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15 octobre 2024

Yémen: Le testament du Roi Abdel Aziz


MADANIYA

Faysal Jalloul

Vendredi 15 février 2019

Par Faysal Jalloul, spécialiste du Yémen, contributeur à l’Académie Géopolitique de Paris

Texte de l’intervention de l’auteur au colloque «La démocratie à l’Est de la Méditerranée»; colloque organisé par L’Institut Scandinave des Droits de l’Homme (SIHR) Genève 22- 23 Septembre 2018. Adaptation en version française: René Naba directeur du site www.madaniya.info et membre du groupe consultatif de SIHR (Institut Scandinave des Droits de l’Homme).

Note de la rédaction : Quatre ans après son agression contre le Yémen, alors que les pressions internationales notamment américaines s’intensifient pour y mettre fin dans la foulée de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, l’Arabie saoudite cherche désespérément une sortie de crise par le haut pour masquer son échec patent. Le Royaume a ainsi lancé le «RED SEA Projet» en association de cinq pays riverains de cette voie d’eau stratégique, à l’intersection des voies de navigations maritimes internationales, située sur la route du pétrole: Egypte, Soudan, Jordanie, Djibouti, le Yémen représenté par l’homme lige des Saoudiens, et la Somalie). L’Arabie prévoit y investir 1.500 mille milliards de dollars pour la promotion de la zone et d’y maintenir un pied à terre. Retour sur cette guerre à huis clos d’un état voyou contre le plus pauvre des pays arabes.
Pour le lecteur arabophone, cf à ce propos ce papier du quotidien libanais Al Akhbar; «L’Arabie chevauche la vague rouge pour garder un pied à terre sur ses rives». 

Focus : Le Yémen, un foyer de civilisation florissant

Dans l’Antiquité, le Yémen fut le foyer de plusieurs civilisations florissantes. Au moins six royaumes se développèrent dans cette région de l’Arabie à partir du XIIe siècle avant J.-C., basés à Ma’in, Qataban, Ausan, Saba, Himyar et dans l’Hadramaout. Le plus célèbre était le royaume sabéen, qui dura onze siècles et fut l’un des plus importants du Proche-Orient.
La légende populaire l’identifie à la reine de Saba, et le royaume de Saba est mentionné dans le Coran. Sa capitale était Marib, où les Sabéens construisirent un gigantesque barrage, merveille d’ingénierie antique, et développèrent un système d’irrigation basé sur des réseaux de canaux donnant vie à une multitude de terres agricoles.

Vers 700 avant J.-C., les Sabéens avaient étendu leur domination sur la plus grande partie de l’Arabie du Sud. La splendide civilisation qu’ils avaient créée était basée sur le commerce d’encens et de myrrhe, au travers de réseaux commerciaux allant jusqu’en Chine, en Inde et au Proche-Orient.
Pour faciliter le commerce, ils construisirent une série de colonies le long de la mer Rouge jusqu’au Proche-Orient et contrôlèrent la sortie de Bab-el-Mandeb sur l’océan Indien et la Corne de l’Afrique. Des vestiges de l’art et de l’architecture sabéens ont été découverts jusqu’au nord de l’Éthiopie.
Avec l’avènement de l’islam, les tribus yéménites jouèrent un rôle majeur dans les conquêtes arabes de l’Égypte, de l’Irak, de la Perse et du Levant. Au XIIIe siècle, le Yémen avait une culture islamique florissante, notamment de nombreuses madrasas et centres d’apprentissage islamique.

Cela entraîna le développement d’une architecture distinctive, unique dans la région et reposant presque entièrement sur des matériaux de construction locaux. La vieille ville de Sanaa, qui date du premier siècle chrétien, en est un excellent exemple.

Le testament du Roi Abel Aziz

«Prends garde du Yémen. Ton bonheur proviendra de ce pays comme ton malheur». Intabeh Min Al Yaman. Khairoukom Min Al Yaman. Wa Charroukom Min Al Yaman»

Les fils et successeurs du Roi Abdel Aziz n’ont visiblement pas tenu compte du conseil du fondateur de la dynastie wahhabite et du royaume saoudien.
Le Roi Faysal a mené une guerre de six ans contre l’Egypte nassérienne pour la défense du régime obscurantiste de l’Imamat, dans la décennie 1960, et son lointain successeur Salmane, dès son accession au trône, comme pressé d’en découdre, a lancé en 2015, une coalition pétromonarchique contre ce pays, le plus pauvre du Monde arabe. Une guerre qui pourrait, par sa durée et son coût, épuiser les ressources du Royaume et sa crédibilité internationale.

Les témoins des temps anciens du Yémen racontent que l’Imam Badr usait d’un subterfuge pour impressionner ses sujets. Il roulait en voiture électrifiée de sorte que lorsqu’un yéménite s’approchait de lui pour le saluer en s’appuyant sur la voiture, il recevait une décharge électrique. La décharge était si impressionnante qu’elle participait de la légende d’un Imam intouchable (Haza Al Rajjol La Youmass). Cela donne une idée de l’ambiance régnant dans ce pays à cette époque.

Du positionnement spirituel et stratégique du Yémen

Pourquoi tant d’acharnement? Très simplement pour une double raison: spirituelle et géopolitique.

Spirituelle: Le Yémen, littéralement le pays situé à droite sur le chemin de La Mecque, est l’unique pays arabe qui englobe les deux grandes catégorie de la population arabe, les Arabes et les Arabisés -«Al Arab Wal Moust’aribine». Un leg qui tend à conférer une supériorité des Yéménites sur leurs voisins, les bédouins saoudiens.

Géopolitique: Disposant d’une facade maritime de 2000 kms, à l’intersection des voies de navigation du système énergétique mondial, la Mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Oman (Arabian Sea), au delà, le golfe arabo-persique et l’Océan Indien, le Yemen suscite des convoitises, alors que la zone est le théâtre d’un redéploiement stratégique avec l’aménagement de deux nouvelles bases militaires à Djibouti, -l’une américaine l’autre chinoise, jouxtant l’ancienne base française-, la militarisation croissante de la Mer Rouge avec l’installation d’une base israélienne en Erythrée et une base iranienne en Somalie.

Un régime hostile au Yémen constitue une menace directe à l’Egypte, le plus grand pays arabe, par les périls qu’il fait peser sur la navigation du Canal de Suez via son contrôle de son débouché sur la Mer Rouge, et partant, sur le ravitaillement de l’Egypte et sur l’une de ses principales sources de ses devises.

L’intervention nassérienne répondait au souci de neutraliser cette menace en prenant pied au Nord Yémen en vue de prendre en tenaille le protectorat britannique d’Aden, afin de servir de base arrière au «Front de Libération du Sud Yemen Occupé (FLOSY)», un mouvement nationaliste arabe dirigé par Abdel Kawi Makkawi, de tendance nassérienne, qui pratiquait la guerrilla contre les troupes britanniques basées au Sud Yémen. En soutenant l’indépendance du Sud Yémen et l’instauration d’un régime républicain allié au Nord Yémen, Nasser entendait sécuriser la navigation dans la mer rouge, au delà le Canal de Suez

Les objectifs de l’Arabie saoudite: Le Hadramaout pour contourner le Détroit d’Ormuz et le Détroit de Bab El Mandeb.

La hantise de l’Iran a conduit le Royaume saoudien à chercher à s’emparer du Hadrammaout, la plus importante province du Sud Yémen ayant accès à la mer,, afin de contourner le détroit d’Ormuz et le détroit de Bab El Mandeb, pour la commercialisation de son brut via l’Océan Indien en ce que quiconque contrôle ces deux détroits contrôle une large part du trafic du brut à travers le Monde.

(NDLR: La même hantise a conduit le Qatar à songer à percer un gazoduc terrestre afin d’écouler son gaz à destination de l’Europe via la Méditerranée, à travers la Syrie et la Turquie. Le refus du président syrien Bachar Al Assad de l’offre conjointe du Qatar et de la Turquie a précipité le déclenchement de l’opération de déstabilisation de la Syrie sous couvert du «printemps arabe»).

Le président syrien a rejeté l’offre turco qatarie car elle heurtait de front les intérêts de ces trois alliés -l’Algérie, la Russie et l’Iran, trois pays hors Otan, qui constituaient les principaux ravitailleurs de l’Union Européenne en gaz naturel.

La mainmise saoudienne sur le Yémen

Pendant trente ans de 1960 à 1990, l’Arabie saoudite a exercé une emprise totale sur la vie politique du Yémen, aussi bien sous la mandature d’Ali Abdallah Saleh que de ses prédécesseurs, notamment le colonel Ibrahim Al Hamdi, qu’elle fera assassiner, au point de s’opposer à la constitution d’un ministère de la défense pour pouvoir effectuer des subventions directes tant aux forces armées yéménites qu’aux grandes confédérations tribales
Ali Abdallah Saleh a cherché à secouer la lourde tutelle saoudienne en s’alliant au président irakien Saddam Hussein, dans la décennie 1980, afin de faire pièce au Conseil de Coopération du Golfe, composé exclusivement des six pétromonarchies du Golfe, dont les deux pays républicains, l’Irak et le Yémen, en étaient exclus.

Le président yéménite recherchera à nouveau le parapluie irakien lors de l’invasion irakienne du Koweït, en 1990, s’attirant la colère des pétromonarchies et leur volonté de lui administrer une correction mémorable.

Ali Abdallah Saleh comme soupape de sécurité au «printemps arabe» des pétromonarchies du Golfe.

En Février 2011, le soulèvement populaire à Bahreïn fait craindre à l’Arabie saoudite une contagion révolutionnaire à l’ensemble des pétromonarchies. Le Roi Abdallah envoie alors un corps expéditionnaire de mille soldats saoudiens à Manama pour mater la révolution, sans le moindre mandat international, débloque 400 millions de dollars aux Saoudiens pour améliorer leurs conditions de vie et fomente un coup d’état contre le président yéménite Ali Abdallah Saleh tant pour le châtier de son alliance passée avec Saddam Hussein, que pour servir de soupape de sécurité aux turbulences dans la zone.

Sérieusement atteint par les bombardements de sa résidence présidentielle, Ali Abdallah Saleh sera hospitalisé aux Etats Unis. Complètement rétabli, il choisira de retourner au Yémen pour ne pas donner l’impression d’avoir déserté le champ de bataille, et, surtout, afin de ne pas laisser libre cours aux accusations saoudiennes lui imputant l’entière responsabilité du désordre régnant dans son pays., alors qu’ils n’ont cessé de procéder à sa déstabilisation.

Le document Roi Khaled – Ibrahim Al Hamidi

Atout supplémentaire, Ali Abdallah Saleh était en possession d’un document adressé par le Roi Khaled d’Arabie (1976-1982) à Ibrahim Al Hamidi déconseillant au président yéménite de l’époque (1974-1977) de doter le Yémen d’une armée moderne, lui enjoignant de se contenter d’une force de police.

A sa prise de pouvoir, ayant pris connaissance de ce document, Saleh entreprit d’édifier une armée moderne en mesure de défendre les frontières de son pays. Une décision qui déplut fortement aux Saoudiens, qui souhaitaient maintenir le Yémen sous leur coupe.

A l’aide de sa jeune armée, Ali Abdallah Saleh mettra en échec, en 1994, le projet saoudien visant à provoquer une partition du pays entre Nord et Sud, infligeant une sévère défaite à l’armée saoudienne.

Mieux, en 1995, il menacera Asmara de faire usage de la force pour récupérer les îles Khoumeich, situées en Mer Rouge, annexée par l’Erythrée. Il obtiendra finalement un arbitrage favorable au Yémen auprès de la juridiction internationale et récupérera définitivement ces îles.

A son retour au pays, furieux de la désignation en son absence à la tête de l’Etat yémenite, d’Abdel Rabbo Haddi, un ancien officier d’ordonnance d’un officier britannique, décidé à en découdre avec les Saoudiens, Ali Abdalah Saleh, fort de la loyauté de son armée, opère un retournement d’alliance et scelle une coopération avec les Houthistes, en leur donnant accès à la capitale Sana’a.

Sur les conseils de l’Iran, les Houthistes acceptent cette alliance contre nature, mais appliquent à l’égard de leur ancien ennemi une «stratégie d’étranglement progressif» jusqu’à l’issue fatale, l’assassinat d’Ali Abdallah Saleh, à l’arrière plan de tractations en vue de son débauchage par Abou Dhabi.

Alerté par cette tentative de débauchage, les Houthistes assignent à résidence leur allié et lui proposent dans un geste de bonne volonté de s’installer au sein de sa tribu, -la tribu Samhane- en proclamant publiquement «se placer sous la protection d’Abdel Malek Al Houthi», le chef des Houthistes. Une demande inacceptable pour Ali Abdallah Saleh, qui vaut condamnation à mort dans le code tribal encore en vigueur au Yémen, au XXI e siècle.

Au plus fort des tractations Saleh-Houthistes, des membres de la propre tribu d’Ali Abdallah Saleh, mais alliés des Houthistes, procèdent à l’assassinat de l’ancien président. Une vidéo diffusée par les Houthistes démontrant clairement l’appartenance du commando au clan tribal de l’ancien président a empêché que cet assassinat ne dégénère en une guerre inter-tribale indéfinie, laquelle, en se superposant à la guerre contre la coalition pétromonarchique, aurait pu faire pencher la balance en faveur des agresseurs du Yémen.

Au plus fort de la tension, le Qatar effectuera six missions de bons offices entre Ali Abdallah Saleh et les Houthistes. En Vain. Découragé, en conflit ouvert avec l’Arabie saoudite sur les alliances à nouer au Yémen, le Qatar se retirera définitivement de la guerre du Yémen en 2017. Il sera suivi en 2019 par la Malaisie.

Les Houthistes: «Des combattants furtifs», un décideur régional d’une importance comparable au Hezbollah Libanais.

Depuis 2015, les houthistes résistent victorieusement à une coalition de huit pays, -six pétromonarchies (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis Koweit, Maroc, Qatar)- et deux pays d’Afrique, -le Soudan et le Sénégal. Une coalition disposant de considérables moyens militaires, d’une aviation, d’une marine de guerre, d’armements sophistiqués abondamment fournis par les pays occidentaux, de mercenaires étrangers, enfin du soutien des pays occidentaux notamment dans le domaine logistique et le blocus des ports yéménites.

Quatre grands pays musulmans,-l’Egypte, le Pakistan, la Turquie et l’Indonésie-, ont décliné l’offre du Royaume de participer à la coalition dans une démarche qui illustre leur prévention à l’égard du bellicisme saoudien.
Se déplaçant avec célérité, maniant à merveille l’art du camouflage, les houthistes se présentent comme des combattants furtifs par excellence face à leurs adversaires impotents, leur taillant croupière sur croupière, réussissant l’exploit de percer la défense anti aérienne de l’Arabie saoudite, tournant en dérision le dispositif anti missile Patriot, bombardant régulièrement Riyad, la capitale, les palais royaux saoudiens, les installations de la firme pétrolière ARAMCO, les villes saoudiennes Taef, la résidence d’été de la dynastie, Abha, Khamis Machitt, ainsi que les aéroports de Dubai et d’Abou Dhabi, dans les Emirats.
Deux cents missiles balistiques ont été tirés par les Houthistes contre leurs assaillants saoudiens.

La conférence de presse du porte parole de la coalition pétromonarchique annonçant ce bilan, sur ce lien pour le locuteur arabophone.
Les bombardements réguliers des zones limitrophes du Yémen -Najrane, Jazane et Assir-, viennent rappeler la permanence de la revendication yéménite sur ces trois provinces annexées de force par les Wahhabites dans la décennie 1930-1940.

Craignant le ridicule, les Américains se sont résolus à retirer au bout de trois ans de déconvenues le système de défense anti missile Patriot qu’ils avaient déployés dans cinq pétromonarchies (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar); promettant de lui substituer un autre système plus performant.

En état de mobilisation permanente, les Houthistes tiennent une ligne de front de 600 kms de long. Leurs exploits militaires les ont propulsé au rang d’acteur régional d’une importance comparable à celle du Hezbollah Libanais.

L’Ile de Socotra: Six milliards de dollars pour sa réhabilitation.

Le coût de la réhabilitation de cette île Abha, taef, khamis Mavhiit, propriété du Yémen et l’aménagement d’installations portuaires y afférentes est estimé à six milliards de dollars. Située dans l’Océan Indien, d’une importance stratégique, elle suscite les convoitises des riverains notamment d’Abou Dhabi qui projette d’édifier un réseau portuaire dans la zone dans le prolongement du port de Dubai, d’Aden, et de Djibouti, etc..

Les perspectives d’avenir

Dans l’hypothèse d’une défaite des Houthistes, l’Arabie Saoudite mettra en œuvre son plan visant à subdiviser le Yémen en six districts, confinant les Houthistes dans un district entonnoir, entouré de districts hostiles, hermétiques, sans accès à la mer. Un district de dépérissement.

En raison de l’imbrication entre les deux parties du Yémen, où les mariages mixtes entre les familles originaires du Nord et du sud sont de l’ordre de 20 pour cent, la variante d’Abou Dhabi serait la mise sur pied d’un régime fédéral réunissant les deux parties du pays, selon un découpage qui tienne compte des intérêts respectifs des belligérants victorieux.

Dans l’hypothèse d’une victoire des Houthiste, ceux ci seraient tentés de suivre l’exemple de leur allié, l’Iran, en instaurant une variante de la «République Islamique», quoique, dans un environnement aussi hostile, la sagesse leur commande d’opter pour une formule souple de type de «République formelle» dotée d’un système électoral, d’une séparation de pouvoirs aléatoire, dont le fonctionnement s’inspirerait de celui en vigueur en Iran.

Quoiqu’il en soit le sort de l’Arabie Saoudite est intimement lié au sort du Yémen. Pour un héritier fougueux et impétueux, Mohamad Ben Salman, menant sur le plan interne, une guerre sur trois fronts, -contre les autres composantes de la famille royale brutalement écartées du pouvoir, contre l’institution religieuse ultra conservatrice, contre l’extrémisme à l’intérieur du Royaume et à l’extérieur dont il a puissamment contribué à sa projection-, affligé de surcroît d’un allié fantôme Abdel Hadi Rabbo et d’un revers majeur en Syrie, une défaite du royaume saoudien face au plus pauvre pays arabe sonnerait le glas du leadership de la dynastie wahhabite sur l’ordre domestique arabe. Et pour MBS la perspective du plus long et plus périlleux quart d’heure de son existence politique.
Malheur aux vaincus.

Pour aller plus loin

L’expédition punitive saoudienne contre le Yémen, un test de la crédibilité du Roi Salman
https://www.madaniya.info/2015/05/01/yemen-arabie-saoudite-arabie-saoudite-versus-al-qaida-1-2/
https://www.madaniya.info/2015/05/04/yemen-arabie-saoudite-arabie-saoudite-versus-houthistes-2-2/
L’Arabie Saoudite face au double défi du sunnite Oussama Ben Laden (Al Qaida) et du Chiite Hassan Nasrallah (Hezbollah)
https://www.renenaba.com/larabie-saoudite-face-au-double-defi/
https://www.renenaba.com/larabie-saoudite-face-au-double-defi-2/
Yémen-AN III: La guerre à huis clos d’un rogue state.
https://www.madaniya.info/2017/03/24/yemen-an-3-guerre-a-huis-clos-d-un-rogue-state/
La guerre du Yémen: La guerre la plus idiote
https://francais.rt.com/opinions/3296-rene-naba-guerre-yemen

Annexe

https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=https://www.madaniya.info/wp-content/uploads/2014/08/2016-arabtimes.pdf

 

 

Le dossier Yémen
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Source : MADANIYA
https://www.madaniya.info/…
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