27/06/2014
http://jssnews.com/2014/06/27/deux-membres-de-la-ldj-devant-les-tribunaux/
Deux anciens membres de la LDJ devant les tribunaux

En décembre 2012, 4 jeunes juifs de la Ligue de Défense Juive, deux majeurs et deux mineurs ont pris l’initiative d’intimider, sans violence, un personnage de plus en plus présent sur internet sur les sites pro-palestiniens, et sur des médias associatifs tels que Le Cercle des Volontaires et plus récemment, l’Agence Info Libre. Ce personnage s’appelle Jonathan Moadab. Un jeune garçon qui se déclare journaliste, juif et anti-sioniste. Il publie quotidiennement sur son site des théories conspirationnistes, négationnistes <http://www.agenceinfolibre.fr/pour-la-separation-de-letat-et-de-la-religion-de-lholocauste/> et fait la promotion de personnages tels que Dieudonné <http://www.agenceinfolibre.fr/proces-dieudonne-du-29-avril-2014-reportages-de-lagence-info-libre/> ou Robert Faurisson. <http://www.agenceinfolibre.fr/robert-faurisson-invoque-une-question-prioritaire-de-constitutionnalite-contre-la-loi-fabius-gayssot/>

<http://jssnews.com/content/assets/2014/06/moadad.png>  

Jonathan Moadab

Ces jeunes de la Ligue de Défense Juive n’entendaient pas planifier un « attentat » ou une « attaque à la bombe », comme il a été dit ici et là. Un des membres de la LDJ, qui n’était pas sur les lieux au moment des faits, avait simplement suggéré à un de ses camarades de crever les pneus de la voiture de Jonathan Moadab et de faire quelques graffitis. Or, le camarade en question, fragile psychologiquement à l’époque et ayant effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique (à l’époque, les membres de la LDJ ignoraient cela) a pris l’initiative, par lui-même et sans en parler à personne, de mettre dans une bouteille plastique un mélange d’aluminium et d’acide sous la voiture de Jonathan Moadab. Il ne s’agit pas d’une bombe. Le résultat aurait eu le même effet qu’un mentos dans une bouteille de coca.

Les juges du tribunal correctionnel de Versailles ont rendu leur verdict le vendredi 20 juin 2014 contre ces derniers. 6 mois ferme pour le premier membre de la Ligue de Défense Juive qui avait simplement suggéré de crever les pneus et 10 mois ferme pour celui qui a placé la bouteille sous la voiture. Les deux mineurs seront jugés ultérieurement dans un tribunal pour mineurs. Les deux majeurs ont reconnu leurs erreurs lors du procès et ne font plus parti de la Ligue de Défense Juive.
Par JSSNews

Je ne sais pas si ça servira à grand chose. Mes agresseurs ont été jugés, condamnés mais la justice n’y a jamais donné suite. J’ai toujours pensé que la justice était à deux vitesses

ginette

Une Justice à deux vitesses !!!

Une agression terroriste à domicile par des membres du BETAR en 2006, jugée en 2008 et 2009, condamnée et dont la sentence n’a toujours pas été exécutée

par Ginette Hess Skandrani

J’ai été agressée à mon domicile parisien, le 25 octobre 2006, par un commando de quatre sbires du BETAR dans une agression préméditée et concertée. Pendant que deux d’entre eux faisaient la garde dans le couloir, deux autres se sont acharnés sur moi au risque de me tuer ou de me rendre invalide me tabassant avec des casques jusqu’au sang. J’avais de nombreuses blessures, un traumatisme crânien qui m’a laissé un adénome.

Cette agression barbare a été jugée le 3 février 2009 :

Ruben Collen, en fuite en Israël a pris deux ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis. Il faisait le guet dans la rue.

Steven Elie, en train de faire son service militaire en Israël avec l’accord de la Cour a envoyé une lettre accusant les autres membres du commando qui s’était réunis rue des Rosiers afin de programmer mon agression a également pris deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Un mandat d’arrêt a été lancé contre lui.

Mike Sfez que j’avais reconnu comme un de mes agresseurs a également été condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.
Ils ont tous trois été déclaré coupables Ils devaient me verser 10000 euros en réparations des dommages et 15000 euros de frais de justice.
Le quatrième agresseur, mineur au moment des faits a ait jugé par un tribunal pour enfants le 18/11/2008 et a été également condamné à six mois de prison avec sursis et 8000 euros de réparations.

C’était la première fois que ces extrémistes, entraînés comme des paramilitaires, tolérés par le pouvoir français et qui agressent tous ceux et celles qui s’opposent à la politiques israélienne ont été traduits devant un tribunal. Maître Missamou, mon avocat ne s’est pas laisser intimider par les menaces et a gagné le procès.

Quatre plus tard, nous en sommes au même point. Deux d’entre eux sont en fuite en Israël, les deux autres, sont soi-disant insolvables et aucun d’entre eux n’a été sommé d’accomplir les six mois de prison fermes, ni de payer les réparations ou les frais de justice.

Nous avion décidé, avec mon avocat, de nous adresser à une association de justice pour les victimes des agressions mais nous avons été débouté car le profil de l’agression n’était pas traditionnel.
Nous attendons toujours que ce jugement soit mis à exécution

Paris le 7 avril 2013