Par Brigitte Bouzonnie.
52,8% : abstention record à 20 heures selon ELABE !
Je ne suis pas surprise outre mesure de cette désaffection des français vis à vis d’un suffrage universel truqué. Préempté par le sieur Macron et ses amis du CAC40. Un Macron forcément futur « vainqueur » de ce non scrutin. Sans campagne électorale digne de ce nom, grâce aux serveurs Dominion et un algorithme en sa faveur.
Comme le montre très bien Alain Garrigou dans son ouvrage : »Le vote et la vertu. Comment les français sont devenus électeurs, édition Presses de la Fondation Nationale de Sciences Politiques, 1993, : depuis 1848, date de sa création par un simple décret, le vote au suffrage universel est une longue histoire, dominée par la corruption, les fraudes. Et surtout le long désintérêt des français vis à vis de cette désignation de notables coupés de la vraie vie. Des vrais salariés bossant dur. N’ayant même pas le privilège d’avoir des représentants faisant état de leurs problèmes, puisque le chômage et la pauvreté de masse ont été mis au rancart de l’impensé du débat politique.
Long désintérêt des français pour un vote qui leur a été donné de façon hypocrite, à condition qu’il rentrent à la maison. Donnent le fusil de leurs révoltes passées. Comme disait Victor Hugo : “on a donné le vote en échange du fusil”.
“Le vote ou le fusil” : tel a été pendant des décennies le dilemme de tout militant de gauche. Maintenant que depuis 2017 avec macron, le vote est systématiquement truqué, la question ne se pose plus. Il n’y a plus que le combat de rue pour faire entendre nos idées.
Le vote au suffrage universel est mort. Le capitalo parlementarisme (1° aussi : c’est à dire un capitalisme adossé à un parlementarisme bourgeois, comme il en existe au Royaume Uni depuis Cromwell). Parlementarisme, qui malgré ses opinions modérées, convenues, est devenu une concession insupportable pour le camp mondialiste, incapable de faire la plus petite alliance de classe possible avec la petite-bourgeoisie politique.
Vive la Révolution permanente ! Vive la démonstration de rue, seule capable de nous faire entendre de ce pouvoir félon !
Comme on disait dans les années 70 :
