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20 avril 2024

Côte d’Ivoire : il faut stopper l’autocratie libérale néocoloniale et restaurer la démocratie


https://youtu.be/puYH2oOgf7c

ELECTION PRÉSIDENTIELLE EN CÔTE D’IVOIRE

Avec Macron, la version Playmobil sera la plus adaptée – Photo : réseaux sociaux

 

 

On se souvient que A. D. Ouattara a été installé au pouvoir après la capture à la manière des négriers de la traite des noirs de l’ex-président, L. Gbagbo. Capture et déportation à la CPI du seul qui avait pourtant demandé de recompter les bulletins pour éviter le bain de sang.

Depuis la constitution limite le mandat présidentiel à deux et voilà, après avoir annoncé à grand cri qu’il ne serait pas candidat, que Ouattara traficote la constitution pour se présenter à un troisième mandat.

Ouattara fait exclure les 40 candidats, dont Gbagbo, en lui refusant son passeport alors que la CPI l’a acquitté, pour n’en retenir que 4 dont H. K. Bédié et Affi Nguessan.

Sa Commission électorale indépendante (CENI) taillée sur mesure a annoncé sa victoire avec 94 % des voix et une participation de 53,9 %.

Ces forfaits autocratiques sont couverts par les institutions néocoloniales africaines comme la CEDEAO sans parler de l’UEMOA (zone CFA colonial) et les « partenaires » (sic!) de la françafrique, l’eurafrique et l’usafrique prompts à jeter le qualificatif de « dictateurs » sur les présidents patriotes tels que Mugabe, Kadhafi, Sankara, Sékou Touré, Modibo Keita, Nkrumah, Nasser, Jammeh, Nguema, etc, lesdquels se terrent dans un silence bruyant dans les cas ivoiriens et guinéens et maliens.

Ouattara tout comme Condé ont tué et tuent dans leur pays respectif en faisant tirer sur des manifestants et pour cela doivent dégager.

Dénonçant cette mascarade électorale finalement boycottée par les populations, l’opposition a annoncé avoir mis en place un Conseil National de Transition (CNT) présidé par l’ancien président Henri Konan Bédié qui « a pour mission de mettre en place dans les prochaines heures un gouvernement de transition » (Pascal Affi N’Guessan au nom de toute l’opposition qui a été arrêté).

Il faut que les patriotes ivoiriens et africains ainsi que les internationalistes se mobilisent pour exiger :

– stop aux tueries et arrestations du pouvoir illégitime de Ouattara

– la solidarité active avec le peuple martyre de la terre africaine de Côte d’Ivoire

– le soutien au Conseil National de Transition (CNT) qui doit rassembler toutes les forces démocratiques pour en finir avec la dictature libérale néocoloniale de A.D. Ouattara

– le départ des bases militaires franaises de Côte d’Ivoire et le respect par la France et les pEtats Européens du droit d’asile des réfugiés Ivoiriens et Guinéens.

5/11/2020

Collectif Afrique (CA) -collectifafrique1@gmail.com

 

ELECTION PRÉSIDENTIELLE EN GUINÉE CONAKRY

PAS CRÉDIBLE, PAS LÉGITIME, PAS DEMOCRATIQUE

 

Ce 18 octobre s’est déroulée l’élection présidentielle d’un troisième mandat anti-démocratique de l’actuel Président Alpha Condé. Déjà mal élu en 2010 alors qu’un écart énorme le mettait derrière son challenger Cellou Dalein, Alpha Condé drapé dans son manteau surfait « d’opposant historique », avait été proclamé Président à la surprise générale de tous.

Pour imposer sa candidature anticonstitutionnelle après avoir fait ses 2 mandats de 5 ans, Alpha Condé a changé les règles du jeu en faisant voter sur des dizaines de cadavres une nouvelle constitution couplée aux législatives boycottées par les principaux partis significatifs du pays à la place de la constitution qui lui avait permis de faire ses 2 mandats antérieurs.

Le FNDC (front du peuple Guinéen) contre la révision de la Constitution avait mené un combat citoyen pour empêcher ce coup d’état anticonstitutionnel et exiger le respect des règles du jeu électoral.

Nous écrivions en janvier 2020 :  » Les Guinéens et les Africains sont fiers du rôle précurseur de la Guinée de Sékou Touré/Saïfoulaye Diallo/Mafori Bangoura/Lansana Beavogui qui a ouvert la voie aux indépendances africaines des colonies françaises au Sud du Sahara en votant NON au référendum instituant la « communauté » coloniale française et donc OUI à l’indépendance ainsi gagnée le 2 octobre 1958″. Puis nous ajoutions : « Les Guinéens et les Africains se souviennent que la Guinée indépendante unie a vaincu l’agression des colonialistes fascistes Portugais en 1970, le sabotage des fausses monnaies de francs guinéens de l’opération « persil » monté par les réseaux revanchards de Foccard de la françafrique et a été tout comme Alger après 1962 la « Mecque » des mouvements de libération nationale des colonies portugaises (Guinée Bissau, Angola, Mozambique) et anti-apartheid (Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe). La Guinée a plusieurs fois dans l’histoire été un exemple ».

Toute cette tradition historique guinéenne patriotique et populaire est aujourd’hui bafouée par Alpha Condé dont la gouvernance est marquée par une ethnicisation irresponsable dangereuse de la scène politique de ce pays qui a fait la fierté de l’Afrique. La Guinée appartient aux Guinéens de toutes les nationalités (Peul, Djallonké, Soussou, Baga, Malinké, Guerzé, Kissi, etc) et les Présidents de ce pays sortiront un jour de chacune de ces nationalités en fonction du programme et non de l’ethnie.

Même si l’opposant, Cellou Dalein, en se lançant dans cette course électorale à la présidentielle pipée est tombé dans le piège du match triché d’avance par Alpha Condé, les résultats collectés par son parti et les résultats officiels vont être utilisés par Alpha Condé pour brouiller le vol électoral et faire oublier le coup d’état référendaire truqué anticonstitutionnel.

Des manifestations pour dire non au putsch électoral vont se solder par des morts de jeunes Guinéens.

La CEDEAO joue un jeu trouble en prétendant dans un rapport que les élections se sont déroulées quasi-normalement sous quelques réserves marginales. La CEDEAO à l’instar de son rôle anti-peuple au Mali est là aussi la CEDEAO du « syndicat des présidents » néocoloniaux.

Le Collectif Afrique constate que la Guinée est devenue aujourd’hui un terrain d’affrontement entre entre les impérialismes français et étasunien sur fond d’ethnicisation instrumentalisée par une classe politique et en premier lieu de l’actuel président Alpha Condé.

Le Collectif Afrique appelle les patriotes progressistes, panafricanistes et anti-impérialistes du pays de Sékou Touré/Saïfoulaye Diallo/Mafori Bangoura/Lansana Beavogui à se rassembler pour stopper l’autocratie présidentialiste, sortir le pays de l’engrenage mortifère de l’ethnicisme et restaurer la souveraineté nationale et populaire de la terre africaine de Guinée.

21/102020

COLLECTIF AFRIQUE – CA -_collectifafrique1@gmail.com

 

LA CPI ACQUITTE L’EX-PRESIDENT DE LA CÔTE D’IVOIRE

LIBERTE IMMEDIATE TOTALE SANS CONDITION

POUR L. GBAGBO ET SES CO-DETENUS

 

Capturé par l’armée Française comme le faisaient les négriers de la traite des noirs pour les déporter aux Amériques pour y être esclaves, L. Gbagbo a été remis avec plusieurs de ses partisans, à la Cour Pénale Internationale (CPI).

Le président de la République L. Gbagbo était accusé de « meurtre, viol, persécution et de « crimes contre l’humanité » et d’avoir fomenté « un plan commun » pour « conserver le pouvoir par tous les moyens, y compris par l’emploi de la force contre des civils ».

Le premier procureur qui avait entamé l’instruction à charge, Luis Moreno Ocampo, contre L. Gbagbo étant lui même accusé de « fraudeur fiscal » a été remplacé par Fatou Bensouda. Ce jeu de chaise musicale avait pour objectif « d’africaniser » une Cour Pénale Internationale (CPI) dénoncer comme « tribunal destiné à ne juger que les Africains ».

Après 7 ans de procédures non seulement le dossier d’accusation se révèle vide, mais a fait l’objet de manipulations, de trafiques et donc en langage judiciaire de faux et d’usage de faux pour finalement déboucher sur une décision d’acquittement de L. Gbagbo et de ses co-détenus.

Comme l’affirmait un conseiller de Gbagbo, Alain Toussaint, à Algerie patriotique en juin 2013 Laurent Gbagbo avait été déporté à La Haye « en violation de ses droits, sur la base d’un mandat illégal » et que « La Cour (CPI) ne doit pas avoir honte de reconnaître qu’elle a été induite en erreur, trompée et manipulée par le gouvernement français de Nicolas Sarkozy et son allié Alassane Ouattara. Il n’y a aucun mal à cela. Laurent Gbagbo, à qui Jacques Chirac promettait la CPI depuis 2003, est innocent. Il doit être libéré immédiatement ».

Il est clair que la « suspension de la libération » par la procureure « africaine » montre tout simplement l’acharnement arbitraire que L. Gbagbo et Blé Goudé ne cessent de subir.

Chassé du pouvoir par l’armée française alors qu’il était le seul des deux protagonistes a demandé de recompter les bulletins pour établir clairement qui avait vraiment gagné l’élection présidentielle, l’acquittement sans libération est un moyen de pression pour empêcher l’ancien président de la Côte d’Ivoire d’exercer librement ses droits citoyens d’électeurs et si il le décide d’éligible.

Si Gbagbo est innocent comme l’atteste le jugement d’acquittement, alors QUI est coupable de l’avoir enlevé, séquestré puis déporté à la CPI ? En d’autres termes QUI doit prendre sa place sur le banc des accusés à la CPI ?

C’est L. Gbagbo lui même qui désigne devant la CPI qui doit prendre sa place sur le banc des accusés : « J`ai été arrêté le 11 avril 2011, sous les bombes françaises. Président de la République, la résidence du président de la République a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Pendant qu`on bombardait cette résidence qui était à terre, nous, on s`est caché dans les trous de la résidence. Et une cinquantaine de chars français encerclaient la résidence pendant que les hélicoptères me bombardaient (…) C’est la France qui a fait le travail« .

Voilà pourquoi le Collectif Afrique demande la libération sans condition et immédiate des Ivoiriens acquittés par la CPI

Janvier 2019

 

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