La Libye de la France et ses comparses par Fabien Fernandes
12 septembre 2011
La Libye de la France et ses comparses
Dimanche 11 Septembre 2011
Texte critique
Après les fausses armes de destruction massive en Irak:
Le faux massacre de six mille personnes en Lybie …
Il n’en faut pas plus pour justifier de toute pièce le lâché de bombes humanitaires de l’OTAN.
Après un petit président recevant le guide en son palais:
Un pseudo printemps libyen qui n’est qu’un obscur automne arabe …
Il n’en faut pas plus à nos dirigeants pour parachuter de faux rebelles sous l’ombre de l’OTAN.
Après que l’occident ait fait croire au monde qu’il était « la Civilisation »:
Les fausses libérations de peuples qu’on jette à de nouveaux tyrans, à de nouvelles marionnettes …
Il n’en faut pas plus pour qu’en vérité le néocolonialisme version raffinée fasse ses outrages.
Après que les médias censés nous informer nous désinforment grossièrement à coup de faits divers:
Les effets de réalité créés de toute pièce pour nous endormir gentiment et nous faire approuver les exactions…
Il n’en faut pas plus pour maquiller les pillages et les génocides des véritables coupables.
Après la Libye à qui sera le tour ? La Syrie, l’Iran et leurs grands méchants dirigeants,
Et quand pensera-t-on aux gens de tous les jours, aux anonymes apeurés, aux innocents ?
Il ne m’en faut pas plus et depuis longtemps, pour avoir l’envie de vomir.
Mon blog personnel : « cahier de décharge de chien savant »
sur http://cadededechsa.over-blog.com/
La charité des pompiers pyromanes
Djeha
Dimanche 11 Septembre 2011
Après le « printemps arabe », le G8 double son aide à quatre pays
AFP, S. 10/09/2011 à 18:23
Les grandes puissances du G8 et les organisations internationales ont annoncé samedi à Marseille, dans le sud de la France, leur intention de doubler leur aide financière au « printemps arabe », promettant de débloquer rapidement un soutien qui tarde à se concrétiser.
L’aide globale du G8 et de neuf institutions internationales (FMI, Banque mondiale, banques régionales et fonds arabes) pourrait ainsi atteindre près de 80 milliards de dollars entre cette année et 2013, au lieu des 40 milliards annoncés en mai lors du lancement de ce Partenariat de Deauville.
Outre les autorités issues des révolutions égyptienne et tunisienne, membres du partenariat depuis le début, deux autres pays, la Jordanie et le Maroc, bénéficieront de ces aides.
Selon les mots de la directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde, il s’agit de « soutenir et accompagner un mouvement historique de transformation profonde de toute une région du monde ».
Dans le détail, les contours de ce soutien restent vagues.
Les institutions multilatérales ont promis de doubler leur aide par rapport aux annonces de Deauville à 38 milliards de dollars (dont dix de la Banque mondiale, 7,6 de la Banque africaine et de développement et 7,5 de la Banque européenne d’investissement), selon la déclaration finale de Marseille.
Comme envisagé, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement en Europe (Berd), créée pour venir en aide aux États d’Europe centrale et orientale après la chute du mur de Berlin, devrait désormais prêter son concours aux pays du pourtour méditerranéen.
Cet engagement, qu’elle doit confirmer d’ici la fin du mois, devrait lui permettre d’aider les pays arabes, notamment leur secteur privé, à hauteur de 2,5 milliards d’euros par an.
Par ailleurs, l’aide bilatérale des membres du G8 devrait augmenter dans les mêmes proportions, a expliqué le ministre français des Finances François Baroin, dont le pays préside cette année le forum des grandes puissances. Elle passerait ainsi de 20 milliards annoncés en mai à quelque 40 milliards de dollars.
Toutes ces annonces ne prennent pas en compte les ressources qui pourraient être mises à disposition par le FMI, soit au total des prêts pour 35 milliards de dollars pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Les membres du Partenariat de Deauville ont salué les plans d’action présentés par les quatre Etats arabes, qui « démontrent une volonté claire et partagée d’oeuvrer à une prospérité accrue pour les peuples concernés ».
La Libye, après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, était présente à Marseille en tant qu’observateur et a été invitée à rejoindre dès que possible le partenariat.
Le Conseil national de transition (CNT), issu de la rébellion qui a pris Tripoli fin août, est d’ailleurs désormais reconnu comme gouvernement légitime de la Libye par le FMI, a annoncé samedi Christine Lagarde. Il pourra bénéficier de son soutien pour « aider l’économie à se redresser rapidement ».
Depuis mai, les promesses du G8 ont tardé à se concrétiser et la frustration a grandi dans les pays concernés.
« Nous comprenons cette frustration, il y a un retard à l’allumage », a dit à l’AFP un délégué d’une institution financière. Mais les bailleurs de fonds « doivent bien comprendre quels interlocuteurs ils ont en face » et ont besoin, en contrepartie de leur aide, de détails sur les réformes envisagées par les gouvernements arabes, a-t-il expliqué.
Bien qu’aucun calendrier précis n’ait été fixé, François Baroin a jugé que les fonds devaient être « décaissés dans les meilleurs délais ».
« Ce ne sont pas des paroles (…) c’est du concret, c’est du rapide », a insisté le ministre français.
LA CHARITÉ DES POMPIERS INCENDIAIRES
Bien au-delà des pays arabes, ces cocos n’ont ni intérêts ni moyens pour encourager ou consolider la prospérité et la liberté dans les pays du sud.
– Ce qu’ils veulent, ce sont des larbins qui travaillent pour cinq francs six sous (pour exporter évidemment, pas pour consommer: cela résume les ambitions PME-PMI sous-traitantes de nos génies qui ont ruinés notre industrie, qui phosphoraient -en vain- pour nous vendre aux « mieux disants ». Et même en soldes ils n’arrivaient pas à nous caser sur le marché aux bestiaux).
– Ce qu’ils veulent, ce sont des djellabas sous forme de tiroirs-caisses pour financer leur guéguerres un peu partout dans le monde.
– Ce qu’ils veulent, c’est mettre la main sur les richesses naturelles des ces pays.
Que ces pays ne soient ni « très » démocratiques, ni très futés, ni particulièrement respectueux du droit, là n’est pas la question, ne serait-ce que parce que cette question est à nous et seulement à nous posée.
Le peuple libyen, le peuple tunisien, le peuple syrien… Ils n’en ont rien à fiche.
Ils veulent des réserves pétrolières.
Ils veulent une usine à bas coûts.
Ils veulent la ruine d’un pays qui résiste (un peu) à Israël.
…
Tout le reste, c’est-à-dire ce dont rêvent nos petits démocrates polycopiés qui regardent trop la télévision (pour décervelés du nord) et qui ignorent les fondements et les problèmes de leurs propres sociétés, c’est du pipi de chat. Des supplétifs qui seront un jour sollicités pour justifier et légitimer les interventions exogènes et belligènes décidées par leurs patrons.
Et je ne parle même pas des larbins professionnels et des harkis ribonucléiques de pères en fils, nés pour servir(attestation communale en poche, signée par le ministre chargée de l’amnésie nationale). Un peu comme nos voisins qui, à défaut du soutien de leur peuple, cherchent (et trouvent) ceux de ses bourreaux.
Abusif? Excessif? Médisant? Envieux? Injuste?…
Lisez donc le doc. joint plus bas, reçu d’un fidèle correspondant de Djeha. Pas besoin de se précipiter à Ghaza: Israël est à nos frontières Ouest. Et Est, par la grâce des Libyens qui se sont débarrassés de Kadhafi pour se mettre dans de beaux draps… et tout notre linge sale avec.
80 Mds de dollars !!! Rien que ça !
On nous prend vraiment pour des cruches.
Khalti Malika (et, le quant à soi pour bréviaire, elle ne s’esclaffe pas à tout propos) a failli mourir d’apoplexie hilarante quand je lui en avais raconté la moitié de cette histoire. « Et il y a vraiment des gens chez nous qui avalent ça ? » a-t-elle hoqueté à s’en étouffer de rire ? «Et c’est à Marseille qu’ils se réunissent pour sortir ça?»
Ces nations surendettées ne sont même pas fichues de dégager quelques sous pour boucher les trous de leurs « déraisons », trouver du travail à leurs millions de chômeurs qui prolifèrent sur une toile de stagflation, combler les gouffres de leurs déficits… et régler les problèmes de leurs propres économies et ils veulent faire croire qu’ils se préoccupent des crèves la faim du sud et de leur « révolution » ?
Qu’ils passent leur chemin et qu’ils aillent péter ailleurs.
Leur aide, ils peuvent se la caler là où Djeha (par égard pour ses correspondants) n’oserait pas préciser davantage.
Non mais ?…
80 Mds de c… ah ça oui! Une pantalonnade marseillaise de plus.
Djeha,
S. 10 septembre 2011.