DE RETOUR AU PAYS NATAL L’INTEGRALITE DU PREMIER DISCOURS DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO.
19 juin 2021
: Gbagbo de retour
COLLECTIF AFRIQUE – CA _collectifafrique1@gmail.com
DE RETOUR AU PAYS NATAL
L’INTEGRALITE DU PREMIER DISCOURS DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO.
Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part. Moi, je suis de la Côte d’Ivoire mais j’ai appris en prison que je suis de toute l’Afrique. Toute l’Afrique m’a soutenu. Tous les Africains m’ont aidé à tenir. Des chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir. Quand je suis arrivé de La Haye à Bruxelles, il y a des moments où on croyait que je suis Camerounais, tellement les Camerounais étaient mobilisés pour me soutenir.
Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là, quand ma mère m’a quitté. En 2011, quand on m’a arrêté, elle a fui aussi. Elle était en exil, au Ghana. Au bout de quelques années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte d’Ivoire. Quelques années après son arrivée, en Côte d’Ivoire, elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui docteur en histoire. Je ne serais pas président de la République. Je n’ai pas pu l’honorer.
J’ai demandé à un ami, un frère, Sangaré Aboudrahamane, à mon absence, d’organiser les obsèques de ma mère. Il a organisé les obsèques de ma mère. Il s’est déplacé au pays Bété, à Blouzon où elle a été enterrée. Mon ami Sangaré n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci. Avant mon acquittement, Sangaré est décédé. Donc, lui aussi m’a causé beaucoup de peine. Je suis venu, je demanderai au secrétaire général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts.
Je suis très heureux d’être avec vous. Je félicite les députés que je vois ici. Nous avons un Groupe parlementaire. Vous savez, j’étais là-bas et il y a des gens qui disaient que le FPI n’a pas eu beaucoup de députés. Il faut faire des comparaisons. Depuis que nous allons aux élections, sans être au pouvoir, c’est le plus grand nombre de députés que nous avons aujourd’hui. Messieurs les députés, chers camarades, je vous félicite, je vous remercie. Nous avons eu 100 députés, en 2000, mais j’étais président de la République. Ici, le peuple, pour les législatives, est légitimiste. Il vote pour le président de la République. Il élit les députés pour le président de la République. Le peuple est légitimiste en Côte d’Ivoire. Je vous remercie.
Vous avez mené une bonne bataille. Soyez-en remerciés. Monsieur le secrétaire général, voilà ce que je voulais dire pour aujourd’hui. A la prochaine fois, nous allons travailler. Vous allez me dire quand…Je suis votre soldat, je suis mobilisé. Merci.
GBAGBO LAURENT
Abidjan. 2021.06.17
LA CPI LIBERE DEFINITIVEMENT GBAGBO ET BLE GOUDE
Deux procureurs successifs – Luis Moreno Ocampo puis Fatou Bensouda – glaive exécuteur de la françafrique pour faire condamner L. Gbagbo et Blé Goudé pour « meurtre, viol, persécution », de « crimes contre l’humanité » et d’avoir fomenté « un plan commun » pour « conserver le pouvoir par tous les moyens, y compris par l’emploi de la force contre des civils ».
Echec total après un procès fait de faux et usage de faux qu’un conseiller de Gbagbo avait ainsi démasqué à Algerie Patriotique en juin 2013 en expliquant que Laurent Gbagbo avait été déporté à La Haye « en violation de ses droits, sur la base d’un mandat illégal » et que « La Cour (CPI) ne doit pas avoir honte de reconnaître qu’elle a été induite en erreur, trompée et manipulée par le gouvernement français de Nicolas Sarkozy et son allié Alassane Ouattara. Il n’y a aucun mal à cela. Laurent Gbagbo, à qui Jacques Chirac promettait la CPI depuis 2003, est innocent. Il doit être libéré immédiatement ».
GBAGBO ET BLE GOUDE SONT ENFIN TOTALEMENT LIBRES ET DOIVENT POUVOIR RENTRER LIBRES DANS LEUR PAYS LA CÔTE D’IVOIRE.
COLLECTIF AFRIQUE – CA _collectifafrique1@gmail.com
LA CPI ACQUITTE L’EX-PRESIDENT DE LA CÔTE D’IVOIRE
LIBERTE IMMEDIATE TOTALE SANS CONDITION
POUR L. GBAGBO ET SES CO-DETENUS
Capturé par l’armée Française comme le faisaient les négriers de la traite des noirs pour les déporter aux Amériques pour y être esclaves, L. Gbagbo a été remis avec plusieurs de ses partisans, à la Cour Pénale Internationale (CPI).
Le président de la République L. Gbagbo était accusé de « meurtre, viol, persécution et de « crimes contre l’humanité » et d’avoir fomenté « un plan commun » pour « conserver le pouvoir par tous les moyens, y compris par l’emploi de la force contre des civils ».
Le premier procureur qui avait entamé l’instruction à charge, Luis Moreno Ocampo, contre L. Gbagbo étant lui même accusé de « fraudeur fiscal » a été remplacé par Fatou Bensouda. Ce jeu de chaise musicale avait pour objectif « d’africaniser » une Cour Pénale Internationale dénoncer comme « tribunal destiné à ne juger que les Africains ».
Après 7 ans de procédures non seulement le dossier d’accusation se révèle vide, mais a fait l’objet de manipulations, de trafiques et donc en langage judiciaire de faux et d’usage de faux pour finalement déboucher sur une décision d’acquittement de L. Gbagbo et de ses co-détenus.
Comme l’affirmait un conseiller de Gbagbo, Alain Toussaint, à Algerie patriotique en juin 2013 Laurent Gbagbo avait été déporté à La Haye « en violation de ses droits, sur la base d’un mandat illégal » et que « La Cour (CPI) ne doit pas avoir honte de reconnaître qu’elle a été induite en erreur, trompée et manipulée par le gouvernement français de Nicolas Sarkozy et son allié Alassane Ouattara. Il n’y a aucun mal à cela. Laurent Gbagbo, à qui Jacques Chirac promettait la CPI depuis 2003, est innocent. Il doit être libéré immédiatement ».
Il est clair que la « suspension de la libération » par la procureure « africaine » montre tout simplement l’acharnement arbitraire que L. Gbagbo et Blé Goudé ne cessent de subir. Chassé du pouvoir par l’armée française alors qu’il était le seul des deux protagonistes a demandé de recompter les bulletins pour établir clairement qui avait vraiment gagné l’élection présidentielle, l’acquittement sans libération est un moyen de pression pour empêcher l’ancien président de la Côte d’Ivoire d’exercer librement ses droits citoyens d’électeurs et si il le décide d’éligible. Si Gbagbo est innocent comme l’atteste le jugement d’acquittement, alors QUI est coupable de l’avoir enlevé, séquestré puis déporté à la CPI ? En d’autres termes QUI doit prendre sa place sur le banc des accusés à la CPI ?
C’est L. Gbagbo lui même qui désigne devant la CPI qui doit prendre sa place sur le banc des accusés : « J`ai été arrêté le 11 avril 2011, sous les bombes françaises. Président de la République, la résidence du président de la République a été bombardée du 31 mars au 11 avril. Pendant qu`on bombardait cette résidence qui était à terre, nous, on s`est caché dans les trous de la résidence. Et une cinquantaine de chars français encerclaient la résidence pendant que les hélicoptères me bombardaient (…) C’est la France qui a fait le travail« .
Voilà pourquoi le Collectif Afrique demande la libération sans condition et immédiate des Ivoiriens acquittés par la CPI
Janvier 2019
COLLECTIF AFRIQUE – CA – FRONT UNI DE L’IMMIGRATION
ET DES QUARTIERS POPULAIRES – FUIQP –
APPEL
LA CPI DOIT LIBERER LAURENT GBAGBO
Le principal argument pour justifier l’existence de la Cour Pénale Internationale (CPI) est que « des Etats ou des Continents sont incapables de juger les crimes contre l’humanité commis par leurs Présidents ou Monarques ».
Ce prétexte vient d’être démasqué par le jugement au Sénégal d’un tribunal africain qui vient de condamner pour « crime contre l’humanité » le tortionnaire assassin françafricain Hissène Habré.
Dans le cas de Hissène Habré les accusations des victimes Tchadiennes qui ont saisi le tribunal africain, les témoins, les éléments à charge ont été suffisament et effectivement prouvés justifiant à la fois le procès et le verdict.
C‘est le contraire dans le cas de Laurent Gbagbo et ses co-détenus Ivoiriens à la Haye par la CPI.
Pour faire face aux critiques l’accusant d’être un tribunal qui pratique le »deux poids deux mesures » en ne jugeant que des « présidents africains », la CPI a nommé une procureure africaine, ex-ministre de la justice de Gambie.
Ensuite l’accusation grave de crimes contre l’humanité visant l’ex-président de la Côte d’Ivoire et ses co-détenus s’est embourbée dans la fabrication de prétendues preuves avec des « victimes », des « témoins », « des experts indépendants » et des « vidéos » qui relèvent manifestement de ce qu’on appelle en droit de « faux et usage de faux ».
Puis, ce qui est un comble, les accusations « d’anti-français » (on se demande pourquoi le Front National et ses candidats ne sont pas à la CPI pour négrophobie, arabophobie, rromophobie, islamophobie anti-immigrée?!), « chefs de milices » (alors que tout le monde sait que ce sont les « rebelles » armés de l’actuel Président qui ont attaqué leur propre pays), ne peuvent cacher le fait mondialement connu que c’est l’armée Française qui a fait capturer, à la manière des négriers esclavagistes d’antan, l’ex-président Laurent Gbagbo.
Enfin comme l’a rappelé le président Laurent Gbagbo à ses juges de la CPI, il est le SEUL dans la crise électorale ivoirienne à avoir demandé DE RECOMPTER LES BULLETINS, ce qui aurait certainement empêché l’intervention militaire française si Ouattara et Bédié (le vrai père du racisme ivoiritaire) l’avaient accepté.
Il apparaît clairement à tous que ce procès est une parodie de justice, celle des vainqueurs qui sont arrivés au pouvoir sur les chars et avec les bombes de l’impérialisme français, ingérence néocoloniale qu’aucun rapport d’ONG, ni média, ni condamnation judiciaire de la CPI ne peut camoufler.
Les accusés Ivoiriens de ce procès contrebandier des faits et de la vérité seront tôt ou tard, comme l’ont été Mandela et les siens, acquittés par l’histoire.
Aujourd’hui au vu des dangers qui planent sur la Côte d’Ivoire et son peuple dont l’une des manifestations sont ces mutineries régulières de soldats, c’est une mobilisation panafricaine et internationaliste qui doit déboucher sur l’acte de salubrité publique que sera la liberté pour les détenus Ivoiriens de la CPI. Ce soi-disant procès n’est ni crédible, ni justifié, ni acceptable. La comédie judiciaire de la CPI doit cesser.
Juin 2017
6 pièces jointes