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27 avril 2024

Pourquoi l’élection présidentielle en Algérie ne fait pas retomber la grogne


INTERNATIONAL

12/12/2019 04:04 CET | Actualisé il y a 5 heures

Alors que les cinq candidats à la succession d’Abdelaziz Bouteflika doivent être départagés dans les urnes ce jeudi, le pays n’est pas réellement sorti de la crise.

RYAD KRAMDI via Getty Images
Le mouvement populaire réclamant un nouveau système politique en Algérie s’est à nouveau fait entendre à Alger, mercredi 11 décembre, à la veille de l’élection présidentielle devant désigner le successeur d’Abdelaziz Bouteflika.

ALGÉRIE – “On nous a parachuté cinq bébés Bouteflika, c’est une blague de très mauvais goût…” Voici comment le réalisateur algérien Karim Moussaoui décrivait la présidentielle algérienne qui se profile dans sa chronique en date du 10 décembre, publiée par Le Monde.

Comme lui, ils sont des millions à refuser ce qu’ils voient comme une parodie de scrutin, prévue ce jeudi 12 décembre. Pourtant réclamée par les manifestants au début de la contestation populaire qui a finalement contraint Abdelaziz Bouteflika à présenter sa démission, l’élection est considérée par une part grandissante de la population comme un écran de fumée.

Des manifestations d’ampleur à 24 heures du scrutin

Pour Karim Moussaoui, les participants sont même “cinq pantins à sa solde (du régime sortant, ndlr) pour le poste à la magistrature suprême de la nation”. À la veille de l’élection présidentielle, c’est en ce sens que des milliers d’Algériens sont descendus dans les rues, une fois de plus.

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