Porte-parole de Cabral Libii, le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), elle salue la mémoire de l’ex-guide lybien tué lâchement par les occidentaux.
« 10 ans déjà, mais l’émotion est toujours aussi si vive. 10 ans qu’il est parti, 10 ans que l’Afrique a perdu un homme qui lui voulait du bien. Le Président Kadhafi avait fait de son pays un rêve. Les recettes pétrolières étaient redistribuées aux populations à travers des subventions sur différents biens de consommation », a écrit Anne Féconde Noah, ce mercredi à l’occasion des 10 ans du décès du guide lybien.
« Le coût de la vie était faible, le pays était résolument engagé sur la voie de la modernité. Ayant fait le nécessaire pour des populations, son nouveau chantier était l’Afrique. Satellite, monnaie communautaire, intégration totale, il nourrissait de grandes ambitions pour le continent. Et puis un jour, les Nations-Unies ont décidé que le guide qui donnait tout à son peuple massacrait les populations civiles », poursuit-elle.
Alice ADSL
« La machine médiatique du Nord s’est mise en branle pour inoculer ce message à l’opinion publique internationale. Dénaturation, grossissement des faits, aggravations et fake news divers. Un mannequin populaire de cette époque Alice ADSL je crois, s’est vue rayée de toutes les plateformes médiatiques et digitales, pour avoir affirmé qu’elle a fréquenté un Kadhafi, et qu’elle n’avait vu personne couper les doigts des petites filles », soutient la femme politique.
« Elle fut rayée de la carte virtuelle du monde, parce qu’elle a déclaré que la famille Kadhafi était une famille normale. L’ONU a sollicité l’Otan pour bombarder la Libye dans le but de protéger les populations civiles. Résultat de la protection des civiles : assassinat du guide Lybien, mutation d’un « paradis terrestre » en repère de gangs, une population désemparée, un pays complètement détruit », clame celle-ci.
Le défi
« Tant de souvenirs qui expliquent qu’on soit circonspect, lorsque la résolution du dernier sommet France-Afrique annonce 30 millions d’euros pour financer la « société civile africaine » dans sa quête de « démocratie ». Le défi de la nouvelle classe politique Africaine est grand, il commence par l’identification décomplexée et réaliste de ses challenges, c’est possible », a conclu Anne Féconde Noah.