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26 avril 2024

Les armes virologiques de la prochaine guerre mondiale


Les armes virologiques de la prochaine guerre mondiale (les coronavirus)

par Robert Bibeau

Par Wikistrike.

La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Où l’on apprend comment les recherches « gain-of-function » moralement interdites sont externalisées par les USA au laboratoire P4 de Wuhan (Chine) construit par la France. Auteur(s): Valère Lounnas, Ph.D avec la collaboration du Dr Gérard Guillaume pour FranceSoir.

 

Partie 1. – Les virus à gain-de-fonction le paradigme caché de la recherche virologique récente

Dans le chapitre 1 de l’histoire du Covid-19 nous avons été sans concession pour dénoncer la responsabilité morale et politique de la Chine qui a pratiqué à outrance la désinformation d’État. Avec la complicité de l’OMS, elle a retardé de 3 bonnes semaines l’alerte au monde de la ré-émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dû à un nouveau virus très similaire au SARS-Cov, extrêmement contagieux et responsable de l’épidémie mortelle de 2003. Nous avons expliqué que non seulement la Chine mais aussi les gouvernants occidentaux, en particulier de la France et de l’Union Européenne, jouaient sur les mots en essayant de faire croire à l’arrivée soudaine d’une épidémie d’un genre nouveau, qui prendrait les populations de la terre par surprise, comme aux âges reculés de l’humanité, où les épidémies étaient perçues comme des fléaux imprévisibles qui s’abattaient aveuglément sur les populations.

La réalité est que les épidémies mortelles à caractère pandémique, comme celle que nous vivons à l’heure actuelle, sont anticipées et théorisées depuis le début des années 2000 par des consortiums oligarchiques financiers et par des états surpuissants tels que les USA et la Chine, mais également certainement la Russie plus discrète dans ce domaine. En raison de sa science et sa technologie de premier plan, nous verrons que la France s’est retrouvée également partie prenante dans ce domaine, en jouant un rôle de tout premier plan que nous décrivons dans la partie 2. de ce chapitre.

Ces trois très grandes nations dominantes ont développé à la fois des programmes militaires secrets mais aussi des outils de surveillance tels que le National Scientific Advisory Board for Biosecurity (NSABB) aux USA, placé sous l’égide de l’autorité de santé civile américaine, le National Institute of Health (NIH).

Les états qui possèdent l’arme atomique envisagent la possibilité que dans un futur relativement proche des conflits mondiaux, mais surtout des attaques terroristes, puissent être perpétrées par l’intermédiaire de virus manipulés dont la virulence et la pathogénie auront été artificiellement renforcées par des modifications génétiques appelées gain de fonction (en anglais gain-of-function ou GOF).

Évidemment, moralement l’utilisation d’une telle arme ne peut pas être frontale. Elle pourrait justifier une réponse nucléaire en cas de menace où les intérêts vitaux ultimes d’un pays seraient menacés par un virus exterminateur. Mais, vice-versa, elle pourrait être une réponse militaire de dissuasion en cas de défaite militaire imminente ou même d’attaque du même ordre.

Ainsi, le Japon impérial aurait bien tenté de lancer désespérément en 1945 des milliers de ballon-bombes dont les nacelles devait emporter initialement une charge bactériologique (un virus capable de tuer le bétail développé par le laboratoire secret Noborito ou bien l’anthrax où tout autre pathogène que le Japon avait déjà experimenté et utilisé militairement auparavant) à destination des USA. La charge bactériologique a été ensuite remplacée par une bombe de 30 kg par crainte également de représailles bactériologiques, selon les historiens japonais. Le laboratoire militaire secret Noborito près de Tokyo, qui avait réalisé ce projet, est maintenant devenu un musée pour rappeler les concepts extrêmes auxquels les guerres conduisent. Les ballons devaient traverser l’Océan Pacifique poussés par les vents et atteindre en 3 jours les côtes américaines. Quelques uns y sont parvenus semble-t-il. Cette attaque, réalisée avec des moyens assez réduits mais non sans sophistication, a démontré que le concept avait été poussé jusqu’à réalisation.

De tout temps les armées ont su utiliser les lumières des ingénieurs et savants contemporains, de la renaissance à l’époque moderne. Léonard de Vinci, comme tous les savants et ingénieurs de son époque, essayait entre autres de gagner de l’argent en proposant des machines de guerre, toutes plus terrifiantes les unes que les autres, dont certaines étaient réalisables avec les techniques de son temps. Certaines planches de ses dessins faisaient état de machines volantes ou de cloches submersibles non encore réalisables. Cela faisait partie de la lutte pour la suprématie intellectuelle qui donnait une visibilité de prestige auprès du Prince qui pouvait faire commande de ces armes.

De nos jours, rien n’a changé, le projet Manhattan d’élaboration de la première bombe atomique a été réalisé par les plus grands physiciens de l’époque comme Enrico Fermi et Robert Oppenheimer qui se sont retrouvés sur la vaste zone militaire secrète de Los Alamos, dans le désert du Nouveau Mexique, pour y diriger la fabrication de la première bombe de l’histoire.

Les militaires ont conscience qu’ils n’ont aucun génie ni aucune capacité dans les domaines scientifiques. Ils se contentent bien plus efficacement de confier aux savants universitaires et aux institutions civiles la tâche de développer les technologies d’avant-garde pouvant permettre de développer des armes nouvelles, quitte à les surveiller discrètement. Indirectement, ils suscitent chez quelques universitaires très imaginatifs un l’intérêt certain pour mettre au point, quasiment en toute liberté, les techniques donnant la possibilité de créer in fine des armes terrifiantes. Cela se fait au prétexte que l’on ne peut arrêter le progrès ou bien, comme nous le verrons, au prétexte de la lutte contre les pandémies.

Contrairement à ce que le grand public croit le sens moral et la conscience de la portée possible des actes de recherche n’est pas l’apanage consubstantiel de la connaissance scientifique. Sans même parler de l’attrait du prestige et de la gloire des découvertes dans la psyché des chercheurs, le déni des scientifiques passe souvent par l’affirmation que toute découverte peut être utilisée indistinctement à des fins utiles ou nuisibles. Et qu’ainsi leur responsabilité ne peut être réellement engagée puisque leur statut de chercheur les pare automatiquement des meilleures intentions. Les exemples concrets que nous allons développer montre l’actualité brûlante du célèbre proverbe de Rabelais : «La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Les états et les militaires pensent de leur côté qu’il vaut mieux maîtriser les avancées technologiques en premier quitte à en interdire ensuite l’accès aux autres nations. La prolifération de l’arme nucléaire en est l’exemple flagrant qu’il est inutile de commenter tant les moyens extrêmement lourds, que le développement de cette arme nécessite, rendent sa dissémination contrôlable.

En ce qui concerne les virus manipulés le contrôle est plus difficile. Les trois grands états dominant le monde savent que cette technologie n’est pas encore d’accès généralisé à l’ensemble des pays car elle nécessite beaucoup de moyens intellectuels et techniques très diversifiés. Il faut de l’expertise, du savoir-faire, des moyens financiers, des laboratoires spécialisés (en principe de haute sécurité mais pas nécessairement) et une armée de techniciens et de laborantins très bien formés, travaillant sous la direction de chercheurs compétents. Nous verrons dans la partie 2. Comment la France a fourni à la Chine tout cela dans le cadre d’une coopération civile et universitaire.

Les USA, la Chine et la Russie savent qu’aucun d’entre eux n’a réellement intérêt à un conflit ouvert de ce genre. De ce fait, la crainte principale du monde occidentale est limitée depuis l’épidémie mortelle de SARS de 2003 à ce qu’un pathogène à potentiel pandémique (PPP) puisse s’échapper par accident d’un laboratoire. Un témoignage de la réalité fondée de cette crainte apparaît dans une note du NSABB datant de 2013, une année charnière où certaines institutions commencent à comprendre le danger. Elle stipule, pour ceux qui auraient encore la naïveté de croire le contraire, qu’il n’existe aucune régulation ni surveillance réelle en matière de recherche GOF et qu’un virus échappé de laboratoire peut créer une pandémie avec des millions de morts. Cette note mentionne l’existence d’une liste documentée de virus mortels échappés accidentellement de laboratoires par le passé et ayant causé un nombre de décès conséquent.

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Virus échappés de laboratoire par le passé

Nous référons le lecteur au remarquable mais quelque peu inquiétant article : « Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires » publié le 16 avril 2014 (source SlateFr).

Le contenu de cet article documenté et sourcé est hautement édifiant et ne peut que très difficilement être mis en doute. Il confirme l’implication des trois mêmes grandes nations dans la ré-émergence de virus pathogène du passé.

Par exemple, il explique en détail comment la grippe porcine, un virus de type H1N1 apparenté à celui de la grippe espagnole de 1918, s’est selon toute vraisemblance échappé d’un laboratoire militaire à Fort Dix dans le New Jersey en 1976. Puis, de nouveau, un virus de type H1N1 réapparaît aussi comme par hasard en Russie et en Chine en 1977. Les analyses virologiques et génétiques de l’époque permettaient de suspecter une fuite de laboratoire d’un virus datant des années 1940 à 1950. Cela s’est trouvé confirmé plus tard par des études génomiques. SlateFr écrit : « En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique: «Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la réémergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelques temps après en Russie», affirment des chercheurs.».

Nous ajoutons que ce fait est démontré dans un article publié dans PlosOne une revue scientifique de tout premier plan. Il est démontré qu’il manquait des décennies dévolution dans les échantillons prélevés en 1977 ce qui prouvait qu’il s’agissait de la réémergence d’un virus stocké en laboratoire ! En effet, un virus stocké dans des éprouvettes en laboratoire est dormant, il ne se réplique pas et donc ne mute pas.

En ce qui concerne l’incident de Fort Dix, qui a causé la mort d’un soldat et la contamination de deux autres, il n’y a jamais eu de déclaration officielle du gouvernement américain au sujet d’un accident de laboratoire. Une chose est sûre, la souche de virus identifiée, après prélèvements sur le soldat mort et les deux autre contaminés à Fort Dix, a suffisamment fait peur aux autorités américaines pour que l’OMS soit informée et que 48 millions d’Américain, soit 22% de la population, soient vaccinés, avant que le programme ne soit arrêté. En effet, aucun autre cas n’avait été enregistré entre temps, confirmant implicitement d’ailleurs la cause probable d’un accident de laboratoire.

Cette campagne a rapporté évidemment beaucoup d’argent aux sociétés pharmaceutiques Sharp & Dohme (Merck), Merrell, Wyeth, et Parke-Davis qui avaient refusé de vendre à prix coûtant le vaccin au gouvernement américain. Après coup, une fois la panique passée, la vaccination était apparue très discutable car, comme toute vaccination, elle a eu un coût humain : les autorités de santé ont enregistré 532 cas de syndrome de Guillain-Barré imputés à la vaccination et 25 morts directement suite aux injections.

Ce qu’il faut comprendre et comme il est très bien expliqué dans l’article paru dans SlateFr : « la souche de grippe humaine H1N1 est apparue avec la pandémie mondiale de 1918 pour, lentement, accumuler ensuite de légères modifications génétiques, et ce jusqu’en 1957, où elle fut considérée comme disparue après l’émergence du virus pandémique H2N2.» La proportion de mutations entre deux virus dérivant l’un de l’autre permet d’établir une horloge moléculaire qui, une fois calibrée, donne une assez bonne estimation de la période de temps qui a pu s’écouler entre deux émergences épidémiques d’un même virus. C’est donc un outil d’investigation qui permet de vérifier si la résurgence d’un virus ancien est naturelle ou provient d’un laboratoire.

De nombreux laboratoires conservent des souches de virus H1N1 et, quelques uns d’entre eux, des souches initiales de la pandémie de 1918-1919, obtenues en déterrant des morts enterrés dans le permafrost en Alaska.  En 2005, une équipe acheva ce projet en séquençant le génome complet du virus (SlateFr). Ce virus se trouve à présent à l’abri dans des laboratoires P4 !

Il faut noter que ces cas historiques ne concernent évidemment que des virus naturels, non manipulés génétiquement, mais laisse entrevoir la dangerosité encore plus évidente dans un futur proche d’accidents de virus à gain-de-fonction, dont la contagiosité et la pathologie auront été artificiellement augmentées.

Comme nous allons le voir dans la section suivante, dédiées à nos apprentis sorciers modernes, la formule de l’article de SlateFr résume parfaitement la situation à venir : « L’ironie de la chose, c’est que ces établissements [les institutions de recherches impliquées, NDLR] travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de «prophéties auto-réalisatrices».

Les apprentis sorciers du 21ème siècle

En parallèle aux tâtonnements intellectuels des militaires et des états, des apprentis sorciers de tout poil sévissent dans les laboratoires universitaires de recherche en virologie et microbiologie en y faisant de nombreux émules. Pour le prestige de la découverte scientifique, pour une carrière universitaire du moins, ou pour l’argent oligarchique, ils sont prêts à procéder à toutes les manipulations génétiques possibles de virus afin d’augmenter certaines de leur fonctions comme la contagiosité ou la pathogénie dans le cadre général de programme de recherche visant officiellement à prévenir les pandémies. Les autorités civiles de santé américaine (NIH) se sont apparemment, mais assez faussement, émues de cette situation en 2013 à la suite des révélations sur la recherche gain-de-fonction du Néerlandais Ron Fouchier. (voir le reportage du site plandemicseries).

L’émotion est grande dans certains milieux informés et le NIH décide de suspendre le financement des recherches à gain-de-fonction sur les virus en 2013, recherches qui ne sont pas toutes, loin de là, effectuées dans des laboratoires P4 de plus haute sécurité mais dans des laboratoires P2 et P3 dans les universités sont équipées, à l’instar de la recherche de Ron Fouchier à l’Université Erasmus de Rotterdam et de Yoshihiro Kawaoka aux USA.  Les laboratoires P2 et P3 présentent des conditions de sécurité et de confinement bien moindre que les P4, en particulier ils ne sont pas mis en régime atmosphérique permanent de pression négative et ne sont pas équipés de double sas d’entrée, avec douche obligatoire, qui empêchent en principe toute échappée de pathogène vers l’extérieur par voie aérienne.

Cependant, en 2013 le NIH n’avait aucune intention de stopper réellement les recherches GOF sur les virus tels que le H5N1 ou le H7N9 et, duplicité oblige, les programmes de recherche auxquels des bourses du NIH avaient déjà été allouées pouvaient continuer. Ce qui voulait dire en termes pratiques, puisque les programmes de recherche US sont subventionnés sur une durée de 2 à 3 ans, que les recherches gain-of-function pouvaient continuer tranquillement sur les virus les plus pathogènes, comme celui du SARS de 2003, encore pendant 2 ans minimum. Et c’est ce qui s’est passé. Ensuite à partir de 2015, en raison de pression provenant probablement de chercheurs et d’hommes publiques conscients du problème, le NIH a choisi, comme pis-aller pourrait-on dire, d’externaliser les recherches sur les virus gain-of-function par l’intermédiaire d’un « portage » vers une ONG internationale, EcoHealth Alliance Inc. basée à NewYork, servant de couverture au financement d’instituts universitaires situés à Singapour et en Chine, dont l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4 fourni par la France qui venait de rentrer en service officieusement.

En 2013, malgré la pression morale, le NIH ne tenait visiblement pas à abandonner les recherches sur les virus GOF. Mais aujourd’hui, à l’heure de la pandémie de Covid-19, le NIH a confirmé publiquement au magazine USA Today que la bourse de recherche allouée à EcoHealth Alliance Inc. a été stoppée définitivement. Elle s’élevait à 3.4 millions de dollars sur 6 ans redistribués par EcoHealth Alliance Inc., le principal récipiendaire, aux sous-récipendiaires affiliés : Wuhan Institute of Virology (Wuhan), East China Normal University (Shangai), the Institute of Pathogen Biology (Pekin), et Duke-NUS Medical School (Singapour).

Les chercheurs universitaires néerlandais, Ron Fouchier, et américain Yoshihiro Kawaoka, créent un virus synthétique de grippe aviaire potentiellement pandémique. Chacun de leur côté, le Dr. Ron Fouchier, néerlandais, et le Dr. Yoshihiro Kawaoka, américain, ont publié en 2012, le résultat de leur recherche sur la création d’un virus de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, génétiquement modifié par mutations sélectives et transmissible entre mammifères (le furet) par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires. Ces recherches ont soulevé un certain émoi et une controverse dans la communauté scientifique travaillant sur les virus de grippe aviaire dont une partie a volontairement suspendu certaines études GOF sur le virus H5N1.

Les virus obtenus par ces deux chercheurs ont été fabriqués à partir de la souche initiale hautement pathogène du H5N1 (grippe A), un virus respiratoire, transmis à l’homme par l’intermédiaire de contacts rapprochés avec des élevages de volaille, eux-mêmes contaminés par des oiseaux sauvages migrateurs. Le H5N1 a un taux de létalité affolant de 60% mais fort heureusement n’est pas transmissible entre humains… enfin, pas encore tout à fait puisque Fouchier et Kawaoka ont décidé de lui conférer le caractère de transmissibilité entre mammifères seulement entre furets et pas entre hommes (éthique oblige). Ils ont choisi le furet car c’est l’animal de laboratoire dont le système respiratoire est le plus proche de l’homme. Pour l’instant ces virus sont créés et sont stockés dans des laboratoires P2/P3, mais combien de temps encore avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature par accident et par la suite, directement ou par adaptation successives, finissent par franchir la barrière des espèces vers l’homme?

A la suite de ces publications, 22 virologistes ont notifié la communauté de recherche de leur intérêt pour la création de souches transmissibles entre humains du virus mortel H7N9 de la grippe asiatique apparu au printemps 2013 en Chine, tuant 43 des 130 personnes infectées.

En 2013, Fouchier à Rotterdam et Kawaoka à l’Université du Wisconsin-Madison remettent le couvert en proposant une étude GOF de manipulation génétique sur le virus H7N9 pour le rendre plus pathogène, plus résistant au antiviraux et transmissible entre mammifères.

« Avec ces expériences, ils espèrent « trouver ce qui rend cet agent pathogène potentiellement mortel pour l’homme et les moyens d’arrêter sa possible propagation » » (Le Figaro). La sempiternelle ritournelle de nos apprentis sorciers n’est pas sorcière : apporter des bienfaits à l’humanité.

Dans son rapport, Lynn C. Klotz,  chercheur confirmé (Senior Fellow Scientist) au Centre de Contrôle de Prolifération des Armes (Center for Arms Control and Non-proliferation, USA) écrit : « Ces deux chercheurs ont marqué le début l’ère des entreprises de recherches visant à créer en laboratoires des pathogènes à potentiel pandémique (PPP) ». Elle recense pas moins de 35 publications, la plupart issues de recherches en Asie, décrivant la création de PPP ou d’expériences conduites autour de PPP. Lynn C. Klotz a par ailleurs publié un article scientifique décrivant les conséquences pour le monde d’un accident de laboratoire qui libérerait un virus pathogène à potentiel pandémique.

Le Docteur Shi Zheng Li et le Professeur Ralph S. Baric vont encore plus loin en 2015, en créant un virus COVID synthétique hautement pathogène

Dans un précédent mini-article publié le 8 juin 2020, FranceSoir informait le grand public qu’ un virus COVID synthétique hautement pathogène pour l’être humain avait été créé dès 2015 par l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord) aux USA. Les preuves sont indiscutables puisque la recherche a été publiée en décembre 2015, avec force détail, dans le très sérieux journal scientifique anglais Nature Medicine.

Dans cet article, Shi Zheng Li, directrice du laboratoire des pathogènes spéciaux du laboratoire de virologie de Wuhan et le Professeur Ralph Baric décrivent comment, suite à une découverte majeure faite par Shi Zheng Li dans son laboratoire de Wuhan, ils ont pu créer un coronavirus hybride entre le virus du SARS de 2003 et la protéine S d’une coronavirus de chauve-souris identifié au laboratoire de virologie de Wuhan. Ce virus infectait les cultures de cellules respiratoires humaines avec les mêmes niveaux mortels que ceux observés chez les patients atteints du SARS en 2003.

Cette recherche publiée, est si dérangeante pour les médias dits « mainstream », contrôlés par l’oligarchie financière, qu’une véritable omerta existe en France autour de cette expérimentation GOF. Elle est devenue un sujet tabou que l’on ne peut aborder sans être immédiatement frappé d’excommunication. FranceSoir a eu d’ailleurs maille-à-partir avec NewsGuard, en se voyant décerné un label rouge par ce site internet américain qui traque les fake news et se targue de combattre le complotisme.

Comme nous allons le voir dans le chapitre suivant, Shi Zheng Li est en réalité à la fois la grande prêtresse et le cerveau dans la création de ce virus Covid synthétique. Son temple est le laboratoire P4 de Wuhan que la France lui a en quelque sorte offert, après lui avoir décerné un doctorat de microbiologie à l’Université de Montpellier au début des années 2000, à l’Université de monptellier où elle était arrivée en 1998.

Avec la participation du Dr Gerard Guillaume à la recherche bibliographique et à la relecture

http://www.francesoir.fr/politique-monde/histoire-de-la-covid-19-chapitre-2-partie-1-la-face-cachee-du-laboratoire-p4-de-wuhan


 

Cet article est la suite (2e partie) de l’article ci-haut au sujet de l’histoire de la Covid 19 et des laboratoires virologiques militaires.

La France après avoir livré clé en main à la Chine un laboratoire P4 perd le contrôle de ce qui s’y passe et est flouée

Cette deuxième partie du chapitre 2 fait suite à un article publié dans France Soir sur la capacité de la Chine à fabriquer des virus COVID synthétiques manipulés et hautement dangereux pour l’homme, et cela dès 2015, à l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec les USA. Aujourd’hui, nous faisons une synthèse des informations essentielles rapportées dans la presse, au sujet de ce laboratoire P4, devenu mythique sur la complosphère depuis janvier 2020.

Les tenants et aboutissants de ce qui, d’ores et déjà apparaît comme le point final d’une déplorable aventure d’alliance stratégique de l’INSERM et des laboratoires Mérieux avec la Chine dans le domaine de la fabrication de vaccins pour le contrôle des pandémies futures, seront bien difficiles à reconnaître par les autorités françaises qui, apparemment, ont fait preuve d’une certaine légèreté.

Ainsi, la France a tenté de développer avec la Chine, un projet de politique extérieure ultra-sensible de contrôle des épidémies émergentes, devenu une priorité depuis  le SARS de 2003.

Un résumé circonstancié, très détaillé, a été publié le 17 avril 2020 dans un article de France Inter relatant l’historique de la création de ce laboratoire P4. Ce projet exceptionnel avait été approuvé en 2003 sous la présidence de Jacques Chirac. Ce projet s’est appuyé sur l’expertise du laboratoire INSERM Jean-Mérieux à Lyon, considéré parmi les tout meilleurs du monde.

Conçu sur le modèle du laboratoire P4 de Lyon, sa construction a été mise en œuvre par des entreprises françaises de haute technologie, en 2008, après d’interminables discussions dues à des réticences, comme en témoigne le Pr Christian Bréchot, directeur de l’INSERM de l’époque.

Son inauguration officielle, en grande pompe, en même temps que son accréditation a eu lieu le 23 février 2017 sous l’égide du Premier ministre de l’époque, Bernard Cazeneuve, accompagné de la ministre française des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que d’Yves Lévy, président de l’INSERM depuis 2014.

Signalons cependant qu’il s’avère à présent que le laboratoire P4 de Wuhan n’est plus le seul dont dispose la Chine.

L’annonce de la mise en service d’un laboratoire vétérinaire de très haute sécurité P4 à Harbin, dans la province de Sahaliyan Ula en Mandchourie, a été publié le 8 août 2018 par une agence communication franco-chinoise. Selon un journaliste de Challenges, cette mise en service serait en contradiction avec les engagements pris par la Chine. Cette dernière assertion est difficilement vérifiable et très discutable, car la nature des accords, passés avec la Chine, qui ont présidé à la création du P4 de Wuhan n’est pas connue du public, ce qui pose problème dans notre démocratie.

En effet, la limitation de la capacité d’un pays dans un domaine technologique à portée sanitaire (voire militaire) nécessite la signature d’accords internationaux officiels (à moins d’un accord secret signé, dont la valeur serait également discutable). Il ne s’agissait probablement, que d’une promesse verbale, sans réelle valeur juridique, faite aux autorités françaises dont on peut se demander si elle n’ont pas fait preuve d’une certaine de naïveté de la tenir pour argent comptant. La Chine a bel et bien acquis ainsi une technologie et un savoir-faire qu’elle peut maintenant développer à sa guise. Notons au passage, que sur les 45 laboratoires P4 dans le monde, 9 ne se situent pas dans des pays occidentaux ou d’influence occidentale : 3 en Russie, 3 aux Indes, 1 en Biélorussie et donc 2 en Chine ! 

L’affirmation faite à FranceInfo par Thierry Breton, ancien ministre de l’industrie, et aujourd’hui commissaire européen, au sujet de la gestion de la crise du coronavirus par la Chine : « Nous ne sommes pas naïf avec la Chine et nous ne l’avons jamais été », s’apparente à un déni rhétorique ! On a envie de lui répondre que « gouverner, aurait été de prévoir » et l’on pourrait aisément étendre ce constat aux gouvernements successifs, qui ont présidé à cette tentative de coopération désastreuse avec la Chine.

La dotation de la Chine d’un laboratoire de haute sécurité P4 s’est accompagné du transfert d’un savoir-faire à très forte valeur ajoutée, par l’intermédiaire de la formation de techniciens (formation effectuée d’ailleurs au laboratoire P4 conjoint de l’INSERM et Merieux à Lyon) et de personnels scientifiques très compétent, à l’instar de la très brillante docteur en microbiologie, Shi Zhen Li, elle-même formée à la faculté des sciences de Montpellier.

Mérieux et les gouvernements français voyaient certainement dans ce transfert de technologie à la Chine et la création d’une coopération de recherche, le moyen d’être en première ligne par rapport à la connaissance des virus hautement infectieux. En même temps, cela permettait à Mérieux d’avoir un accès direct au matériel viral, en vue de la mise au point de vaccins contre les pandémies mondiales redoutées. Les dizaines de milliards d’euros que peut rapporter la vaccination de milliards de personnes sur la terre au cours d’une pandémie valait bien le risque que représentait ce projet ultra sensible.

La réalité c’est qu’une fois le laboratoire P4 mis en service, la Chine n’a pas tenu ses engagements et la cinquantaine de scientifiques et techniciens français qui devait travailler à cette coopération, selon les accords conclus, n’ont pas pu s’y rendre. Cela a fait dire à Alain Mérieux à Radio France à Pékin : « J’abandonne la coprésidence du P4 qui est un outil très chinois. Il leur appartient, même s’il a été développé avec l’assistance technique de la France ». Au final, la France a fait chou blanc, comme s’en excuse d’ailleurs Mérieux : « Il est impensable que la Chine n’ait pas un laboratoire de haute sécurité pour isoler des germes nouveaux dont beaucoup sont d’étiologie inconnue. »

La France n’a donc absolument rien reçu en retour, même pas la reconnaissance de la Chine, comme en témoigne le manque patent de transparence des autorités chinoises, et concomitamment la recommandation désastreuse de l’OMS de garder les frontières ouvertes, alors qu’un virus mortel se répandait sur la planète.

A présent, le laboratoire P4 de Wuhan est devenu une tour d’ivoire transformée en bunker, où absolument aucune personne étrangère n’a accès et d’où aucune information ne peut filtrer au dehors. Et dire qu’au départ, on croyait que seuls les virus ne devaient pouvoir s’en échapper ! Le régime de Pékin y exerce une censure absolue sur ce qui s’y est passé ou a pu s’y passer. Sans l’article publié en 2015 dans le journal Nature Médecine, la Chine serait en position de nier totalement d’avoir procédé à quelque manipulation de virus que ce soit.

Pour finir avec ce tableau désolant, nous rappellerons avec ironie l’article signé en 2017 par le directeur de laboratoire P4 conjoint ‘INSERM-Mérieux, paru dans Science et Santé à la rubrique ‘Stratégies’ qui titrait : « Le laboratoire P4 de Wuhan, une réussite pour la coopération franco-chinoise » ! Il n’y a semble-t-il rien à ajouter, si ce n’est qu’en démocratie les politiques devraient normalement rendre des comptes sur les accords internationaux non tenus et leurs implications. Cela ne semble pas être le cas avec ce fiasco géopolitique et industriel français.

Avec la participation du Dr Gerard Guillaume à la recherche bibliographique et à la relecture

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