Contre la drogue, pourquoi nous faut-il lutter ?
28 octobre 2018
Contre la drogue, pourquoi nous faut-il lutter ?
Par le Roi Pêcheur
Depuis maintenant un peu plus d’une centaine d’année, depuis que les masses ouvrières ont tentées de s’organiser pour lutter contre la précarité de leur condition, des drogues diverses ont envahies les quartiers populaires.Cette sournoise invasion, qui a pour but de diluer les mouvements de contestation sociale dans la noirceur du néant et de projeter les valeurs traditionnelles de la France dans les oubliettes de l’histoire, ne peut laisser aucun doute sur son origine. A qui profite, effectivement, le crime ?D’un côté, nos gosses s’empoisonnent et s’abîment douloureusement dans une déchéance de plus en plus dramatique, de l’autre nos systèmes sociaux et notre vision d’un monde plus juste s’enfoncent peu à peu dans l’oubli.
Après la Révolution dite « française » (organisée, en vérité, par des forces qui n’étaient pas ce qu’elles prétendaient être), le petit peuple français (des paysans pour la plupart) s’est retrouvé broyé, divisé, et réduit à l’état de la plus vile servitude durant la révolution Industrielle. Chassés des campagnes à cause de l’augmentation du coût de la vie (due à la montée des prix, du libéralisme et du mercantilisme physiocrate), ils n’ont pu gagner leur vie qu’en vivant comme des esclaves dans les mines du Nord et les manufactures, à une époque pendant laquelle les normes sociales n’étaient absolument pas celles que nous connaissons aujourd’hui, mais que l’on pourrait bien voir réapparaître à l’avenir.Ces masses ouvrières, prenant conscience d’elles-mêmes, ont représentées par leur compréhension du système, une menace pour les capitalistes qui les asservissaient.
Le Profit a donc utilisé tous les pouvoirs en sa faveur (des relais aussi bien à gauche qu’à droite de l’éventail politique) pour éradiquer toutes velléités populistes. Il y a eu le passage par les armes, les coups de fusil, le colonialisme, le bagne, l’envoi au front génocidaire durant deux guerres mondiales et l’usage des stupéfiants (notamment l’opium, par les Anglais, en Chine…).En mai 68, la révolte sociale a été avortée pour laisser place à une révolution étudiante aux aspirations de délivrance sociétale. Mai 68, ne doit plus être considérée comme une Révolution des mœurs mais comme une contre-révolution du Capital. Jamais depuis la consommation n’a été plus soutenue, ni les profits pour les plus riches plus conséquents.Le colonialisme a spolié les richesses du monde au profit de quelques uns, le monde de la Consommation de l’après 68 a accéléré le processus de spoliation de ces richesses accumulées. Depuis la « crise pétrolière de 1971 » et la création du FMI, les anciens pays colonisés l’ont été plus encore par le système de la dette et les populations occidentales ont-elles-aussi entamé leur déclin.La carte de crédit n’est pas faite pour vous faire gagner du temps, elle est faite pour réduire le temps entre l’achat de la marchandise et le profit.Les Révolutions destructrices des vieilles civilisations n’ont permis que l’aggravation des problèmes populaires. Il n’y a plus de pouvoirs religieux pour réguler l’économie, donc plus de limite morale au profit.Aujourd’hui, le marché c’est aussi la prostitution, la drogue, le trafic d’organe et les snuff-movies.Quand allons nous réagir contre la destruction des peuples et de leurs civilisations toutes aussi brillantes les unes que les autres ?Commençons donc peut-être par protéger nos gosses de la drogue, l’un des premiers fléaux.Réunissez-vous, réunissons-nous, réfléchissons…Le clivage droite-gauche tire sa révérence…Il est temps de penser autrement, soyons populistes, de gauche comme de droite…Oui, on peut soutenir une immigration, mais non on ne peut pas soutenir des ennemis intérieurs.Oui, il faut préserver notre culture comme tous les pays devraient pouvoir le faire, mais non nous ne pouvons pas fermer les yeux sur la détresse du monde.Il nous faut être savamment conservateur et progressiste, couper nos tv et nous remettre à lire et à se battre s’il le faut.Ce que nous faisons aujourd’hui conditionne notre avenir. Nous devons reprendre le pouvoir que l’on nous a volé pour le restituer à notre progéniture.Non à la misère, non à la drogue, non à l’acculturation, non au nouvel ordre mondial illégitime.