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26 avril 2024

Intervention en Libye : Obama accusé d’avoir contourné la loi


Une commentaire sur le  communiqué du Comité international pour la défense des opprimés et exilés libyens. Cette réponse m’a semblé importante.

Ginette

Intervention en Libye : Obama accusé d’avoir contourné la loi

15 mars 2012 –

Le 15 mars 2012 (Nouvelle Solidarité) – Dans une déclaration posté sur son site, le député américain Walter Jones (R-NC), auteur d’une récente résolution à la Chambre des représentants menaçant le président Obama de destitution en cas d’attaque sur la Syrie sans autorisation explicite du Congrès, a expliqué que la raison pour laquelle il avait décidé d’introduire cette résolution était un échange que le secrétaire à la Défense Leon Panetta avait eu avec le Sénateur républicain Jeff Sessions lors d’une audition au Comité des services armées du Sénat le 7 mars dernier.

Le député Jones y affirme que « le problème des présidents conduisant ce pays à la guerre sans l’autorisation du Congrès est une chose qui me préoccupe depuis bien longtemps »« La semaine dernière cependant, le secrétaire à la Défense du Président Obama, Leon Panetta, a déclaré au Sénat des Etats-Unis qu’il est seulement nécessaire d’obtenir une permission « internationale » avant de déclencher une autre guerre, cette fois-ci en Syrie. Il suffirait ensuite de seulement en  » informer » le Congrès, selon lui. Cette action violerait très certainement l’Article I, section 8 de la Constitution. J’ai récemment intenté des poursuite contre le Président Obama à ce sujet, comme je l’avais fait avec le président Clinton. Assez c’est assez. Il est temps que ce pays honore la Constitution et les principes sur lesquels il a été fondé. »

Lors d’une période de question-réponse dans le contexte de l’audition mentionnée ci-dessus, le Sénateur Sessions avait déclaré qu’il pensait que Panetta avait « contourné » le Congrès en participant les opérations de l’OTAN en Libye, et lui avait demandé ses plans regardant la Syrie. L’échange entre Sessions et Panetta avait été rapporté par la chaîne CNNcomme suit :

Sessions : « Sessions : Nous passons notre temps à nous préoccuper de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’OTAN, et trop peu de temps, selon moi, à nous préoccuper des représentants élus des Etats-Unis. Lorsque vous irez de l’avant, consulterez-vous le Congrès des Etats-Unis ?
Panetta : Vous savez, notre objectif serait de chercher à obtenir une permission internationale. Et nous viendrions ensuite au Congrès afin de vous informer et déterminer comment on pourrait approcher ceci de la meilleure manière, que nous souhaitions ou non obtenir la permission du Congrès.
Sessions : « Eh bien, je suis troublé par cela. Je pense que cela affaiblit la situation des Etats-Unis, car nous donnerions le mauvais exemple. Je pense que vous aurez au final besoin de l’autorisation légale des Etats-Unis d’Amérique, non pas d’un autre groupe extra-territorial qui pourrait se rassembler. »

Même si Sessions a donné une chance à Panetta de s’expliquer, ce dernier s’est entêté à utiliser le mot « permission », obligeant le président du Comité responsable de l’audition, le Sénateur Carl Levin (D-MI), à intervenir : « Je ne pense pas que le mot « permission » soit approprié, même dans ce contexte. » Sessions a ensuite confié à un journaliste que les commentaires de Panetta étaient « très révélateurs de l’état d’esprit de l’administration Obama ».

Malheureusement, ici même en Europe, comme le montre la situation en Grèce et en Italie, pour ne prendre que ces deux exemples, l’oligarchie financière qui contrôle Barack Obama se préoccupe de moins en moins de respecter les prérogatives des élus, ainsi que les différentes constitutions d’un grand nombre de pays occidentaux.

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