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28 mars 2024

La Dignité pour l’Afrique, Voici le bien le plus précieux par la FETAF


La Dignité pour l’AFRIQUE   VOICI LE BIEN LE PLUS PRECIEUX

 

Et oui comment ne pas se sentir diminué, bafoué, voire ridiculisé quand-par un concours de circonstances, Dieu seul en a le secret -se déroulé en même temps, en plein Paris, au Quai Branly, l’exposition : Lorsque  l’Occident fabriquait des « sauvages » pour asseoir la colonisation-et en Cote d’Ivoire, l’extraordinaire extradition du président Laurent GBAGBO  par la fameuse Cour Pénale Internationale  (C P I),  dont les fléaux de la balance sont d un tropisme anti africain flagrant …

 

Au constat d’une telle situation, il nous faut, au-delà de nos divergences- en l’occurrence pour le cas qui nous préoccupe, il a clivé le camp des panafricanistes-, faire de la Dignité africaine la pierre d’achoppement vis-à-vis des autres et assurer un fondement solide à notre engagement panafricain.

 

 

C’est ici, le lieu de rappeler que le panafricanisme n’est pas ne ex nihilo, car il est la résultante de plusieurs siècles de turpitude, de bafouement,  de brutalités et de meurtres de la part de pseudo diffuseurs  de valeurs civilisationnelles à travers le monde …

 

Donc nous évertuer, à faire du respect de la Dignité de la Mère Afrique un « modus vivendi » est une manière de faire de la « Présence africaine » un élément objectif de Rédemption et de Renaissance.

 

« Vainqueurs » du camp Ouattara et les déclarés « vaincus » du camp Gbagbo ont, à notre sens,  l’impérieux devoir, pour l’honneur du continent, de refuser que l’on banalise nos institutions alors que d’autres prédateurs extérieurs au Contient, tant sur le plan politique que économique, plastronnent en n’oubliant jamais d’adresser des réprimandes voire de faire planer au-dessus des fêtes de chefs d’Etat africain l’épée de Damoclès de la Cour Pénale Internationale !

 

Il ne nous est pas permis de « vouer aux gémonies » le reste du monde, mais le devoir de mémoire nous incombe, comme l’a si bien dit l’ex ministre français F.Léotard : l’Occident doit reconnaître qu’il a sur la conscience trois (3) génocides, l’extermination des amérindiens, la Traite Négrière et la Shoa.

 

L’exigence de démocratie demeure pour nos sociétés, encore faut-il que l’on prenne soin de se référer aux spécificités africains afin d’éviter tout mimétisme.

 

La FETAF tient humblement à rappeler à tous que sa devise, « Dignité, Droits, Devoirs », transcende largement notre comportement en Europe et s’impose à tous les africains de par le monde.

 

Certes, les errements post-électoraux ne doivent pas restés impunis, mais l’important, faut-il le rappeler, est la présentation de la Dignité africaine et l’affirmation de sa Personnalité ; ce qui n’a rien à avoir, cela coule de source, avec le sort du simple justiciable africain.

 

La symbolique de la capture de Kadhafi et celle de Gbagbo est porteuse de cette volonté impériale…

Notons que le transfèrement de Laurent Gbagbo intervient alors qu’un processus de réconciliation était officiellement entamé. Et la précipitation qui a présidé à l’extradition de Gbagbo ne vise-t-elle pas à étouffer la vérité à faire dérailler le processus de réconciliation ?

Pour aller dans le sens d’une nécessaire réconciliation, la FETAF estime que la création de comités d’enquêtes est à encourager.

 

A notre sens, ni Ouattara, ni Gbagbo n’ont le profil de donneurs d’ordre pour de sale besogne ou de meurtres.

 

En ce qui concerne, le grand combattant de la liberté L.Gbagbo notre solidarité à son endroit est totale. Tout du reste doit être fait pour qu’une solidarité mondiale s’organise à son avantage.

Notre rôle en tant que FETAF est d’approfondir la réflexion pour épargner, dans le futur, au continent africain de tels cataclysmes électoraux l’Afrique ne mérite pas de plonger dans le chaos après chaque élection. Pour l’heure et pour son Salut, le seul combat qui mérite d’être mené est celui de la stabilité, de la Démocratie et le Développement. Et c’est aux peuples d’Afrique d’en faire leur seul et exclusif  leitmotiv.

 

Pour La FETAF

Le Président Sidi Tidiane Gueye

 

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