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4 octobre 2024

Mouammar Gaddafi et Yasser Arafat ou la vulgarité de la Vierge de Naplouse sur les ondes d’une chaîne tunisienne de bas étage par les Pacifistes de Tunis


 

Mouammar GADDAFI et Yasser Arafat ou la vulgarité de la Vierge de Naplouse sur les ondes d’une chaîne tunisienne de bas étage

Ici, en Tunisie, il y a eu récemment l’épisode de la crasseuse et mal nommée chaîne Hannibal [1]. Hier soir encore, nous nous étions préparés pour regarder un programme de la chaîne syrienne Addounia après qu’une amie nous avait annoncé que le Dr Yousif Shakir (de la Grande Jamahiriya Libyenne) en était l’invité. Ou bien le programme fut annulé ou bien nous l’avons manqué.

Quoi qu’il en soit, nous avons eu la surprise désagréable de découvrir sur Nessma (chaîne de télévision tunisienne « de tout le Maghreb »(sic)…) une entrevue avec Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien disparu, Yasser Arafat [2].

Mme Arafat, dont la ressemblance (style oratoire et blondeur des cheveux) avec Marine Le Pen (femme politique française) est saisissante, a notamment tenu à blanchir le président actuel de l’« Autorité Palestinienne » et son entourage de toute (accusation de) participation à l’empoisonnement de son mari. A un moment donné, la Vierge  Palestinienne (chrétienne, née en Cisjordanie..), annonça aussi la Bonne Nouvelle : celle de son entrée (la sienne ou celle de sa fille en train de grandir…) en politique d’ici 10 ou 20 ans  car, pour elles  « la vie ne fait que commencer » (sic)… Il faut probablement comprendre ces propos: comme présidente du « présent »/« futur » incertain « Etat » (ce qu’il en reste) palestinien. Bref, une sorte d’Hitlery Clinton…. femme qu’elle a d’ailleurs citée au sujet d’un « incident diplomatique »…

Ce type de personnage théâtral, sans parler de cette chaîne de télévision de bas étage, participent d’autant du lavage global de cerveaux depuis la « révolution » du 14 janvier [1] qu’elles s’en prennent à une « cible » bien connue et finalement « facile » ; la-coiffeuse-Leila-Ben-Ali. Cette dernière ou encore les membres de sa famille, selon Souha Arafat, ne pourrait être comparée à elle, l’« intellectuelle » palestino-tuniso-parisienne ayant fait ses études à La Sorbonne… La Tunisienne Leila a aussi le grand défaut de porter un nom de jeune fille (« Trabelsi ») lourd de conséquences par les temps qui courent. En effet, ce joli nom signifie en arabe « de la ville de Tripoli »… Les « non-dits » et raccourcis sont donc très fréquents parmi les « élites intellectuelles » et dans la « presse » de Tunisie depuis le 14 janvier de cette année…

Mme Arafat s’est acharnée sur l’épouse du président déchu Ben Ali laquelle serait intervenue, entre autres nombreuses intrigues, pour lui faire retirer la nationalité tunisienne qu’elle avait acquise. Mais, ce qui nous intéressait davantage fut son attaque contre le Guide de la Grande Jamahiriya Libyenne alors même que ce dernier avait apparemment invité le couple palestinien pour inaugurer une place, une rue ou un bâtiment en l’honneur du mari défunt…

Elle déclara que le « lunatique »(sic) et « imprévisible »(sic) Mouammar Gaddafi avait l’intention de mettre en œuvre quelque stratagème pour rétablir Ben Ali sur son trône…. Il s’agit là bien sûr d’accusations gratuites fondées sur des commérages assassins ; un canular de plus comme ceux que la guerre insoutenable contre la Libye a produits à foison depuis 8 mois.

Or, la Vierge de Naplouse ne sait probablement pas que Gaddafi, qui avait découvert tardivement l’ampleur de la misère économique et sociale en Tunisie, avait alors suggéré à Ben Ali de lui envoyer ses divisions de chômeurs afin de l’aider à ramener la stabilité. Quel chef d’Etat « démocratique » d’Amérique du Nord ou d’Europe aurait osé ouvrir ses frontières aux « flux de travailleurs clandestins » tunisiens : La France et l’Italie, dont les navires de guerre ont laissé, sans réagir, des embarcations entières de « candidats à l’émigration » sombrer au large de l’île de Lampedusa ?

Au même moment, des « Sans-Culottes » tunisiens manifestaient sur la Place du Bardo pour rappeler (comme à la veille du 14 janvier) à l’Assemblée Constituante récemment élue –et faisant grand bruit de ses « pratiques démocratiques »- que le peuple veut, avant tout et surtout, du travail (« tachghil » et qu’un cirque politique ne le distraira pas longtemps.

Aussi, rappellerons-nous, y compris à ces malheureux « Sans-Culottes » trompés savamment par leurs médias nationaux à la solde de l’impérialisme [1-2], que dans la Grande Jamahiriya Libyenne, et pour ne prendre que la seule valeur du Travail, tout citoyen a droit à un emploi. Une recommandation du Guide, lors d’une conférence populaire (élément-clé de la démocratie directe) soulignait même la nécessité naturelle de la proximité réciproque du travail et du domicile.

En cas (rare) de chômage (et en fait apparu seulement depuis la « réintégration » de la Libye dans la « communauté internationale », comme symptôme classique de l’application des « recommandations » du Fonds Monétaire International), le citoyen perçoit sans formalités administratives relevant du contrôle social (comme c’est le cas aux Etats-Unis ou en Europe) une indemnité mensuelle de près de 730 euros, soit environ 1300 dinars tunisiens, soit près de 7 fois le « salaire minimum » tunisien…

Enfin, nous rappellerons aussi aux « Sans-Culottes » tunisiens – et moins à Mme Arafat (laquelle évoluait dans les beaux quartiers de Tunis…)- que Mouammar Al-Gaddafi avait fait construire pour les familles pauvres sans logement décent des quartiers de l’ouest (Al-Hrairia), un ensemble de 40 000 (quarante mille) appartements. Afin d’éviter la corruption bien connue liée à ce type de projet humanitaire (nommée par ailleurs Omar Al-Mokhtar, du nom du héros historique national de la résistance libyenne à la colonisation italienne), le Guide libyen s’était même dit prêt à superviser lui-même les attributions « au cas par cas ».

Parce que nous n’oublierons jamais, contre toutes les entreprises du plus grand totalitarisme de tous les temps.

Les Pacifistes de Tunis. Le 7 décembre 2011.

http://tinyurl.com/5v9h9lr

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[1] Hannibal et Seyf el Islam Gaddafi. L’immonde guerre psychologique a outrance des «révolutionnaires» tunisiens et de leurs medias nationaux. Algeria ISP 14 nov. 2011

http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-libye/201111-A7083/hannibal-seyf-islam-gaddafi-immonde-guerre-psychologique-outrance-des-revolutionnaires-tunisiens-leurs-medias-nationaux.html

[2] Nessma TV. Interview de Souha Arafat. 6 décembre 2011.

http://mayfootekchay.tv/videos/5502/Nesma-tv-Interview-Exclusive-de-Souha-Arafat-deuxime-partie.html

http://www.nessma.tv/

 

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