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18 avril 2024

Si je pouvais choisir mon dictateur, je choisirais Kadhafi dans AFROHISTORAMA


Je crois que moi aussi, je choisirai Kadhafi comme dictateur. Entre Sarkozy et Kadhafi, il n »y a pas photo.

Ginette

 

AFROHISTORAMA –

Raconter l’histoire sans histoires
Mercredi 21 septembre 2011
SI JE POUVAIS CHOISIR MON « DICTATEUR », JE CHOISIRAIS KADHAFI

Le monde pilule de dictateurs. Des dictateurs, on en trouve sur tous les continents. Des Pays Puissants Très Endettés (PPTE) aux Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), chaque Etat est dirigé par un ou des dictateurs.

Qu’ils soient saupoudrés de démocratie à l’image des « dictatures des élites » du nouvel ordre mondial, ou non, ce sont ni plus, ni moins que des dictatures. Comme un iceberg dont la face visible est ce qu’on perçoit dans les pays dits pauvres, la face invisible, insidieuse qu’on tente par des théories ubuesques de nous faire partager, n’est pas plus reluisante. IL n’y a qu’à lire Chomsky et bien d’autres pour s’en convaincre.

Parmi tous ces dictateurs, si je pouvais choisir un pour mon pays, je choisirais sans hésiter Kadhafi.

Ce dictateur là, contrairement à Sarkozy, ou à Obama ou encore à Cameron, rendrait heureux mon peuple.

Au mariage de mes parents, ils auraient bénéficié d’un toit pour m’accueillir- Les nouveaux mariés reçoivent 64000 dollars pour acheter un appartement-. Je ne serais pas venu au monde dans les faubourgs des banlieues parisiennes ou s’agglutinent les SDF ; qu’on a toujours voulu assainir quand on demande leur suffrage et dont on se détourne une fois élu, ou dans les ghettos de Chicago ou encore les bidonvilles à Reno (Nevada) et Sacramento (Californie). Quand mes parents voudront faire des travaux dans leur maison, ils s’inscriraient auprès d’un organisme de l’Etat et ces travaux seraient effectués gratuitement par des entreprises de travaux publics choisies par l’État.

Ainsi,mes parents ne vivraient pas dans la hantise de se voir expulser par des spéculateurs véreux- Les affaires immobilières sont interdites en Libye, le droit au logement est reconnu et un logement doit appartenir à celui qui l’occupe – qu’on croise à tous les coins de rue en France, au USA, en Grande Bretagne et partout dans ces Pays Puissants Très Endettés, qui se prétendent champions de la protection sociale. Chez moi en Côte d’ivoire, ni le miracle ivoirien du « Bélier de Yamoussoukro », ni la pluie de milliards « du sphinx de Daoukro »,encore moins les Programmes d’ajustement structurels du « Géo Trouvetou » ivoirien -il a toujours la solution- ne se sont matérialisés dans un toit pour mes parents.

Si j’avais pu avoir à la tête de mon pays, un dictateur comme Kadhafi, je serais venu au monde dans la joie et non dans le stress, vu que mes parents auraient reçu 7000 dollars de l’Etat à ma venue .Qui dit mieux ! Des solutions que ces vampires civilisés qui se délectent du sang des libyens ne seront jamais capables de réaliser chez eux.
Si je pouvais choisir mon dictateur, je choisirais Kadhafi .J’aurais bénéficié ainsi de l’instruction gratuitement .L’instruction ne serait alors pas un luxe pour moi et pour mes parents, mais une nécessité (Le taux d’alphabétisation en Libye est supérieur à 90%).Je grandirais en étant assuré de poursuivre mon instruction -hors du pays si nécessaire-en toute quiétude vu que mon pays prendrait en charge les frais de ma formation .J’obtiendrai une bourse d’étude -hors frais de scolarité- de 1627,11€ par mois.

Dans mon pays, j’ai vu des démocrates expulser manu militari des étudiants des résidences universitaires pour y installer des policiers. Les soldats du président « manufacturé » que l’ONU, l’UE, Sarkozy et Obama nous ont obligé à acheter à coup de bombardements, ont pillé toutes nos universités .Et comme malheureusement Bouygues, Total, Bolloré et autres ne sont pas intéressés par la construction d’universités pour indigènes -le contrat n’est d’ailleurs pas juteux- il ne nous restera plus qu’à attendre que la providence se manifeste. C’est pourquoi je dis bravo et « soutien » au « dictateur » Kadhafi.

A la fin de ma formation j’aurais pu m’insérer dans le tissu professionnel par un emploi rémunéré .Mais s’il m’arrivait de ne pas en trouver, il se poserait alors le problème que rencontrent tous les sans-emplois du monde : comment survivre sans emploi et donc sans ressources ? A ce niveau Kadhafi est un exemple .En effet, en Libye, tout étudiant diplômé qui ne trouverait pas d’emploi reçoit le salaire moyen de la profession qu’il a choisie. Les chômeurs sont payés 730 euros par mois. Comme quoi, le Revenu Minimum d’Insertion (RMI), ça existe aussi en Libye et de plus en version améliorée et sans toutes les conditionnalités qui sont autant d’obstacles pour le postulant.

Quelqu’un pourrait-il me dire où trouver un pays dirigé par un dictateur, qui prendrait en charge jusqu’à 50% des frais d’achat de ma jeep KIA sud-coréenne neuve qui coûte 7500 dollars avec en prime le litre d’essence qui me coûterait seulement 0,14 dollars ?Je serais alors prêt à y aller pour subir sa dictature aussi dure soit-elle.

Les impôts, ah les impôts, cette pilule amere dont tout salarié voudrait bien être exonéré. Les différents impôts occupent plus de place sur le bulletin de salaire que le revenu net auquel on a droit. Le bulletin de solde aurait même la forme d’un ticket de bus si on n’y inscrivait pas la longue liste les impôts, qui selon nos financiers sont reversés dans une assiette dont on ignore le contenu et la destination .Chez « le dictateur » Kadhafi, eh bien pas d’impôt à payer .La TVA n’existe pas.Alors comment ne pas aimer une telle « dictature » ?

Quand on n’a pas d’impôt à payer, qu’on peut bénéficier des aides à la consommation, qu’on a des services sociaux à notre disposition, qu’on peut disposer d’un toit où élever ses enfants, qu’on dispose de ressources pour assurer leur instruction, et qu’on a en plus tous les soins médicaux gratuits et de hautes qualités, n’est-pas cela le bien être ?Je mets au défi un seul de ses donneurs de leçons de mettre seulement quelques uns de ces multiples avantages à la disposition de leurs populations.
C’est pourquoi, si je devais choisir mon dictateur, je choisirais Kadhafi.

Le « nouveau Napoléon » peut-il offrir ce rêve de bien être à son peuple ? Pas cette sécurité dite « sociale » qui ne survie que grâce à la perfusion de sang africain qu’on lui fait.

Notre « yes we can »-le messie annoncé- peut-il permettre aux sans espoir de la Nouvelle Orléans d’envisager l’avenir sous un meilleur angle, vu qu’ils n’auront plus de soucis à se faire quand à leur santé ? Ils participeraient ainsi plus efficacement à l’édification de leur nation. Une loi sur une assurance maladie qui est triturée, pressée et vidée de toute sa substance, qui s’obtient à la suite d’un marchandage dès plus abjects, qu’on nous exhibe fièrement comme étant une révolution (sic).

C’est ça la démocratie ?

Des démocraties bicentenaires qui sont incapables de comprendre les mécanismes les plus élémentaires de la redistribution de la richesse et dont on retient d’elles que leurs capacités diaboliques à saboter les expériences socialistes des pays faibles. Le profit, rien que le profit ,la « généralisation d’un model économique qui augmente systématiquement les inégalités entre les pays, et à l’intérieur de ceux-ci » : ce n’est pas cela,l’aspiration des peuples africains .La solidarité agissante, la générosité, la confiance en l’avenir, c’est ce que vous devez proposer au monde .Ce n’est pas ce capitalisme, « instrument despotique aux mains d’une oligarchie internationale », qu’on doit d’ailleurs dialyser presque quotidiennement -ses reins ont lâché- que nous africains voulons. Ce n’est pas non plus cette société d’ « épidémie » de suicide, de disjonctés mentaux qui parce qu’ils auraient eu une subite illumination ouvrent le feu sur leurs concitoyens que nous africains, envions. Si c’est cela la démocratie dont on vante les mérites et qu’on nous impose à coup de missiles « Tomahawk », alors nous préférons vivre sous la « dictature » de Kadhafi.

Kadhafi en qui vous voyez la manifestation du diable a donné au monde un exemple de gestion .En effet, la Libye de Kadhafi est le pays le moins endetté du monde : la dette publique est à 3,3% du PIB, alors qu’elle est à 84,5% dans la France du « Napoléon » des temps nouveaux et à 88,9% au pays du « yes we can ». Kadhafi permet ainsi à son peuple d’échapper à la « tyrannie de la dette et des conditionnalités » -développé avec brio par Eric Toussaint dans : « Banque mondiale, le Coup d’Etat permanent »-, aux ajustements structurels désastreux sur le plan économique et social.

N’est ce pas là, un exemple de gestion dont devraient s’inspirer nos Pays Puissants Très Endettés ?
Le désert libyen, Kadhafi l’a rendu vivable en y construisant un système d’irrigation qui, par son échelle, a été appelé “la huitième merveille du monde”.Il a exploité pour cela, l’immense réserve d’eau fossile de la nappe nubienne (estimée à 150 mille km3), qui s’étend sous la Libye, l’Egypte, le Soudan et le Tchad. Il fournit cinq millions de mètres-cube par jour à travers le désert et a considérablement augmenté le territoire irrigué. 4000 Km de pipelines sont profondément enterrés pour transporter l’eau, extraite en profondeur par 1.300 puits dans le désert, jusqu’aux villes côtières (Benghazi ayant été une des premières servies) et à l’oasis de Khufrah, en fertilisant les terres désertiques. Les possibilités de développement qu’elle offre ont été ainsi démontrées par la Libye. Tout ce qui a été nécessaire au projet a été accompli par la seule Libye. Le projet a coûté 25 milliards de dollars.

Pour ça, avoir du pétrole ne suffit pas ; il faut aussi vouloir et pouvoir en utiliser les revenus pour qu’ils profitent à la population. On l’a voulu et on y est parvenu dans la Libye de Kadhafi mieux que nulle part ailleurs.
Quand un pays est épanoui économiquement, et socialement, que reste t-il pour former le triangle d’or ? La participation à la vie politique de ses citoyens.

A ce niveau, chaque citoyen(ne) libyen(ne) peut s’investir activement dans la vie politique et dans la gestion des affaires publiques, aux niveaux local, régional et national, dans le cadre d’un système de démocratie directe, « JAMAHIRIYA » proclamé en 1977 qui est une forme élevée de démocratie dans laquelle les institutions traditionnelles sont abolies. Ce n’est pas nos démocraties « France-aurevoir » qu’on nous sert sous les tropiques et qui pour certains d’entre nous -malheureusement- sont la panacée miracle qui transportera directement les africains dans les régions sublimes de l’idéal.

La démocratie libyenne est une démocratie originale, conçue pour et par les libyens et qui tient compte de la représentation des spécificités régionales et tribales. Cela va des Congrès populaires de base permanents, jusqu’au Congrès général du peuple, le grand congrès national qui se réunit une fois par an. Sur 3,5 millions d’adultes, 600 000 citoyens participent activement à la vie politique.

L’État est divisé en de nombreuses communautés qui sont des “mini-États autonomes” dans un État et ayant autorité sur leur district, y compris l’allocation des fonds budgétaires. Récemment Kadhafi a émis des idées encore plus démocratiques : distribuer les revenus du budget directement et de façon égalitaire aux citoyens… Ces mesures selon le leader de la révolution libyenne, devraient éliminer la corruption et la bureaucratie parasite.

Cette démocratie là, les croisés anglo-americano français n’en veulent pas pour le peuple libyen.
….C’est de la dictature, c’est une gestion monarchique du pouvoir -on oublie royalement celles du golf- qui est inacceptable. Il faut sauver le peuple libyen, Kadhafi en a déjà massacré 6000(aucune preuve de ces massacres n’a jusqu’à ce jour été établit) en quelques jours -comme on a accusé Gbagbo Laurent d’avoir fait massacrer des femmes à Abobo – ; Si la communauté internationale ne réagit pas, ce sera la catastrophe, un génocide est en préparation ….Les ingrédients pour une « ingérence humanitaire »– autre variante des idéologies impérialistes – sont réunis.

Bernard Henry Lévi (BHL), le paladin des opprimés, reçu à l’Elysée va sonner le cor pour rameuter « les chiens » à la traîne. Les media du nouvel ordre mondial seront chargés de régénérer le signal. Elf est en embuscade pour le pétrole, Suez et Veolia pour l’immense réserve d’eau fossile de la nappe nubienne. Le casting du film d’horreur se déroule .On fait appel à un acteur du box office car il faut que ce film soit primé aux « oscars » et aux « césar » ; Obama est ainsi dans la place.

Et Sarkozy, ayant échoué à sa première session en Tunisie, va bosser dur pour valider son année à la session de rattrapage qu’on lui offre en Libye. La feuille de route estampillée Résolution 1973 est conçu .Le mythique porte avion Charles De Gaulle -qui pour une semaine d’activité doit subir un an de maintenance pour avarie- est mis à rude contribution. Tout ceci pour libérer le peuple libyen comme les templiers ont libéré le saint-sepulcre.
Résultat : 50 000 bombes lâchées,plus de 40 000 tués ,Tripoli détruite,sans eau, sans électricité,sans nourriture,sans hôpital,sans infrastructures . Syrte, Ras Lanouf, Brega, Bani Walid …bombardés quotidiennement, leurs habitants massacrés par les forces spéciales anglaises, françaises et américaines, secondées par leurs supplétifs islamistes .Des « bombes sales », ces armes non conventionnelles sont déversées sur la Libye.

Au finish, la Libye détruite au non de la « DEMONcratie ».
Hier c’était la Côte d’ivoire où, une banale crise post-électorale qui aurait put être réglée simplement par un recomptage des voix comme en Haiti –mais refusé par Sarkozy et relayé par Ban Ki-moon pour faire « communauté internationale avec comme cachet :Résolution 1975 » -,a servi de prétexte pour bombarder le palais présidentiel ivoirien, tuer plus de 4000 civils et arrêter le Président Gbagbo Laurent pour y installer Alassane Dramane Ouattara, afin que la Cote d’ivoire leur soit livrée main et pieds joints,et servir de base pour la déstabilisation de tout le golf de Guinée -soif insatiable de pétrole oblige- ;demain sûrement l’Algérie comme l’a confié Sarkozy à Mustapha Abdeljalil –la marionnette CNT-,ensuite l’Angola-le slogan est trouvé : 32 ans ça suffit-,le Zimbabwe de cet autre « dictateur »,et l’Afrique du Sud comme cerise sur le gâteau pourquoi pas .

Source: DJANWE Honorat

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