Irak – Les USA laissent le chaos et partent la queue entre les jambes
18 décembre 2011
Irak – Les USA laissent le chaos et partent la queue entre les jambes
Publié le18 décembre 2011
Arrivés en Irak sous des allégations mensongères il y a exactement huit ans et neuf mois après le début de l’opération Iraqi Freedom, le dernier convoi de soldats a traversé la frontière avec le Koweït à l’aube. Ce convoi impressionnant comptait plus de 110 véhicules de l’armée américaine. A bord, pas moins de 500 soldats qui ont quitté en catimini le pays, au couvert de la nuit, la base de Camp Adder (près de Nassiriya au sud du pays) vers 2H30 du mat’, en empruntant une route déserte de 350 km pour rejoindre le Koweït.
L’opération Iraqi Freedom conclut la guerre la plus controversée menée par les Etats-Unis depuis celle du Vietnam. Un échec retentissant dont les coupables ne sont nullement inquiétés. Le bilan est désastreux. Plus de 113 552 civils irakiens sont morts dans les violences, constituées essentiellement d’attentats. Près de 5000 soldats américains tués. Qui peut oublier les mauvais traitements à la prison d’Abou Grahib et le scandale des mercenaires de Blackwater ?
Sous prétexte de faire partir un dictateur du pouvoir qui était entrain soi-disant de développer une arme nucléaire en relation avec Al-Qaïda, les Etats-Unis ont détruit un pays. La montée de l’islamisme et celle du terrorisme se sont faites de façon exponentielle. Résultat des courses, les chrétiens n’y ont plus vraiment droit de cité. Le vivre ensemble est relégué aux calendes grecques et une guerre larvée au sommet de l’Etat est de plus en plus vive.
Après avoir transformé l’Irak en capharnaüm, une guerre civile est inéluctable. Mais, la série n’est pas terminée, avec l’Afghanistan ou même la Libye. Où est donc la CPI pour les rois de la “busherie”, les Bush, père et fils, Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld et même Colin Luther Powell, qui a regretté sa participation à la mascarade Bush ? Tous sont en liberté, alors que des innocents ou des gens simplement soupçonnés de crimes croupissent dans le bagne de la CPI à La Haye.