Aller à…
RSS Feed

26 avril 2024

Le business des Droits de l’Homme : La LDH et la FIDH au service du Grand Capital Mondial


Robert Bibeau

Mar 6

 

 

La multiplication des attaques médiatiques arborant les valeurs détournées des droits de l’hommiste et la liberté d’expression comme arme de guerre, à partir de l’ancienne puissance coloniale qui se considère toujours comme civilisatrice des peuples qui se sont libérés de ses griffes criminelles contre  l’humanité, n’a pas laissé le peuple algérien indifférent, puisque des dénonciations et des condamnations de cette attitude ouvertement impérialiste alliée aux racistes,  s’expriment de plus en plus dans la rue, comme dans la presse  algérienne.

Le système colonial ne recule devant rien, et ses représentants n’ont aucune honte, aucun remords à s’ériger en donneurs de leçons de « Droits de l’Homme » aux peuples meurtris des anciennes colonies, notamment au peuple algérien toujours traumatisé par les 132 ans d’horreurs inhumaines. Ces représentants de l’ancienne puissance coloniale, qui n’a pas hésité à légiférer sur ses bienfaits (loi 2005-158 du 23 février 2005) en Algérie, s’autoproclament leaders de la défense des droits de l’Homme et de la démocratie. Le comble, c’est de voir ces délégués droits de l’hommiste  constituer la caution  de l’extrême droite proche de l’OAS, qui se réclame de l’amitié France-Algérie! Sans oublier l’appel lancé depuis l’Assemblée Nationale française, le 15 octobre 2021, par des pseudos militants en service commandé, pour une intervention internationale contre l’Algérie.  Ils n’ont plus aucune limite.

Parmi cette nébuleuse de guerre internationale installée principalement en France, qui n’a aucun scrupule à considérer encore et encore l’Algérie comme une colonie, et met le peuple algérien sous le statut  d’indigène, 60 ans après l’indépendance, c’est dans le journal l’Humanité, devenu organe de propagande des colons, que la fugitive Amira Bouraoui a trouvé refuge. Elle a donné une interview à deux agents français « berbéristes » de la doxa, Rosa Moussaoui et Rachida El Azzouzi. La première est bien connue comme étant la blanchisseuse des terroristes du MAK (sur ce sujet lire l’excellente analyse de Ahmed Bensaada) et la seconde, Rachida El Azouzi, du journal Mediapart, produit du « printemps arabe » égyptien, spécialisée dans les agressions virulentes contre le peuple algérien.

On n’a pas l’habitude d’écrire en dehors  d’un cadre présentement contradictoire et public, pour diffamer, mais avec des preuves irréfutables, auxquelles d’ailleurs le camp des multinationales des « droits de l’Homme », mené par la LDH et la FIDH, n’apporte aucune réponse aux témoignages qu’on étale sous les yeux des lecteurs. Patrick Baudoin, sa LDH et la FIDH, chantres des droits de l’Homme en France et dans le monde, préfèrent fuir le débat d’idées, au moyen d’un vocabulaire resté colonial. Les seules répliques de ces civilisateurs, au nom des « Droits de l’Homme », sont la menace et les procès devant des tribunaux métropolitains, comme l’a rapporté le site RadioM.net inféodé à leur idéologie coloniale, et financé par le Quai d’Orsay.  Cela rappelle la belle formule « Touche pas à leur pote », celui que tout le monde connaît maintenant en Algérie comme étant un serviteur de la France coloniale, à l’origine de beaucoup de malheurs du peuple, depuis la fabrication du « pseudo-printemps berbériste » de 1980 où il était un des acteurs principaux.

La LDH, par la bouche de son président Patrick Baudoin (lors de la conférence que les civilisateurs et leurs serviteurs ont organisé le 21 février 2023, au siège de cette organisation à Paris,  en solidarité avec l’ennemi avéré de l’Algérie Ihsen El Kadi) a brandi notre article comme objet à « conviction démocratique d’un délit imaginaire » ! Sans apporter la moindre réponse au contenu de notre contribution visant ces ONG qui ne le sont pas, puisqu’elles sont financées par le Grand Capital, il s’est contenté d’un commentaire creux et agressif contre nous: « organe financé par le régime ». D’une part, nous aurions bien aimé bénéficier d’importantes finances publiques de notre Etat (et non de notre régime, comme le sien), ce qui nous aurait permis d’avoir un site beaucoup plus riche, plus actif, et égalant au moins celui des organisations de presse vendues à la finance internationale, à l’image de la FIDH, de la LDH, ou encore de leur radio M. Et par la même occasion, on aurait bien aimé échanger les budgets avec les sites de fonctionnement de la LDH française, au regard des capitaux brassés par ces structures « droits de  l’houmiste ».

Rachid M’Barki n’émarge pas chez nous, et nous ne bénéficions pas de la manne de presque  2 milliards d’euros (sur un total de plus de 5 milliards) débloquée gratuitement en 2020, par le régime d’E. Macron pour les médias en France.

D’autre part, puisque Patrick Baudouin, expert mondial des chaises musicales dans la sphère politique très protégée des « Droits de l’Homme » (vu qu’il est passé de la Présidence de la FIDH à la présidence de la LDH), est devenu un fidèle lecteur de notre site, il pourra alors nous expliquer, sans langue de bois et sans menaces, les soutiens dont bénéficie la multinationale (FIDH) des Droits de l’Homme, par la Commission Européenne embourbée dans des affaires de corruption, d’Open Society Foundations de Georges Soros, de la Fondation du milliardaire Nicolas Puech (petit-fils d’Emile Hemès, le  fondateur  du groupe familial Hermès International), de la Fondation MacArthur de l’homme d’affaires John et de sa femme Catherine, de TrustAfrica de la « Ford Foundation » qui infiltre l’Afrique par la sombre « société-civile » à partir de Dakar, de la très grande fondation politique allemande  Heinrich-Böll, sans compter tous ses autres partenaires milliardaires ou institutionnels de divers pays occidentaux des Affaires Etrangères, et autres. Parmi les soutiens de la FIDH, on a pu relever que beaucoup de bureaux de liaisons occidentaux sont situés à Taïwan, dans la ville de Taipei.

Voilà donc les « Droits de l’Homme des affaires » de la FIDH et de ses filiales du business, que soutiennent les richissimes personnages à la tête des multinationales du business, et les organisations du monde capitaliste néolibéral. Pour sauver son capital, la bourgeoisie mondialisée a trouvé des partenaires commerciaux pour vendre la défense des « droits de l’Homme », dans le cadre des guerres de 4ème génération, contre les pays du Sud. C’est ce que Patrick Baudouin aurait du brandir pour convaincre son auditoire déjà acquis à la cause du patron de la radio M de collaboration à Alger, durant cette réunion entre amis.

Le rapport financier publié par la FIDH, sur son propre site, pour l’année 2020/2021,  énumère les bailleurs de fonds de cette organisation, et les subventions allouées pour un total de : 16 281 281 €. On retrouve la Commission Européenne, gangrenée par la corruption (avec plus de 4 millions d’euros), l’AFD (Agence Française de Développement, organe de financement de la propagande du Quai d’Orsay), avec presque 3 millions d’euros restant (à utiliser) pour 2021, un bailleur appelé SIDA ( ?) avec presque 5 millions d’euros, la Fondation Nicolas Puech (groupe familial Hermès International), la fameuse organisation d’exportation de la démocratie – Freedom House-, deux fondations anonymes qui apportent plus de 500 000 euros ! Et même CARREFOUR (les magasins ?) apporte sa contribution à hauteur de 30 000 €.    Et ce n’est pas Aïssa Rahmoune, désigné vice/président de leur FIDH, qui déclare sur l’une de ses pages Facebook qu’il est salarié chez Meta, la société de Mark Zuckerberg, l’un des géants du Web (Facebook, Instagram, WatsApp et Oculus VR) regroupés sous l’acronyme GAFAM, aux côtés de Google, Apple, Amazon et Microsoft, qui va nous démentir.

La LDH ne montre pas non plus une rigueur accrue dans la gestion de ses ressources, puisqu’elle a été épinglée par la Cour des Comptes. Cette dernière, dans son rapport daté de février 2021, examiné le 7 janvier 2021 (sur la base du délibéré du 24 juin 2020 par la quatrième chambre de la Cour des Comptes, présidée par M. Rolland) relatif à l’exercice comptable 2013-2018. Parmi toutes les défaillances relevées par la Cour des Comptes, on peut noter le manque de rigueur des procédures suivies par la LDH pour la gestion des dons et legs, l’élaboration du compte d’emploi des ressources de l’association et du fonds de dotation, qui lui est attaché.

Dans ce même rapport, il est indiqué à la page 28 que la LDH a bénéficie de financements privés, notamment du fonds de dotation du Barreau de Paris ; et, en 2017, de la fondation internationale Open society de Georges Soros.

A l’issue de ce contrôle de la LDH, la Cour des Comptes a émis trois réserves :

  • Les comptes d’emploi des ressources collectées n’ont pas respecté les dispositions
    réglementaires en vigueur, au cours des exercices contrôlés ; et les annexes aux comptes
    prévues par le règlement comptable n’ont pas été systématiquement publiées ;
  • Le suivi-comptable analytique reste incomplet, car il n’existe que pour les charges et
    produits relevant du siège, les charges assumées par les sections locales n’étant pas réparties
    de manière analytique mais globalisée ;
  • Les supports de communication ne mentionnent pas le soutien apporté aux actions de
    l’Association européenne des Droits de l’Homme (AEDH) ; et les supports de campagne de collectes ne mentionnent pas l’articulation entre la LDH et l’AEDH.

Au passage, notons que l’AEDH (qui est en réalité la même ligne qu’Euromed Rights) est l’un des nombreux réseaux armés des Droits de l’Homme, dont l’acharnement viscéral contre l’Algérie n’est plus à démontrer,  et où l’on retrouve en tant que membres : la LADDH de Saïd Salhi, le CFDA (Collectif des Familles de Disparus en Algérie) et le SNAPAP (Syndicat artificiel de  Rachid Malaoui).

Dans ses conclusions, la Cour des Comptes a émis 9 recommandations, dont  4 concernent la gestion de l’association, et 5 autres relatives aux appels publics à la générosité.

Si sur le plan financier, comme on vient de le voir, la LDH et la FIDH sont financées par les grandes fondations philanthropiques, créées par des milliardaires du monde capitaliste (afin de mettre en péril l’intérêt collectif au profit de richissimes entités privées à l’échelle mondiale), sur le plan idéologique : ce n’est pas mieux ! Au-delà du fait que leurs représentants s’affichent ostensiblement (comme d’ailleurs toute la gauche française) devant le drapeau identitaire de Jacques Bénet, fabriqué par la France coloniale pour maintenir le peuple algérien en laisse, ils n’ont aucun mal à s’associer avec les groupes  « berbéro-terroristes » en Algérie.

 

 

 

Le groupuscule  « Riposte Internationale », qui s’active en France pour l’effondrement de l’Algérie, en appelant à l’intervention de l’OTAN,  est dirigé par Ali Ait-Djoudi, un partenaire des terroristes du « MAK », comme l’a démontré le docteur A. Bensaada, dans son excellent travail, que nous avons publié le 7 octobre 2022.

Le travail de propagande de ces « nébuleuses du chaos » est assuré principalement par Ahmed Dahmani et Yazid Temim, de prétendus défenseurs des Droits de l’Homme au sein de la LDH, qui auraient été pris en flagrant délit de racolage contre le peuple algérien, au dernier congrès (du 4 au 6 juin 2022) de cette organisation à Marseille, qui a vu d’ailleurs  la désignation de Patrick Baudoin, président d’honneur de la FIDH,  à la tête de la LDH.

Sur l’injure  de « caniveau », que nous serions aux yeux de Patrick Baudouin, l’acharné contre l’Algérie, nous voulons juste lui rappeler que ces groupes terroristes sont ceux qui ont participé à la grande messe islamophobe du « choc des civilisations » de toute l’extrême droite européenne, à l’Espace Charenton, dans le XIIème arrondissement de Paris, le 18 décembre 2010. Aux manettes de ces assises de la haine des Musulmans, on trouve la crème de l’extrême-droite française : Riposte Laïque et le Bloc identitaire, les créateurs des apéros saucisson-pinard.

La LDH ne devrait pas avoir besoin de ces intermédiaires haineux envers le peuple algérien, pour s’associer à l’extrême-droite française.

Ce n’est certainement pas Gilles Manceron, spécialisé lui aussi sur l’Algérie, et membre du comité national de la LDH, qui nous démentira, lui qui anime avec François Gèze (le défenseur des islamistes et de la théorie complotiste « Qui tu qui ? » ) le site histoirecoloniale.net, ancien site ldh-toulon.net. Il organise des conférences avec Ali Guennoun, un pro-défenseur de l’organisation terroriste du MAK et avec  Malika Rahal, la partenaire de Ali Bensaad, qui a organisé la conférence à l’IFG (institut Français de Géostratégie), comme nous avons déjà eu l’occasion de le dénoncer le 20 janvier 2023.

Avec ce tableau des graves dérives de ces organisations des « droits de l’hommiste »,  en plus de ses procès perdus contre l’armée algérienne, contre des patriotes algériens (qui ont défendus la population contre les terroristes islamistes), contre les militants BDS (Boycott-Désinvestiment-Sanctions) aux côtés de l’extrême-droite franco-israélienne, du viol étouffé par la LDH, du désengagement de la LDH en France du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens,  la LDH et sa maison mère la FIDH (financées par les maisons philanthropiques de la bourgeoisie mondialisée) vont probablement continuer à se considérer comme promotrices du « business » des valeurs des « Droits de l’Homme  des affaires» au profit de la finance internationale !

Source: Le business des Droits de l’Homme : La LDH et la FIDH au service du grand Capital – Algerie54

 

Partager

Plus d’histoires deCOLONIALISME