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27 décembre 2024

Réseau d’espionnage : un membre de la FINUL et un opposant Syrien


 SYRIA COMITÉS
1 h ·

Réseau d’espionnage : un membre de la Finul et un opposant syrien
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L’équipe du site
Des données importantes sur les trois espions travaillant au Liban pour le compte de l’entité sioniste, et dont l’arrestation a été annoncé dimanche ont été révélées par la presse libanaise.
Le cerveau de ce réseau baptisé « la cellule de Saïda », est le libanais Hani M. qui travaille dans le cadre de la Force intérimaires des Nations Unies au Liban (FINUL), et plus précisément dans son siège principal à Naqoura au sud du Liban et ce depuis 30 ans. Raison pour laquelle l‘enquête avec lui rencontre des obstacles, sachant qu’il jouit de l’immunité judiciaire, qui interdit son arrestation sans l’admission du commandement de la Finul.

Ce qui a permis sa libération le jour même de son arrestation, le 30 octobre dernier. Depuis, et pour l’interrogatoire, il est accompagné chaque jour dans un véhicule de la Finul, et ramené le soir et doit rester enfermé dans les locaux de la Finul. Après avoir nié les faits qui l’accusent, il a fini par avouer avoir été recruté par un ancien agent qui a fui en Palestine occupée en l’an 2000. Son témoignage n’en demeure pas truffé de mensonges.
Il possède deux portables chez lui, dont les numéros sont utilisés pour surfer sur Internet exclusivement, mais passer par le réseau libanais 3G. Lors de sa séquestration au siège de la Finul, il a effacé toutes les données et les contacts qu’il a réalisés par son biais. Il possédait aussi un compte Facebook en hébreux mais dont les données ont toutes été éliminées et un compte Skype a travers lequel il conversait entre 2012 et 2013, avec des numéros israéliens, qu’il a prétendu être ceux de proches libanais vivant dans la colonie de Naharia depuis 2000. Il a avoué entre plusieurs fois entré en Palestine occupée, pour y rencontrer ses proches qui étaient eux-mêmes des agents à la solde d’Israël
Quand au second membre de ce réseau le Syrien Ramez S., il se présentait comme étant le représentant du responsable organisationnel du parti de la gauche démocratique syrienne au Liban. Lui et son épouse libanaise avaient été recrutés par Hani. Il avoue être directement lié à l’agent israélien d’origine libanaise, Tannous alJallad, qui est responsable du dossier de recrutement des agents au sein du ministère israélien de la guerre.
C’est lui qui l’a chargé de collecter des informations sur plusieurs personnalités politiques, militaires, et religieuses, et sur des sièges partisans ou militaires.
Les personnalités les plus importantes qui étaient sur sa liste sont connues à Saida pour leur soutien à la résistance et à la cause palestinienne, dont cheikh Maher Hammoud , l’imam de la mosquée al-Quds dans la ville, ainsi que le chef du parti nassérien et l’ancien député Oussama Saad, et l’imam d’une autre mosquée de la ville. En plus du directeur de la Sureté générale le colonel Abbas Ibrahim qui était aussi dans son collimateur.
Curieusement, ces trois personnalités étaient aussi soumises à la surveillance de la cellule qui a été arrêtée le mois dernier, et qui appartient à la milice wahhabite takfiriste Daesh. Aucun lien entre les deux groupes n’a été décelé, assurent les enquêteurs.

Photo de Nas Fil.
Nas Fil

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Réseau d’espionnage : un membre de la Finul et un opposant syrien
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L’équipe du site

Des données importantes sur les trois espions travaillant au Liban pour le compte de l’entité sioniste, et dont l’arrestation a été annoncé dimanche ont été révélées par la presse libanaise.

Le cerveau de ce réseau baptisé « la cellule de Saïda », est le libanais Hani M. qui travaille dans le cadre de la Force intérimaires des Nations Unies au Liban (FINUL), et plus précisément dans son siège principal à Naqoura au sud du Liban et ce depuis 30 ans. Raison pour laquelle l‘enquête avec lui rencontre des obstacles, sachant qu’il jouit de l’immunité judiciaire, qui interdit son arrestation sans l’admission du commandement de la Finul. Ce qui a permis sa libération le jour même de son arrestation, le 30 octobre dernier. Depuis, et pour l’interrogatoire, il est accompagné chaque jour dans un véhicule de la Finul, et ramené le soir et doit rester enfermé dans les locaux de la Finul. Après avoir nié les faits qui l’accusent, il a fini par avouer avoir été recruté par un ancien agent qui a fui en Palestine occupée en l’an 2000. Son témoignage n’en demeure pas truffé de mensonges.

Il possède deux portables chez lui, dont les numéros sont utilisés pour surfer sur Internet exclusivement, mais passer par le réseau libanais 3G. Lors de sa séquestration au siège de la Finul, il a effacé toutes les données et les contacts qu’il a réalisés par son biais. Il possédait aussi un compte Facebook en hébreux mais dont les données ont toutes été éliminées et un compte Skype a travers lequel il conversait entre 2012 et 2013, avec des numéros israéliens, qu’il a prétendu être ceux de proches libanais vivant dans la colonie de Naharia depuis 2000. Il a avoué entre plusieurs fois entré en Palestine occupée, pour y rencontrer ses proches qui étaient eux-mêmes des agents à la solde d’Israël

Quand au second membre de ce réseau le Syrien Ramez S., il se présentait comme étant le représentant du responsable organisationnel du parti de la gauche démocratique syrienne au Liban. Lui et son épouse libanaise avaient été recrutés par Hani. Il avoue être directement lié à l’agent israélien d’origine libanaise, Tannous alJallad, qui est responsable du dossier de recrutement des agents au sein du ministère israélien de la guerre.

C’est lui qui l’a chargé de collecter des informations sur plusieurs personnalités politiques, militaires, et religieuses, et sur des sièges partisans ou militaires.

Les personnalités les plus importantes qui étaient sur sa liste sont connues à Saida pour leur soutien à la résistance et à la cause palestinienne, dont cheikh Maher Hammoud , l’imam de la mosquée al-Quds dans la ville, ainsi que le chef du parti nassérien et l’ancien député Oussama Saad, et l’imam d’une autre mosquée de la ville. En plus du directeur de la Sureté générale le colonel Abbas Ibrahim qui était aussi dans son collimateur.

Curieusement, ces trois personnalités étaient aussi soumises à la surveillance de la cellule qui a été arrêtée le mois dernier, et qui appartient à la milice wahhabite takfiriste Daesh. Aucun lien entre les deux groupes n’a été décelé, assurent les enquêteurs.

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