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18 mars 2024

Les Grosses Orchades, les Amples Thalamèges, le blog


 

 

 

 

 

 

 

Niouzes

plus ou moins fraîches

(une pincée de)

 

 

 

 

Turquie-Chine, le sultan à la cour du Roi Dragon

 

Entelekheia –  13.7. 2019

 

 

 

 

Un article publié il y a quatre jours dont les événements, depuis, ont corroboré la justesse. Alors que la Turquie commence à recevoir des parties du système de défense antimissile russe S-400 dans le silence – probablement dû à la sidération – du Pentagone, le Congrès des USA réclame à cor et à cris des sanctions contre le « faux frère » turc. Qui n’en a cure.

Voici pourquoi :

 

Pepe Escobar

Paru sur Asia Times le 9.7.2019 sous le titre Sultan shines in the court of the Dragon King

 

 

 

 

Erdogan semble prêt à acheter le système de défense antimissile russe au mépris des États-Unis et de l’OTAN, liant son wagon à la locomotive de la Chine et de la Russie. [Les livraisons de pièces et de véhicules du système S-400 ont commencé à arriver en Turquie hier, le 12 juillet, NdT].

L‘image crue de la Turquie s’éloignant de l’OTAN au profit du partenariat stratégique russo-chinois a été fournie, de plusieurs façons, par le président turc Tayyip Erdogan lors de sa visite au président chinois Xi Jinping à Pékin, juste après le G20 d’Osaka.

La Turquie est une plate-forme de la nouvelle Route de la Soie (New Silk Roads, ou Belt and Road Initiative) qui voit le jour. Erdogan est un maître pour vendre la Turquie comme carrefour ultime Est-Ouest. Il a également manifesté beaucoup d’intérêt envers le statut de membre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dirigée par la Russie et la Chine, dont le sommet annuel a eu lieu à Bichkek, quelques jours avant Osaka.

Parallèlement, contre vents et marées – des menaces de sanctions du Congrès américain aux avertissements de l’OTAN – Erdogan n’a jamais dévié de la décision d’Ankara d’acheter des systèmes russes de missiles de défense S-400, un contrat de 2,5 milliards de dollars, selon Sergei Chemezov, de Rostec.

Les S-400 commencent à être expédiés en Turquie dès cette semaine. Selon le ministre turc de la Défense Hulusi Akar, Ils devraient commencer à être déployés en octobre. Au grand dam de Washington, la Turquie est le premier État membre de l’OTAN à acheter des S-400.

Xi, en accueillant Erdogan à Pékin, a souligné le message qu’il avait élaboré avec Poutine lors de leurs précédentes réunions à Saint-Pétersbourg, Bichkek et Osaka : La Chine et la Turquie doivent « maintenir un ordre mondial multilatéral avec les Nations-Unies en son centre, un système fondé sur le droit international ».

Erdogan, pour sa part, a mené une offensive de charme – de la publication d’une tribune dans le Global Times [parution affiliée au People’s Daily, titre de presse officiel du Comité central du PCC, NdT] vantant une vision commune de l’avenir jusqu’à sa présentation assez détaillée. Son objectif est de consolider les investissements chinois dans de nombreux domaines en Turquie, qu’ils soient directement ou indirectement liés à la Belt and Road.

Sur le très sensible dossier ouïghour, Erdogan a habilement exécuté une pirouette. Il a contourné les accusations de son propre ministère des Affaires étrangères selon lesquelles « de la torture et du lavage de cerveau politique » étaient pratiqués dans des camps de détention ouïghours et a préféré dire que les Ouïghours « vivent heureux » en Chine. « C’est un fait que les peuples de la région chinoise du Xinjiang vivent heureux grâce au développement et à la prospérité de la Chine. La Turquie ne permet à personne de créer des désaccords dans les relations Turquie-Chine. »

C’est d’autant plus surprenant qu’Erdogan lui-même, au cours de la dernière décennie, avait accusé Pékin de génocide. Et dans une célèbre affaire de 2015, des centaines de Ouïghours sur le point d’être expulsés de Thaïlande vers la Chine avaient fini, à grand bruit, par être réinstallés en Turquie.

 

La nouvelle caravane géopolitique

Erdogan semble avoir enfin réalisé que les nouvelles Routes de la Soie sont la version numérique 2.0 de l’ancienne Route de la soie, dont les caravanes reliaient l’Empire du Milieu, via le commerce, à de multiples terres d’Islam – de l’Indonésie à la Turquie et de l’Iran au Pakistan.

Avant le XVIe siècle, la principale ligne de communication à travers l’Eurasie n’était pas maritime, mais une suite de steppes et de déserts, du Sahara à la Mongolie, comme Arnold Toynbee l’avait merveilleusement observé. Sur ses routes, on trouvait des marchands, des missionnaires, des voyageurs, des lettrés, jusqu’à des Turco-Mongols d’Asie centrale qui migraient vers le Moyen Orient et la Méditerranée. Ils ont tous représenté l’interconnexion et les échanges culturels entre l’Europe et l’Asie – bien au-delà des différences géographiques.

On peut dire qu’Erdogan est maintenant capable de lire les signes des temps. Le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine – directement impliqué dans l’intégration de la Belt and Road dans l’Union économique eurasienne et le Corridor de transport international Nord-Sud – considère la Turquie et l’Iran comme des plate-formes absolument indispensables au processus de l’intégration eurasiatique en cours et ce, à plusieurs niveaux.

Un nouvel axe géopolitique et économique Turquie-Iran-Qatar progresse lentement mais sûrement en Asie du Sud-Ouest [C’est ainsi que Pepe Escobar appelle le Moyen-Orient, NdT], de plus en plus lié à la Russie et à la Chine. Le dessein en est l’intégration de l’Eurasie, visible par exemple à travers une frénésie de construction de voies ferrées destinées à relier les Nouvelles Routes de la Soie et le corridor de transport Russie-Iran à la Méditerranée orientale et à la Mer Rouge et, vers l’est, le corridor Iran-Pakistan au Corridor économique Chine – Pakistan, l’une des entreprises-phares de la Belt and Road.

Tout cela est soutenu par des accords de coopération en matière de transport interdépendants Turquie-Iran-Qatar et Iran-Irak-Syrie.

Le résultat final consolide non seulement l’Iran en tant que plate-forme de la connectivité de la Belt and Road et partenaire stratégique de la Chine, mais aussi, par contiguïté, la Turquie – le pont vers l’Europe.

Comme le Xinjiang est le passage, à l’ouest de la Chine, qui se connecte aux multiples corridors de la Belt and Road, Erdogan a dû trouver un compromis – minimisant ainsi, dans une large mesure, les vagues de désinformation et la sinophobie venues de l’Occident. En appliquant la pensée de Xi Jinping, on pourrait dire qu’Erdogan a choisi de privilégier la compréhension culturelle et les échanges interpersonnels plutôt que la lutte idéologique.

 

Prêt à jouer les médiateurs

Parallèlement à son succès à la cour du Roi Dragon, Erdogan se sent maintenant suffisamment sûr de lui pour offrir ses services de médiateur entre Téhéran et l’administration Trump – reprenant une suggestion qu’il avait faite au Premier ministre japonais Shinzo Abe au G20.

Erdogan n’aurait pas fait cette offre si elle n’avait pas été discutée au préalable avec la Russie et la Chine – qui, rappelons-le, sont membres signataires de l’accord nucléaire iranien ou du Plan d’action global conjoint (JCPOA).

Il est facile de voir pourquoi la Russie et la Chine peuvent considérer la Turquie comme la médiatrice parfaite : Elle est voisine de l’Iran, c’est le pont légendaire entre l’Orient et l’Occident, et c’est un membre de l’OTAN. La Turquie est certainement beaucoup plus représentative que l’UE-3 (France, Royaume-Uni, Allemagne).

Trump semble vouloir – ou du moins donne l’impression d’imposer – un JCPOA 2.0, mais sans la signature Obama. Le partenariat russo-chinois pourrait facilement mettre fin à son bluff en proposant une nouvelle négociation incluant la Turquie, après l’avoir préparée avec Téhéran. Même si l’ inefficace UE-3 demeurait, avec la Russie, la Chine et la Turquie, il y aurait un véritable contrepoids aux exigences des USA.

De tous ces mouvements importants dans l’échiquier géopolitique, une motivation ressort parmi les principaux acteurs : L’intégration eurasienne ne peut pas progresser de manière significative sans remettre en cause l’obsession des sanctions de Trump.

Traduction et note d’introduction Entelekheia
Photo Pixabay

Mise à jour d’Entelekheia : Via son agence de presse officielle Anadolu, la Turquie a éclairci l’identité du pays dont elle souhaite se protéger avec le S-400 russe: sur le graphique qu’elle présente de ses capacités, page de gauche, sous l’intitulé « Le système peut éliminer » vient toute une liste d’avions militaires… américains.

Source : http://www.entelekheia.fr/2019/07/13/turquie-chine-le-sultan-a-la-cour-du-roi-dragon/

 

 

 

 

 

 

 

 

Situation extrêmement tendue au Moyen-Orient et dans le Golfe arabo-persique

 

Strategika51– 18.7.2019

 

 

 

 

Situation extrêmement tendue dans le Golfe :

/1. Les forces d’élite du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne ont saisi un tanker avec un million de litres de carburant qu’ils accusent de contrebande. Cette saisie est probablement la réponse directe de Téhéran à la saisie d’un de ses tankers à Gibraltar par les britanniques.

 

 

/2. Des renforts de troupes US et britanniques continuent d’affluer aux Émirats Arabes Unis et en Arabie Saoudite dont des éléments du 22ème régiment des SAS mais également le SBS (Special Boat Service).Un deuxième navire de guerre britannique est entré dans le Golfe.

 

 

/3. Des chasseurs F-22 Raptors et des bombardiers B-2 Spirit de l’U.S Air Force déployés récemment à la base d’Al-Odeid au Qatar sont en état d’alerte.

 

 

/4. Le consul-général adjoint de la Turquie à Erbil dans le Kurdistan irakien a été tué lors d’une violente fusillade dans cette ville où le Mossad dispose d’un commandement régional.

 

 

/5. Washington et ses alliés ont doublé les subventions et l’assistance technique à tous les groupes paramilitaires et les  « rebelles anti-iraniens » dans la région.

/6. Les Iraniens et les syriens se demandent de quel droit Jeremy Hunt subordonne la libération de l’équipage du tanker iranien à des garanties que ce tanker n’ira pas en Syrie alors qu’officiellement Londres n’a pas déclaré la guerre à la Syrie même si la Grande-Bretagne et la France sont officieusement en guerre avec la Syrie.

/7. Les forces armées iraniennes sont dans un état d’alerte maximal.

/8. Un autre réseau d’espionnage vient d’être démantelé en Iran dans la plus grande discrétion. Il s’agit cette fois d’un vaste réseau totalement invisible et anodin supervisé en partie par le Mi6 et la DGSE pour le compte de Washington. Des dizaines d’arrestations sont en cours.

/9. Le Hezbollah libanais est en état d’alerte maximale en Syrie et au Liban.

/10. Le président syrien Bachar Al-Assad a réuni à cinq reprises consécutives son conseil de sécurité restreint pour évaluer la situation dans l’enclave terroriste d’Idleb ou des unités militaires turques sont maintenant officiellement déployées et la posture stratégique à adopter face à Israël en cas de conflit généralisé dans la région.

Source : https://strategika51.org/archives/65056

 

 

 

 

 

Chroniques du Grand jeu

(4 d’un coup !)

 

Brouille et brouillage

Observatus Geopoliticus – 3.7.2019

 

 

 

 

Après que l’envoyé russe au sommet de Jérusalem ait renvoyé Washington et Tell Aviv dans les cordes concernant l’Iran, des accusations avaient paru dans la presse israélienne faisant état de brouillages systématiques de la part de l’ours. Peut-être pas tout à fait à tort…

On sait que l’OTAN avait déjà pleurniché en novembre de l’année dernière, lorsque sa petite fiesta scandinave avait été sérieusement perturbée par le brouillage, forcément intentionnel, du GPS de ses appareils. L’Alliance atlantique en est encore toute retournée. Si on ne peut plus organiser de grandes manœuvres militaires aux portes de la Russie, où va-t-on, ma bonne dame ? On savait aussi que les false flags d’avril avaient vu un flop retentissant de la petite démonstration américaine, la plupart des missiles tirés sur la Syrie étant descendus ou brouillés. Le couac français a même poussé Paris à s’équiper en urgence et à installer des récepteurs plus fiables sur ses navires. Pas sûr que ça change grand chose, tant l’avance russe en matière de guerre électronique est connue de tous, particulièrement des Etats-Uniens qui en bavent de rage et tentent aux aussi de trouver la parade.

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/07/brouille-brouillage.html

 

 

 

 

 

Gazprom…enade

 Observatus geopoliticus  – 10.7.2019

 

 

 

Dans le grand jeu pour le contrôle des ressources énergétiques de la planète, la bête noire de l’empire américain avance inexorablement ses pièces sur l’échiquier. Balade sur les pipelines de Gazprom…

Le géant russe a le vent en poupe et vient d’ailleurs de payer des dividendes records à ses actionnaires. Cette année, la compagnie prévoit d’exporter vers l’Europe 200 Mds de m3 de gaz, soit peu ou prou la même quantité que le plus haut historique de l’année dernière. De quoi préparer sereinement le raz-de-marée qui se profile pour 2020, quand le Nord Stream II, le Turk Stream et le Sila Sibirii entreront tous ensemble en service. A Washington, on en a déjà des frissons dans le dos.

« Le point de non-retour sur ce projet a été atteint depuis longtemps, il n’y a aucune possibilité légale de l’arrêter ». C’est avec une belle confiance que le patron de Gazprom parle du Nord Stream II. Nous avions évoqué la position ô combien inconfortable du Danemark vis-à-vis du gazoduc baltique :

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/07/gazprom.enade.html

 

 

 

 

La presstituée dans toute sa splendeur

Observatus Geopoliticus  – 16.7.2019

 

 

Si certains pensaient qu’après avoir été prise à de multiples reprises la main dans le sac, la journaloperie mettrait le holà à son entreprise de désinformation, ils se fourraient le doigt dans l’œil. Telle une éruption cutanée, les mensonges ont, ces derniers jours, fleuri sur la vérolée peau médiatique…

L’arrestation, à Turin, d’un groupe néo-nazi en possession d’un arsenal militaire a été l’occasion pour notre bonne presstituée en service commandé de pointer un doigt accusateur vers Moscou. Evidemment, qui d’autre ? De l’imMonde au Fig à rot en passant par le Nouvel Oups, BFM ou la BBC, ce n’est qu’un seul cri : ces fanatiques ont combattu aux côtés des séparatistes pro-russes du Donbass. Salissez, salissez, il en restera toujours quelque chose…

Seul petit problème, la police italienne dit exactement le contraire ! Ces néo-nazis se sont engagés pour soutenir leurs petits amis du Maidan CONTRE les séparatistes :

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/07/la-presstituee-dans-toute-sa-splendeur.html

 

 

 

 

 

Escalade persique

Observatus Geopoliticus – 19.7.2019

 

 

 

 

« La plupart des Perses sont une foule sans discipline ni expérience des dangers, amollie devant la guerre et mieux formée à la servitude que les esclaves de chez nous. La richesse leur avachit le corps, la monarchie leur rend l’âme misérable et craintive. »

 

Que de chemin parcouru depuis les discours fielleux d’Isocrate… L’orateur athénien doit se retourner dans sa tombe en constatant, vingt-quatre siècles plus tard, que les descendants de ses Perses honnis tiennent tête à l’empire et répondent du tac au tac à ses provocations. Le dernier épisode en date pourrait d’ailleurs mener à une sérieuse escalade.

Début juillet, les Britanniques avaient saisi un pétrolier iranien au large de Gibraltar, symbolisant à merveille l’une des principales problématiques du Grand jeu : la nécessaire intégration de l’Eurasie continentale face au harcèlement naval de la thalassocratie anglo-saxonne.

Réponse du berger perse à la bergère anglaise.  Deux semaines après l’acte de piraterie de la perfide Albion et quelques minutes après que la justice de Gibraltar ait décidé de prolonger d’un mois l’immobilisation du bateau, les Gardiens de la révolution viennent d’arraisonner un tanker british près du détroit d’Ormuz. Et, à l’heure où nous parlons, il se peut même qu’un second pétrolier ait été stoppé et prenne la direction des côtes iraniennes. De quoi pimenter les historiquement difficiles relations entre Londres et Téhéran…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/07/escalade-persique.html

 

 

 

 

 

Hexagone

 

 

Juste pour rire un peu…

 

 

Ministres kleenex de l’« écologie »…

 

Vote parlementaire sur le CETA, Macronie en crise, ou… le combat écologique Borné !

 

Georges Gastaud – L.G.S. – 17.7.2019

 

 

 

 

F.  Rugy démissionné emporté par les nouvelles affaires de la Macronie, Macron nomme E. Borne à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire, dont elle était secrétaire d’état au transport. Au passage le rang de ministère d’état est supprimé, démontrant le peu de considération accordé à ce ministère regroupement les services publics des transports, de l’équipement, de l’aménagement du territoire, du logement et de l’environnement. Un ministère exsangue et sacrifié au nom de l’austérité, après des années de suppressions d’emplois par milliers et de baisse des budgets. Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF dénonce la nomination de la Tatcher française du rail. Dont il faut rappeler qu’en matière d’affaire, on ne devrait pas oublier sa rémunération indécente empochée en tant que patronne de la RATP. Sans oublier qu’il a deux jours depuis le Chateau, Macron avait imposé comme chef de cabinet, c’est à dire n°2 du ministère de l’écologie, rien moins qu’un ex vice président de… PSA Peugeot. Borne est cette secrétaire d’état qui vient de mettre des dizaines de milliers de camions sur les routes en mettant à l’arrêt le train des primeurs entre Perpignan et Rungis (lire ici) Quelle meilleure démonstration que le régime Macron c’est l’exact opposé de l’écologie. Cette nomination de Borne n’est que le symptôme de ce que le capitalisme c’est la transition écologique Bornée, pour ne pas dire interdite !

Au-delà des agissements scandaleusement dilapidateurs reprochés à l’ex-ministre de l’Environnement, l’usure de plus en plus rapide des ministres macronistes de l’écologie, Hulot d’abord puis Rugy, est symptômatique ; elle témoigne de l’incompatibilité croissante entre le bavardage écolo de Macron et les choix néolibéraux, libre-échangistes et oligarchiques de l’ainsi-dit « Nouveau Monde »[1].

Comment un gouvernement qui vient de signer un accord délétère de libre-échange avec le Mercosur et qui, au cœur de l’été, s’apprête à faire voter le honteux CETA par ses députés-godillots[2] peut-il se réclamer de l’ « urgence climatique » ? Même le millionnaire Hulot voit désormais dans le libre-échangisme mondial voulu par les transnationales le principal obstacle à une transition écologique à laquelle le réchauffement climatique, la montée des pollutions et l’effondrement en cours de la biodiversité confèrent une urgence vitale. Chacun sait en effet que les accords transcontinentaux signés par l’UE avec le soutien de Merkel et de Macron ne feront qu’accélérer les délocalisations industrielles, l’affaissement des productions agricoles locales, que stimuler les transports intercontinentaux polluants, qu’aggraver la « malbouffe » et les soucis de santé publique qui l’accompagnent, qu’abonder le sous-emploi ouvrier et paysan dans notre pays tout en durcissant la surexploitation des pays du Sud et de l’Est.

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Source : https://www.legrandsoir.info/vote-parlementaire-sur-le-ceta-macronie-en-crise-ou-le-combat-ecologique-borne.html

 

 

 

 

 

 

De Rugy rhabillé pour l’hiver avant de disparaître :

 

Rugy, suite et peut-être enfin fin

 

Mathieu Morel – Vu du droit – 18.7.2019

 

 

 

 

François de Rugy dernière petite oraison avant mise en terre

Touitteur : « Comment ne pas penser aux mots de François Mitterrand en hommage à Pierre Bérégovoy » (François de R., indic, rabatteur, prébendier puis cocu).

Ce n’est pas que le bonhomme, en lui-même, soit particulièrement intéressant, ni même influent, mais pourtant, il n’en finit pas de nous prodiguer d’utiles leçons sur l’époque que nous traversons.

Sur l’homme, il n’y a rien à dire de neuf, ni rien à apprendre : il s’est donné suffisamment de mal pour montrer qu’on pouvait s’asseoir éhontément sur absolument tout (les principes, les convictions voire rien du tout) pourvu que la carrière avance (et les points de retraite aussi, surtout à ce régime). Magie du « nouveau monde libre » où la putasserie crasse et le parjure deviennent des gages de « sincérité » (et donc de « transparence »).

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Source : https://www.vududroit.com/2019/07/rugy-suite-et-peut-etre-enfin-fin/

 

 

 

 

 

 

Et une réflexion importante de Régis de Castelnau. On aimerait bien savoir qui est l’« ami prof de philo de Facebook »…

 

Nouvelle traite humaine : le Capital et ceux qui le servent

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 16.7.2019

 

 

 

 

À la suite des incidents consécutifs aux victoires de l’Algérie dans la coupe africaine des nations et de l’envahissement par des travailleurs clandestins du Panthéon, j’avais publié un petit statut agacé sur Facebook. Qui m’avait valu des soutiens et quelques insultes, l’accusation de « rouge brun » revenant le plus fréquemment. Je vais donc publier ici ce « statut/mouvement d’humeur » en rappelant tout d’abord que j’ai toujours soutenu l’équipe d’Algérie de foot. Et en particulier à la coupe du monde 1982 de triste mémoire, quand elle fut victime d’une tricherie éhontée des équipes d’Allemagne et d’Autriche (tiens tiens…) qui naturellement ne fut suivie d’aucune sanction de la FIFA. Et en rappelant également que je considère que les « migrants » sont d’abord et avant tout les victimes d’un trafic odieux, voulu et organisé par l’alliance de l’oligarchie néolibérale et de la « gauche du capital » comme l’appelle Jean-Claude Michea.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/07/nouvelle-traite-humaine-le-capital-et-ceux-qui-le-servent/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nouvelle-traite-humaine-le-capital-et-ceux-qui-le-servent/

 

 

 

 

 

Affaires sordides en tous genres

(et partiellement en anglais)

 

 

 

 

The Epstein Epiphany

 

Steve Brown – TheDuran – 17.7.2019

 

To discover the connection, we must finally return to the sequence of events with which we began, namely the embassy deal, the JCPOA, the Golan giveaway, and tensions with Iran.

 

 

 

 

Unless you’re another Rip van Winkel, it’s impossible to miss the revived and relentless calls for war with Iran, from US State and the media.  Braying for war with Iran is extant far beyond the halls of US State power, to encompass a virtual media frenzy in the west.

After a spate of curious and fruitless false flags intended to incite war between Iran and the United States, we must consider several other related events, at least one of which does not appear to be geopolitical, but certainly is.

To critically consider the Epstein case in the context of a geopolitical event — and not simply as a unique criminal case — let’s first consider this rather strange selection of bizarre world events, since 2017 :

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Source : https://theduran.com/the-epstein-epiphany/

 

 

 

 

 

Qui avait été précédé de…

 

Robert & Ghislaine Maxwell, the bridge between London and New York in Epstein’s case

 

TheDuran –16.7.2019

 

The Duran’s Alex Christoforou and Editor-in-Chief Alexander Mercouris provide some insight and context as to the history and backstory of Robert Maxwell and his youngest daughter Ghislaine Maxwell, who ended up to be intimately connected to Jeffery Epstein.

Robert Maxwell rose from a World War 2 hero, to UK publishing mogul and possible triple spy. His daughter Ghislaine may have been the glue that connected the London and New York socialite circles where Epstein operated his sex traffic network.

 

 

 

 

Since hedge fund manager and well-connected billionaire Jeffrey Epstein was arrested on Saturday and charged with sex trafficking and sex trafficking conspiracy, the names of powerful men in his social circle — including President Donald Trump, former President Bill Clinton, and, weirdly, former lead investigator of the Clinton/Lewinsky scandal Kenneth Starr — have popped up over and over and over again. Notably, only one woman’s name has made a recurring appearance in discussions of Epstein’s crimes: that of Ghislaine Maxwell, a British socialite and Epstein’s longtime confidante, who is alleged to have played a pivotal role in procuring young women for him.

 

Via Rolling Stone. Click here to read the full article:

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Source : https://theduran.com/robert-ghislaine-maxwell-the-bridge-between-london-new-york-in-epstein-case-video/

 

Bref, une des spécialités du MOSSAD serait d’exercer à peu près partout le pouvoir en compromettant « sexuellement » ceux qui l’exercent ou croient l’exercer. Qui est surpris ?

 

 

 

 

 

 

Ce coup-ci, ce n’est pas sexuel, c’est financier, et c’est encore un coup des Russes, si ! si !

 

Globalists target Italy’s Matteo Salvini for destruction

 

TheDuran  – 18.7.2019

 

 

 

 

Salvini is now flirting with the possibility of a snap election before voters as the scandal that has become known as Italy’s version of “Russiagate” continues to make headlines across the main stream media.

Speculation that the government could collapse has intensified with Salvini in non-stop campaign mode, routinely criticizing his coalition ally in the populist, anti-establishment Five Star Movement leader Luigi Di Maio.

The Duran’s Alex Christoforou and Editor-in-Chief Alexander Mercouris discuss the latest “Russia meddling” globalist attack aimed at Itay’s de facto leader Matteo Salvini.

Salvini is now flirting with the possibility of a snap election before voters as the scandal that has become known as Italy’s version of “Russiagate” continues to make headlines across the main stream media.

Speculation that the government could collapse has intensified with Salvini in non-stop campaign mode, routinely criticizing his coalition ally in the populist, anti-establishment Five Star Movement leader Luigi Di Maio.

Salvini is fighting tooth and nail against suggestions that his far-right League party tried to get covert Russian payments during talks in Moscow last year.

But the revelation by news website Buzzfeed of a conversation recorded in a Moscow hotel between one of Salvini’s top lieutenants and three Russians discussing covert payments has put him on the back foot.

The first reports of these meetings surfaced in the Italian press in February. But the scoop by online news website Buzzfeed — based on an audio recording of the talks — pushed it back centre stage and was widely reported in Italy.

The deal under discussion was to covertly divert $65 million (58 million euros) to the League by means of discounted Russian oil transactions through intermediaries.

Buzzfeed identified Gianluca Savoini of the League as one of three Italians talking to three Russians. It said the talks took place in October.

Former journalist Savoini, 56, is married to a Russian and is president of the Lombardy-Russia association. He is considered one of the League’s main contacts with Russia.

« A hoax, a fraud, a piece of dirt, » Savoini told Italian daily La Repubblicca, describing the Buzzfeed story.

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Source : https://theduran.com/globalists-target-italys-matteo-salvini-for-destruction-video/

 

 

 

 

 

 

Comment Raspoutine a-t-il été assassiné et les Britanniques y sont-ils pour quelque chose ?

 

Georgui Manaïev  – Russia Beyond – 19.7.2019

 

 

 

 

Grigori Raspoutine, le fameux « moine fou » et ami intime du dernier empereur russe et de sa famille, a été tué le 17 décembre 1916. Mais est-il vrai que les services de renseignement britanniques ont été impliqués dans sa mort ?

En 2004, la BBC a diffusé le documentaire Qui a tué Raspoutine? Le complot britannique, affirmant que le meurtre tout entier avait été prémédité par le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni, le MI6, et que c’était l’officier britannique Oswald Rayner qui avait tiré le coup ultime dans la tête de la victime, avec un revolver Webley .455. Mais qu’en est-il réellement ?

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Source : https://fr.rbth.com/histoire/83238-raspoutine-mort-explication-britanniques-services-secrets

 

Dans le récit de la BBC, il est question de l’ambassadeur de Grande Bretagne en Russie, sir George Buchanan. Que l’auteur croie ou ne croie pas à l’implication de sir George, c’est aux historiens à démêler l’imbroglio. Ces lignes, cependant, nous ont remis en mémoire, à son propos, une récente lecture. Nous citons ici le passage qui nous avait frappés :

 

Aux environs du 13 avril [1918, nda] sir George Buchanan, ambassadeur de S.M. le roi d’Angleterre, avait déclaré à « son » ministre des Affaires étrangères, Milioukov, venu prendre des ordres, qu’il fallait absolument régler la « question Lénine », le plus vite possible. « Je lui ai dit, note l’ambassadeur dans son journal, que le moment d’agir était venu pour le gouvernement et que la Russie ne gagnerait jamais la guerre, si on laissait Lénine exciter les soldats à la désertion, au partage des terres et à l’assassinat. » Milioukov lui répondit : « Le gouvernement n’attend que le moment psychologique qui, j’en ai le sentiment, n’est plus bien éloigné », et l’assura que la « question Lénine »  serait dès lors réglée, et une fois pour toutes. Elle le fut en effet, mais d’une manière que cet éminent savant mué en homme d’État, n’avait certes pas prévue.

Gérard WALTER, Lénine, p. 307.

 

On se rappellera aussi que dans son roman À la guerre comme à la guerre, consacré à « 14-18 », l’auteur serbe Aleksandar Gatalika y va d’un petit clin d’œil à l’histoire en faisant assassiner Raspoutine non pas par trois mais par quatre Anglais, dont le dernier, pour mettre la main à la pâte, traverse l’Europe en guerre à bord d’un..  autocar, qu’on n’y verra surgir que bien des années plus tard.

Pourquoi la Grande Bretagne en a-t-elle tellement voulu au « moine fou » et à l’homme au couteau entre les dents ? C’est que le premier s’efforçait de persuader le tsar, avec de bonnes chances d’y parvenir, que l’entrée de la Russie dans cette guerre serait fatale aux Romanov, et que Lénine s’escrimait à persuader « les masses » que cette « Grande Guerre » impérialiste n’était pas la leur et qu’elle se livrait contre elles. On sait que ses dons de persuasion ont fini par prévaloir.

Mais il faut dire aussi que le lavage des cerveaux et la diabolisation du Kaiser avaient été si efficaces, en cet historique mois d’avril, qu’un groupe de ses propres bolcheviks (ils étaient 15.000 à Saint Petersbourg) se mit en route pour aller fusiller sans procès « ce défaitiste » de Lénine, promettant de lui faire subir « le sort de Raspoutine ». Il fut si seul, alors, et tombé si bas, qu’il n’y eut plus à un certain moment pour se tenir à ses côtés que trois femmes : Kroupskaia, Inès Armand, Mme Kollontaï, et un homme : Staline.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 juillet 2019

 

 

 

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