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18 novembre 2024

Le pillage de l »Afrique n’a jamais cessé


Le pillage de l’Afrique n’a jamais cessé

par Robert Bibeau

Par Célestin Bernard N’Dri.

Le pillage qui appauvrit les  populations villageoises

L’Afrique, est-il un continent riche? Le penser, n’est pas faire fausse route ni se tromper. Mais il faut nuancer puisque ce continent paraît comme  un géant aux pieds d’argile.  Malgré ses richesses en ressources minières, minérales, aurifères , diamantaires.  L’Afrique est malheureusement absente des échanges internationaux et mondiaux. Elle est à la traîne.

Cet état de fait est absolument incompréhensible  pour les populations villageoises dont une grande partie est victime du pillage de ses ressources citées ci dessus. Ce continent grand de plus d’une cinquantaine de pays,  est arrosé du Nord au Sud et de l’Est à l ‘Ouest par une pluviométrie généreuse. En un mot , c est un réservoir de biens et de richesses, mal exploitées ou surexploitées par ses fils aux moralités douteuses et des impérialistes voraces aux ambitions démesurées.

Du  Congo Brazzaville,  au Congo Kinshasa, Liberia , Ouganda, Zimbabwe, Côte d’Ivoire , Ghana, Guinée, Cameroun, Centrafrique… en passant par la Guinée Bissau, les « cadres » (bourgeoisies nationales) un peu nantis financièrement de ces pays, tout comme leur État bureaucratique respectif,  signent des contrats faramineux avec les sociétés minières ou forestières, ou encore des carrières des pays développés,  qu’ils rétrocèdent à leur tour, avec des commissions frisant le ridicule, aux vrais  propriétaires des terres ou  des biens exploités. Ainsi dépossédées de toutes leurs richesses (terres riches en ressources minières, minérales, aurifères, etc.) ces communautés villageoises, vivent le temps d’une saison un peu à l’abri des besoins primaires  à cause de ces ridicules commissions rétrocédées et perçues pendant moins  d’une année.

Finalement, elles finissent par se rendre à l’ évidence que leur train de vie « décent  » du fait de petites  commissions  empochées,  n’est qu’un leurre éphémère. Comme hypnotisées, les communautés paysannes regardent…faire…sans mot dire (sans maudire)!

Au réveil , elles se  rendent compte que tout ce qu ‘elles ont perçu en guise de contre partie a fondu littéralement sous les pinces des machines Caterpillar et autres engins lourds, véritables mastodontes, qui détruisent, les forêts et l’environnement immédiat. Les exemples sont à foison, lorsque vous vous rendez à Guitry  dans une des régions du Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, où une société minière s’ y est installée. Toute la faune,  la flore  ainsi que tout l’écosystème, ont été détruits laissant  partout, dans la région,  la désolation, devenue très palpable.

Au Liberia , vers Gbinta à la frontière ivoiro-libérienne , toute la forêt  a presque disparu, faisant place à la misère, puisque les sociétés de billes de bois aux mains des Libanais, qui ont pillé toute la région, se sont éclipsées sans crier gare. Les mêmes scènes, se passent un peu partout sur tout le continent Africain, là où l’exploitation des ressources du sol et du sous sol, a été engagée.

La pauvreté , la misère et la décadence  constituent le décor dégradant de ces lieux , en impactant les populations qui ne comprennent pas, ce qui leur arrive.

Ces populations villageoises à qui les entrepreneurs véreux ont fait miroiter des lendemains meilleurs, sont désormais condamnées, à faire la marche au quotidien. Pourvu qu’ elles soient écoutées et vues par les créateurs de misère qui peuplent leur continent. Telle est la réalité, sur ce continent qui continue de crier….au secours… jusqu’au jour de la révolte continentale.

Célestin Bernard N ‘Dri

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