Les États-Unis ont bombardé le Japon en 1945 pour démontrer leur puissance à l’URSS. Il s’agissait d’intimidation et non de dissuasion, et c’est toujours le cas aujourd’hui
Par Scott Ritter
Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du corps des Marines américains. Il a servi en Union soviétique comme inspecteur de la mise en œuvre du traité INF, auprès du Général Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et de 1991 à 1998 en tant qu’inspecteur des armes de l’ONU.
Source : RT, 6 août 1975
Traduction : lecridespeuples.fr
Alors que le monde repense à la décision des États-Unis de larguer deux bombes atomiques sur le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les 6 et 9 août 1945, la réalité est que l’entreprise nucléaire américaine reste la plus grande menace pour la paix mondiale.
Il y a 75 ans cette semaine, deux bombardiers américains B-29 « Superfortress » ont quitté l’île de Tinian, dans la partie la plus septentrionale des îles Mariannes, à environ 1 500 kilomètres au sud de Tokyo, armés de l’arme la plus récente et la plus horrible du monde : la bombe atomique. Le 6 août, un B-29 surnommé « Enola Gay » a largué une seule bombe contenant 64 kilogrammes d’uranium hautement enrichi au-dessus de la ville japonaise d’Hiroshima. La bombe, surnommée « Little Boy », a explosé avec la force de 15 kilotonnes de TNT. Au moins 66 000 personnes ont été tuées sur le coup, avec 69 000 autres blessées, dont beaucoup sont mortes par la suite de leurs blessures.