Aller à…
RSS Feed

8 mai 2024

Des chefs d’AQMI et du MUJAO réfugiés à Tindouf ?


Des chefs d’AQMI et du MUJAO réfugiés à Tindouf ?

Par Lila Ghali | 16/01/2013 |

De hauts responsables d’AQMI et du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) de rejoindre les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Les autorités algériennes auraient été informées par les services des renseignements français.

Du côté algérien il est fait état d’une probable tentative des terroristes du MUJAO et d’AQMI de se réfugier sur le sol algérien pour fuir les bombardements aériens français lancés depuis vendredi dernier.

Selon le site français d’informations “Le courrier Stratégie” qui, faisait hier soir, ces  révélations citant des sources sécuritaires algériennes, parmi la quinzaine de combattants d’AQMI qui aurait réussi à rallier cette zone par voie de terre, l’on compterait notamment Hamada Ould Khaïrou , un haut responsable du MUJAO qui se serait allié à Omar Belmokhtar, l’un des chefs d’AQMI.

A en croire la même source, “Hamada Ould Khaïrou serait marié à une jeune femme d’origine sahraouie, d’où le choix de rejoindre les abords de Tindouf” et que “cet allié de l’un des principaux chefs d’AQMI, dont le nom de guerre est “El Sicario” (Le Sicaire) aurait ainsi fait défection avec plusieurs de ses hommes suite à l’annonce lundi du regroupement du “Majliss echoura al-moudjahidine”, un syndicat de groupes islamistes né suite à l’entrée de la France en guerre au Mali”.

L’Algérie aurait même accéléré le processus de fermeture de ses frontières après avoir été informée par les services spéciaux français, la DGSE, qu’une colonne de pick-ups d’AQMI, dans laquelle se trouvait Hamada Ould Khaïrou se dirigeait à grande vitesse aux abords de la région de Tindouf, et ce “avant que sa trace ne soit perdue, les occupants s’étant vraisemblablement dispersés auprès de relais et contacts locaux”, toujours selon le même site français citant une source sécuritaires algérienne.

Ce n’est pas la première fois que des informations font état de la présence terroriste dans les camps des quelques 200.000 réfugiés sahraouis de Tindouf notamment au lendemain de l’enlèvement de ressortissants occidentaux dans la ville de Tindouf et à l’implication de Omar Ould Si Ahmed Hama, dit Omar “le Sahraoui”, dans le kidnapping de deux humanitaires espagnols .

Les autorités algériennes ont toujours mis ces “accusations” sur le compte des “manœuvres marocaines” pour “dépeigner” les militants sahraouis comme des terroristes islamistes.
Alger s’entretient avec des diplomates étrangers sur la crise au Mali
( Xinhua-Chine )
16.01.2013
Les ambassadeurs des États-Unis, de Russie, du Royaume-Uni, de Chine
et le chef de la délégation de l’Union européenne accrédités à Alger
ont eu mardi des entretiens avec le ministre délégué chargé des
Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, pour discuter
des dernières évolutions de la crise au Mail.

« Il a été procédé à un échange de vues et d’analyse sur les dernières
évolutions intervenues au Mali, sur les plans militaire, politique et
diplomatique, et en relation avec la réunion du Conseil de sécurité
qui s’est tenue lundi », a indiqué le porte- parole du MAE algérien,
Amar Belani, dans une déclaration rapportée par l’agence APS.

Au cours de ces entrevues, M. Messahel a fait état des résultats
découlés de la visite dimanche et lundi à Alger du Premier ministre
malien, Diango Cissoko. A cette occasion, il a exprimé le partage de
points de vue sur plusieurs aspects de sortie de crise au Mali entre
Alger et Bamako.

Aussi, M. Messahel a affiché la volonté de son pays à oeuvrer pour que
son voisin du sud recouvre son intégrité après que des groupes
extrémistes s’étaient emparés de la partie nord du pays depuis le
printemps 2012, ajoute le responsable algérien.

Vendredi dernier, la France a envoyé des troupes militaires pour
soutenir l’armée malienne à reprendre la partie nord du pays, tombée
sous le contrôle des groupes extrémistes armés liés à Al- Qaida.

Dans le cadre de sa coopération avec cette intervention franco-
africaine, l’Algérie a procédé à l’ouverture de son espace aérien aux
avions de chasse français, leur permettant d’atteindre des cibles des
groupes terroristes au Mali.

L’autre décision d’Alger a consisté à fermer ses frontières avec le
Mali afin d’empêcher l’infiltration des terroristes sur son sol.

En décembre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une
résolution autorisant le déploiement de la Mission internationale de
soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), dont la vocation
consiste à aider les autorités maliennes à reprendre les zones du nord
du pays contrôlées par des groupes armés.

Menace aux frontières

15 jan, 2013

Alger, qui suit avec une extrême attention, et tension, le développement des évènements au Mali, a procédé à la fermeture de ses frontières avec ce pays, alors qu’elle s’attend à un vaste flux de réfugiés, parmi lesquels des terroristes pourraient se réfugier. En parallèle, les éventuelles infiltrations, dont faisait déjà état notre journal dans une précédente édition, se sont bel et bien produites. Désormais, le danger devient tout aussi imminent que permanent.
Trois terroristes ont été abattus et deux autres blessés ce lundi dans la région de Meskeline, située à 300 km au sud-est de la ville de Djanet, près de la zone frontalière entre l’Algérie, le Niger et la Libye, par une unité de l’Armée nationale populaire, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué rendu public le même jour, tard dans la soirée.
Cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule 4X4 du groupe terroriste, équipé d’une arme à feu de calibre 12.7 mm, ont également été récupérés à l’issue de cette opération, a ajouté la même source. « L’opération a été couronnée par la mise en échec de cette tentative d’infiltration et la neutralisation de trois terroristes, la blessure de deux autres et a permis la récupération de cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule », précise en effet le communiqué.
Le groupe terroriste a tenté de s’introduire en direction du territoire national à partir de la frontière sud-est, ajoute la même source. Avec cette nouvelle opération, l’Armée nationale populaire « réitère l’engagement et la détermination de ses unités à garantir la sécurisation de nos frontières et à empêcher toute tentative d’atteinte à l’intégrité du territoire national », ajoute la même source.
Cette tentative d’infiltration, opérée depuis la Libye, montre bien que l’Algérie fait face à de très graves menaces au niveau de ses frontières. Outre la guerre qui vient de se déclencher au Mali, comme l’a voulue depuis toujours la France, et qui ne laissera pas de drainer un flux de réfugiés, parmi lesquels des terroristes pourraient fort bien se glisser, il faut bien dire que de sérieuses menaces nous viennent également à partir de nos voisins tunisiens et libyens. Ce n’est pas tout. La guerre que mène la France contre le Mali risque de déborder sur le Niger (qui a des frontières avec notre pays) ainsi que la Mauritanie, ces deux pays du champ qui ne disposent pas des moyens humains et matériels à même de leur permettre de garantir la sécurité de leurs frontières respectives avec le Mali.
C’est la raison pour laquelle, au reste, l’Algérie a pris ses dispositions pour la fermeture de sa frontière avec le Mali. « Nous avons informé la partie malienne des dispositions prises pour la fermeture de la frontière, déjà sécurisée depuis les derniers évènements survenus au Mali », a en effet indiqué dans une déclaration le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, à l’issue de la visite en Algérie du Premier ministre malien, Diango Cissoko. « La visite en Algérie de  Diango Cissoko, a été l’occasion pour les responsables des deux pays de réaffirmer la relation particulière qui unit le Mali et l’Algérie et qui est bâtie sur le bon-voisinage, la solidarité et les relations séculaires entre leurs peuples », a-t-il ajouté. « L’échange approfondi d’informations et d’évaluations sur la situation qui prévaut au Mali et dans la région a permis aux deux parties de dégager une convergence de vues sur les sujets ayant trait à la sortie de crise au Mali », a relevé le porte-parole du MAE. « Il convient de souligner, à ce propos, que l’Algérie inscrit son action dans le cadre de la solidarité qu’elle entretient  avec les pays voisins, dont le Mali, mais également dans le cadre de la Charte des Nations unies, de l’Acte constitutif de l’Union africaine et de l’architecture africaine de maintien de la paix », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le porte-parole du MAE a précisé que la partie algérienne a réaffirmé la « position constante » de l’Algérie qui « vise à réaliser trois objectifs fondamentaux ». « D’abord, la préservation de l’intégrité territoriale du Mali qui n’est pas négociable et ne se prête à aucune remise en cause car elle constitue le fondement de la sortie de crise », a-t-il expliqué. « Ensuite, la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé qui relève de la responsabilité nationale de chaque pays, mais incombe également aux pays de la région et à la communauté internationale, conformément à la stratégie des Nations unies de lutte contre le terrorisme », a-t-il dit. « À ce propos, nous avons réitéré notre position sur la légitimité du recours à la force pour l’éradication de ces fléaux et nous avons souligné que la coopération internationale dans ce domaine reste une nécessité et une exigence », a souligné Belani. Le troisième objectif réside dans « la recherche d’une solution politique, à travers un dialogue inclusif inter-malien, qui a vocation à prendre en charge de manière adéquate les revendications légitimes des populations du nord, et des acteurs qui, pour être qualifiés à ce dialogue, doivent impérativement rejeter le terrorisme et le crime transnational organisé de manière non équivoque, et renoncer à la remise en cause de l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il affirmé avant de conclure que « ce dialogue, que l’Algérie a toujours préconisé, est incontournable pour une sortie de crise durable et définitive ».
Kamel Zaïdi

Près de 150 000 réfugiés et 230 000 déplacés
Le nombre de personnes ayant fui le conflit au Mali approche les 150 000 personnes dans les pays voisins, a indiqué mardi le HCR et le nombre de Maliens déplacés dans le pays est proche de 230 000, a précisé le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Le Haut Commissariat aux réfugiés a enregistré 144 500 réfugiés en provenance du Mali, dont 54 100 en Mauritanie et 50 000 au Niger. Par ailleurs le Programme alimentaire mondial (PAM), qui distribue de la nourriture au Mali via plusieurs ONG a souligné qu’il lui manque un financement de 129 millions de dollars pour répondre aux besoins. Le PAM  estime que 500 000 personnes, au total, ont été déplacées au Mali depuis que les groupes rebelles ont pris le contrôle du nord du pays en mars 2012 à la faveur d’un coup d’État militaire. Lundi, l’ONU avait indiqué que des groupes armés occupant le Nord du Mali depuis neuf mois, s’efforçaient d’empêcher des milliers de Maliens de fuir la zone des combats pour gagner le sud du pays. Près de 30 000 civils ont été déplacés en raison de l’offensive lancée par des groupes armées depuis une semaine dans le centre et le nord du Mali, avait indiqué lundi le porte-parole adjoint de l’ONU Eduardo Del Buey. « On craint que le nombre de personnes affectées ne soit plus grand car il y des informations selon lesquelles certains groupes islamistes ont empêché des gens de se diriger vers le sud » du pays, avait expliqué le porte-parole.
R. N.

 

MALI

Les djihadistes abandonnent les villes du nord du Mali : Retour à la guerre des sables

par Salem Ferdi

La France n’a pas «vocation à rester» au Mali, a déclaré François Hollande. Mais les objectifs de guerre qu’il a fixés risquent de fixer durablement l’armée française au Mali. Ançar Eddine et les djihadistes quittent les villes du Nord pour s’éparpiller en petits groupes mobiles. La guerre des sables a commencé. Elle sera longue.

Les groupes djihadistes et Ançar Eddine ont abandonné des villes qu’ils occupaient pour se disperser dans les étendues désertiques. C’est le retour sans surprise à la guérilla après l’intervention de l’armée française. Un choix qui ne surprend pas. Les dirigeants d’Ançar Eddine comme ceux des groupes terroristes alliés n’ont pas les moyens de contrôler des villes où ils seraient contraints à des positions statiques et deviendraient des cibles faciles pour les raids de l’aviation française. L’offensive lancée par Ançar Eddine en direction du Sud avec ses alliés tablait sur un effet de surprise qui n’a pas existé, la France préparait depuis des mois l’intervention. Les militaires français n’attendaient que le feu vert politique qui a été donné par le président français, l’offensive des djihadistes ayant permis de lever toutes les objections. L’action de la France bénéficiait du soutien de l’Onu et des Américains. L’Algérie et le Burkina Faso, qui défendaient l’option du «dialogue» politique, ont définitivement renoncé à discuter avec Ançar Eddine et soutiennent clairement l’action française. L’offensive des djihadistes aura en définitive accéléré les choses. Les lignes ont bougé au nord du Mali. Ançar Eddine et ses alliés djihadistes ont repris le chemin de la guérilla en abandonnant les villes. C’est un choix «rationnel» puisqu’ils ont plus de chance d’échapper aux raids de l’aviation française en se fractionnant en petits groupes mobiles. C’est un «retrait tactique», a affirmé Sanda Ould Boumama en expliquant l’abandon des villes de Douentza, Tombouctou et Gao. Pour de nombreux analystes, la reprise des villes abandonnées par les djihadistes et même un éventuel déploiement de l’armée malienne et de la force de la Cédéao ne signifient pas que la «reconquête» du Nord a été réalisée. En réalité, la vraie guerre des sables n’a pas encore commencé. Il y a eu une descente en pick-up stoppée par l’intervention de l’armée française et avec le retrait de villes des djihadistes, on aura presque terminé avec les préludes. La France, qui demande un déploiement rapide de la force africaine -les Américains ne cachent pas leur manque de confiance à l’égard de l’armée malienne et la force de la Cédéao-, semble pressentir la difficulté de l’entreprise. Alors que la Misma tarde à se mettre en place pour «reconquérir» les villes du Nord, c’est la sécurisation de cette vaste étendue qui est le véritable enjeu. A Dubaï, le président français, François Hollande, a indiqué que les trois objectifs de l’intervention militaire étaient «d’arrêter l’agression», de «sécuriser Bamako» et de «préserver l’intégrité territoriale du pays».

LA FRANCE N’A PAS VOCATION A RESTER AU MALI

«La France n’a pas vocation à rester au Mali, mais nous avons en revanche un objectif, c’est de faire en sorte que lorsque nous partirons, il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes qui menacent» l’intégrité du pays, a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Pour l’heure, il y a un risque de crise humanitaire qui se profile dans l’immédiat avec, selon le HCR, un chiffre de 150.000 personnes réfugiées dans les pays voisins et de 230.000 déplacées à l’intérieur du Mali. Le Programme alimentaire mondial, qui distribue de la nourriture au Mali via plusieurs ONG, a souligné qu’il lui manque un financement de 129 millions de dollars (95 millions d’euros) pour répondre aux besoins. Mais sur la conduite de la guerre, la France qui a reçu un soutien du Conseil de sécurité cherche à éviter de se retrouver seule. Elle a appelé à «la mise en œuvre rapide de la résolution 2085 de l’ONU», adoptée le 20 décembre, qui prévoit le déploiement à terme d’une force internationale, essentiellement africaine -baptisée «Mission internationale de soutien au Mali» (Misma).

ABSENCE DE CONFIANCE DES AMÉRICAINS

«Nous faisons tout à fait confiance à la France», a dit l’ambassadrice américaine Susan Rice qui n’a pas caché son peu de confiance pour les forces maliennes et de leurs alliés de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest de reconquérir le nord du Mali. «Il est de notre responsabilité de pourchasser les gens d’Al-Qaïda partout où ils se trouvent», a déclaré le secrétaire à la Défense, Leon Panetta. «Il est également de notre responsabilité de nous assurer qu’Al-Qaïda n’établisse pas au Mali une base pour ses opérations en Afrique du Nord», a-t-il ajouté. Mais les Français ont des soutiens publics mais peu de promesses d’engagements sur le terrain. Le ministre des Relations avec le Parlement français, Alain Vidalies, a critiqué l’absence des Européens. «On ne peut pas dire que la France est toute seule mais il y a des absences qui sont un peu regrettables, c’est-à-dire qu’on peut constater en Europe une mobilisation un peu minimale», a-t-il déclaré. Le Premier ministre français a indiqué que les «forces africaines» vont se déployer d’ici une semaine.

A noter l’appel du secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), mardi, à un «cessez-le-feu immédiat». Dans un communiqué, Ekmeleddin Ihsanoglu a appelé à un retour aux négociations entre autorités maliennes et islamistes qui étaient parrainées par le Burkina Faso. M. Ihsanoglu s’est dit «profondément préoccupé» par la situation au Mali, exhortant «à la retenue toutes les parties en conflit» et souhaitant une «solution pacifique du conflit».

« Le Mali est le trésor de l’Afrique et l’intersection des intérêts géopolitiques
Dans une interview à la chaîne satellitaire russe, RussiaToday, l’envoyé spécial du président russe pour l’Afrique, Mikhaïl Marguelov a déclaré que « le Mali, riche en or et métaux précieux mais aussi en pétrole et en gaz, représente l’intersection des intérêts géopolitiques et économiques des principaux pays du monde en Afrique ».

Interrogé sur les véritables raisons qui puissent motiver des opérations militaires au Mali, Marguelov a affirmé : « Au Mali les intérêts de nombreux pays se croisent dont la Russie. Nos relations dans ce pays sont anciennes et datent  depuis plusieurs décennies.  Le Mali est un partenaire clé pour Moscou dans le continent africain. L’ex-Union soviétique a vendu des armes au Mali et a offert des cadres militaires et professionnels. Un grand nombre d’entreprises russes travaillent sur le sol malien  y compris le géant gazier Gazprom ».

Et de rappeler : « le Mali est considéré comme le pays le plus important d’Afrique en matière d’extraction de l’or et ce pays est riche en uranium, en pétrole et en gaz. Sans compter qu’il jouit d’une agriculture riche car il se situe dans le bassin du fleuve Niger. D’ailleurs, nous sommes entrain de construire au Nigeria voisin des barrages d’eau d’irrigation».

Et de poursuivre : «  La  France, la Chine, la Russie et les autres pays ont des intérêts substantiels au Mali, ce qui explique en grande partie l’attention internationale sur son avenir.  »

Interrogé sur les menaces proférées par  Al-Qaïda au Mali de mener des opérations terroristes en  Europe, Margelov  a déclaré « que les menaces d’Al-Qaïda ne sont pas nouvelles, nous avons déjà mis en garde en 1999 le monde contre les menaces d’Al-Qaïda lorsque cette dernière a fait exploser des maisons d’habitation à Moscou.  Nous avons dit qu’Al-Qaïda rampe vers le monde civilisé. A l’époque beaucoup ont refusé de nous écouter.  Malheureusement, la sonnette d’alarme a sonné de manière retentissant  dans le monde entier. Oui, on peut s’attendre à des attaques d’Al-Qaïda partout et les États doivent s’unir pour lutter contre le terrorisme ».

Source: RussiaToday

Partager

Plus d’histoires deLibye