Tunisie : Communiqué du collectif des journalistes libres
14 septembre 2013
Communiqué du collectif des journalistes libres
Nous, journalistes algériens issus de différents organes de presse écrite,
de l’audiovisuel et de la radio, tenons à dénoncer l’emprisonnement sans
aucun motif valable du journaliste et rédacteur en chef du quotidien
arabophone tunisien « Assahafa », Ziad el Hani, pour diffamation et
attribution d’actes illégaux à un fonctionnaire de l’Etat. Comme nous
dénonçons fermement le recours à l’emprisonnement dans les cas de
diffamation, estimant qu’il existe d’autres mesures susceptibles de
sanctionner un article, comme le paiement d’une amende raisonnable.
Nous protestons par ailleurs contre le harcèlement judiciaire dont Ziad el
Hani serait l’objet, rappelant que ce journaliste a été plusieurs fois
harcelé et interdit d’écrire sous l’ère de Ben Ali. Enfin, nous condamnons
cette pratique qui consiste a poursuivre les journalistes en Tunisie, qui
continuent à faire l’objet de mesures d’intimidation intolérables comme
l’emprisonnement arbitraire, qui les empêchent de travailler librement.
Cette décision entre dans le cadre d’une campagne de harcèlement
inacceptable destinée à réduire la presse au silence. C’est une grave
erreur judiciaire contre notre collègue, qui ne devrait pas être maintenue.
Nous invitons, par ailleurs, les autorités tunisiennes à libérer
immédiatement Ziad el Hani et à s’assurer que les droits des journalistes
et à la liberté de la presse soient respectés dans le pays.
de l’audiovisuel et de la radio, tenons à dénoncer l’emprisonnement sans
aucun motif valable du journaliste et rédacteur en chef du quotidien
arabophone tunisien « Assahafa », Ziad el Hani, pour diffamation et
attribution d’actes illégaux à un fonctionnaire de l’Etat. Comme nous
dénonçons fermement le recours à l’emprisonnement dans les cas de
diffamation, estimant qu’il existe d’autres mesures susceptibles de
sanctionner un article, comme le paiement d’une amende raisonnable.
Nous protestons par ailleurs contre le harcèlement judiciaire dont Ziad el
Hani serait l’objet, rappelant que ce journaliste a été plusieurs fois
harcelé et interdit d’écrire sous l’ère de Ben Ali. Enfin, nous condamnons
cette pratique qui consiste a poursuivre les journalistes en Tunisie, qui
continuent à faire l’objet de mesures d’intimidation intolérables comme
l’emprisonnement arbitraire, qui les empêchent de travailler librement.
Cette décision entre dans le cadre d’une campagne de harcèlement
inacceptable destinée à réduire la presse au silence. C’est une grave
erreur judiciaire contre notre collègue, qui ne devrait pas être maintenue.
Nous invitons, par ailleurs, les autorités tunisiennes à libérer
immédiatement Ziad el Hani et à s’assurer que les droits des journalistes
et à la liberté de la presse soient respectés dans le pays.
Pétition :
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Pétition: envoyez à :
adhocine78@gmail.com