des morts suspectes.

Les rebondissements de cette affaire sont très importants car ils montrent le visage hideux des régimes occidentaux qui prétendent être démocratiques alors qu’en réalité, ce sont des États voyous recourant à des assassinats et des opérations noires et n’hésitant pas à déstabiliser des pays entiers et à causer leur destruction. Ceux qui prétendent que Sarkozy est présumé innocent par la loi, nous leur répondons qu’il est coupable devant le tribunal de l’histoire comme le sont Bush, Blair, Obama, Cameron, Hollande, etc. et nous gardons l’espoir de les voir traduits devant des tribunaux tels le TPI qui passe son temps à malmener des présidents africains souvent installés par les anciennes puissances coloniales comme la France. Il est à rappeler aussi que Sarkozy a touché de l’argent d’Abdelaziz Bouteflika, le président algérien. Les citoyens algériens aimeraient beaucoup savoir à quelles fins a été utilisé cet argent et de quel droit le régime des Bouteflika l’a donné à ce président voyou et criminel. Selon le témoignage livré à la presse algérienne par Abderrahmane Dahmane, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et ancien Secrétaire national de l’UMP, Bouteflika aurait remis un chèque en mains propres à Nicolas Sarkozy. Cette déclaration n’a jamais été démentie ni par Sarkozy ni par les Bouteflika. Il ne faut pas s’étonner si les dirigeants français médiocres soutiennent des chefs d’État médiocres comme eux, c’est toujours une question d’intérêts et d’argent. Sarkozy est le porte-drapeau du néocolonialisme et de la Françafrique, l’ami de tous les despotes africains et pour qui l’argent n’a pas d’odeur. Cependant, l’aide algérienne n’a pas empêché Sarkozy le mafieux de critiquer l’Algérie à maintes reprises et de déclarer qu’il est contre le droit du peuple du Sahara occidental à jouir de son indépendance, prenant fait et cause pour le régime du Makhzen marocain, régime très généreux avec lui et sa bande de copains qui possèdent des palais au Maroc et qui s’y livrent à des orgies de pédophilie.

En plus de soutenir le Maroc contre le peuple sahraoui, Nicolas Sarkozy est un sioniste convaincu et un grand défenseur d’Israël, soutenant inconditionnellement l’entité sioniste d’Israël. Ce petit valet du CRIF montre son véritable visage et celui du régime français qui, pour s’accaparer des ressources naturelles et de l’argent, est capable de détruire des pays et des peuples. Sarkozy est coupable d’avoir utilisé les moyens de l’État, dont les services secrets, à des fins personnelles et d’avoir fait de la Libye un sanctuaire terroriste, il porte la responsabilité directe de tous les attentats qui ont eu lieu et qui auront encore lieu, que ce soit en Libye, en Tunisie, en Algérie, au Niger et au Tchad et même en Europe. Abdelhakim Belhadj, un chef d’Al Qaïda en Libye et ami de la France, n’a-t-il pas été reçu à l’Elysée par les dirigeants politiques français, dont Sarkozy ? Il est responsable de la vague migratoire sans précédent qui a déferlé sur l’Europe, et surtout des milliers de noyades dans la Méditerranée qui est devenue un vaste cimetière maritime. Que les chiens de garde de la presse arrêtent de jouer les vierges effarouchées, Sarkozy et Hollande sont coupables de crimes contre l’humanité et devraient répondre de leurs crimes de guerres contre des peuples, l’un en Libye, l’autre en Syrie, et contre leur propre peuple. Un jour viendra où ces énergumènes répondront de leurs actes devant leur opinion publique, malheureusement complètement brainwashed – à part quelques personnes clairvoyantes engagées dans le bon sens de l’Histoire -, manipulée par les médias mainstream au service des multinationales et du grand capital. Car une sainte alliance s’est constituée pour défendre l’indéfendable et s’en prend à la justice, la taxant de partialité alors qu’elle fait son travail. Et qu’on ne vienne pas nous dire que les juges ont mis Sarkozy en examen sans raison ! D’après nos sources, le Parquet a reçu des informations de Tripoli en Libye. Aujourd’hui, l’étau se resserre autour de l’ex-président-gangster et il est désormais dans le collimateur de la justice. Telle est la morale de l’histoire. Quant à nous, nous lutterons toujours pour que les crimes contre les peuples ne restent pas impunis.

Mohsen Abdelmoumen

 

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Source : Mohsen Abdelmoumen
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/…
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