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22 novembre 2024

COMMUNIQUE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE POUR LA COMMEMORATION DU 11ème ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DU LEADER MOUAMMAR KADHAFI ET DE SES CAMARADES


COMMUNIQUE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE POUR LA COMMEMORATION DU 11ème ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DU LEADER MOUAMMAR KADHAFI ET DE SES CAMARADES

 

Nous,

Les participants aux travaux du Conférence internationale tenu à Paris le 23 octobre 2022 à l’occasion du 11ème anniversaire de l’assassinat du Leader Mouammar Kadhafi et de ses camarades par les forces de l’OTAN.

Nous saluons la résistance légendaire du peuple libyen et nous condamnons fermement l’acte barbare des agresseurs qui ont  assassinés le Leader Mouammar Kadhafi

Nous déclarons ce qui suit :

1°- l’assassinat du Leader Mouammar Kadhafi est un crime de guerre qui n’est pas prescrit selon la reconnaissance de la Cour pénale internationale, des organisations liées à l’ONU et de toutes les organisations des droits de l’homme. Nous demandons, en conséquence, à la Cour pénale internationale l’ouverture de l’instruction de ce crime et que la lumière soit faite sur ses circonstances afin de traduire en justice tous ceux ou celles qui l’ont commis.

2°- le recel de la dépouille du Leader Kadhafi et de celles de ses camarades est un crime contre l’humanité. L’ONU est obligé de retrouver et de révéler l’endroit où se trouvent les corps du colonel Kadhafi et de ses camarades, de les rendre à leurs familles et au peuple libyen afin de les enterrer et de préserver leur dignité humaine.

3°- nous demandons à la communauté internationale et à ses forces libres d’enjoindre le Gouvernement libanais de libérer tout de suite, et sans conditions, Hannibal Kadhafi, otage du sectarisme aveugle, qui est détenu depuis plus de 7 ans sans avoir été jugé.

4°- nous refusons et nous condamnons fermement toute ingérence étrangère dans la situation libyenne. Nous demandons aux Etats concernés de mettre fin à toute ingérence et de ne pas alimenter et encourager les conflits entre les belligérants libyens.

5°- nous appelons les organisations et les activistes des droits de l’homme à multiplier les efforts pour libérer les prisonniers détenus dans les camps des différentes milices opérant sur le territoire libyen, de mettre au jour les prisons clandestines et de rendre la liberté à des détenus dont beaucoup sont loin de leurs villes ou villages natals.

Paris le 23 octobre 2022

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